Je suis toujours surpris comme un sujet peut dériver...
Cela dit, en ce qui concerne le consentement (présumé ou non) du don d'organe, j'ai à rapporter une expérience plutôt désagréable.
Lors du décès de ma mère, survenu à l'hôpital en ma présence, j'ai été questionné quelques heures après le décès sur le prélèvement des cornées. Après que l'on m'ait expliqué qu'en la matière les 78 ans de la défunte n'avaient aucune importance, j'ai demandé si délai écoulé depuis le décès posait problème.
C'est là que l'on m'a répondu sans aucune gène que le prélèvement avait DÉJÀ été fait (immédiatement, ais-je compris).
J'ai été profondément choqué qu'alors que l'on me posait une question, l'acte ait été fait bien avant.
Étant un ronchonner patenté, j'ose dire que cela a changé du tout au tout ma position sur le prélèvement d'organes "présumé" que je récuse désormais. Ce que d'ailleurs, je distingue du DON d'organe, qui me semble toujours un geste de bonté et d'humanité.
Comme quoi, certaines actions à priori pleines de bonnes intentions peuvent se révêler profondément contre-productives...