Le forum des pilotes privés

JAimeLesAvions a écrit:Une technique est de ne regarder que dehors.
Ca ne marche pas à 100% mais ça aide

Il faut en parler à ton instructeur s'il attend de toi de regarder des paramètres. Il suffit qu'il change sa technique. On peut très bien apprendre (et même apprendre très bien) sans aucun instrument.
Je rêve d'enseigner dans un avions sans instruments aucun, mais malheureusement ce ne serait pas réglementaire.

Heu.....tu es vraiment instructeur avion ?

svdidier a écrit:

JAimeLesAvions a écrit:Une technique est de ne regarder que dehors.
Ca ne marche pas à 100% mais ça aide

Il faut en parler à ton instructeur s'il attend de toi de regarder des paramètres. Il suffit qu'il change sa technique. On peut très bien apprendre (et même apprendre très bien) sans aucun instrument.
Je rêve d'enseigner dans un avions sans instruments aucun, mais malheureusement ce ne serait pas réglementaire.

Heu.....tu es vraiment instructeur avion ?

Avec l'assiette, la puissance à l'oreille, et ton sens de l'équilibre pour la symétrie, tu peux parfaitement piloter en restant dans les limitations de la machine. Je m'étonne que ton instructeur ne te l'ait pas démontré.
Pour  piloter, il faut regarder dehors en permanence pour ne pas perdre son repère d'assiette. Cacher les instruments est une technique que l'instructeur doit utiliser pour certains exercices, et que j'utilise quand mon élève ne tient pas son assiette, comme ça il ne regarde que dehors. C'est très efficace. une fois que mon élève est convaincu, je lui dit de ne plus regarder les instruments, que je lui dirait le paramètre à corriger. Une fois la tenue d'assiette et les repères d'assiettes acquis, on peut alors utiliser les instruments.
Si on faisait l'enseignement de début dans aucun instruments, je pense qu'on aurait des pilotes plus fins.
Malheureusement, dans l'environnement où on pilote on a des contraintes d'altitude qui font qu'on ne peut pas se passer complètement d'instruments. Mais toute l'instruction de début pourrait se faire sans instruments.

Le Flyer n'avait aucun instrument de pilotage. Uniquement des instruments d'enregistrement (montre et distance anémométrique) servant à calculer la vitesse du vol.

Je m'amuse de temps en temps à mette un drap sur le tdb, pour prouver qu'il vaut mieux regarder dehors, et qu'un avion se pilote très bien sans instrumenst. Evidemment uniquement en local, parce que désormais un alti est indispensable pour éviter les infractions, surtout autour de Paris. Sans parler des limites horizontales des zones, mais c'est un autre problème.

Je n'ai jamais été malade en vol. Mais il est exact que mes rares vols en temps que navigateur, penché la carte la moitié du temps, étaient moins confortables que ceux faits au manche.

Et contrairement à svdidier, je pense que c'est une idée à creuser. Au moins pendant les phases d'évolution initiales, montée, descente, virages, en utilisant le repère capot.
Et surtout ne pas regarder la bille au début, les élèves passent leur temps à courir après au lieu d'utiliser leur ressenti. Dommage qu'on ne puisse pas utiliser un fil de laine derrière une hélice!

MB83 a écrit:Quand j'ai appris à piloter sur Caudron C800 - (Tiens c'est quoi ça) ...

C'est ça.





Au dessus de la campagne tourangelle.

Eric

Philippe Warter a écrit:Et contrairement à svdidier, je pense que c'est une idée à creuser. Au moins pendant les phases d'évolution initiales, montée, descente, virages, en utilisant le repère capot.
Et surtout ne pas regarder la bille au début, les élèves passent leur temps à courir après au lieu d'utiliser leur ressenti. Dommage qu'on ne puisse pas utiliser un fil de laine derrière une hélice!

Donc faire du planeur   
C'est bien connu que ceux qui en ont fait pilotent très bien. Et en plus c'est moins cher !

svdidier a écrit:

JAimeLesAvions a écrit:Une technique est de ne regarder que dehors.
Ca ne marche pas à 100% mais ça aide

Il faut en parler à ton instructeur s'il attend de toi de regarder des paramètres. Il suffit qu'il change sa technique. On peut très bien apprendre (et même apprendre très bien) sans aucun instrument.
Je rêve d'enseigner dans un avions sans instruments aucun, mais malheureusement ce ne serait pas réglementaire.

Heu.....tu es vraiment instructeur avion ?

Remarque ô combien lourde de sens... hélas.

merci pour vos avis.

eviter les va-et-vient instruments/horizon (c'est vrai que j'ai tendance à faire ça), éviter les vols turbulents, ventiler le cockpit, voler moins longtemps (30mn), "un soutien médical" si nécessaire.

Rester "élégant(e)"

JAimeLesAvions a écrit:

svdidier a écrit:

JAimeLesAvions a écrit:Une technique est de ne regarder que dehors.
Ca ne marche pas à 100% mais ça aide

Il faut en parler à ton instructeur s'il attend de toi de regarder des paramètres. Il suffit qu'il change sa technique. On peut très bien apprendre (et même apprendre très bien) sans aucun instrument.
Je rêve d'enseigner dans un avions sans instruments aucun, mais malheureusement ce ne serait pas réglementaire.

Heu.....tu es vraiment instructeur avion ?

Avec l'assiette, la puissance à l'oreille, et ton sens de l'équilibre pour la symétrie, tu peux parfaitement piloter en restant dans les limitations de la machine. Je m'étonne que ton instructeur ne te l'ait pas démontré.
Pour  piloter, il faut regarder dehors en permanence pour ne pas perdre son repère d'assiette. Cacher les instruments est une technique que l'instructeur doit utiliser pour certains exercices, et que j'utilise quand mon élève ne tient pas son assiette, comme ça il ne regarde que dehors. C'est très efficace. une fois que mon élève est convaincu, je lui dit de ne plus regarder les instruments, que je lui dirait le paramètre à corriger. Une fois la tenue d'assiette et les repères d'assiettes acquis, on peut alors utiliser les instruments.
Si on faisait l'enseignement de début dans aucun instruments, je pense qu'on aurait des pilotes plus fins.
Malheureusement, dans l'environnement où on pilote on a des contraintes d'altitude qui font qu'on ne peut pas se passer complètement d'instruments. Mais toute l'instruction de début pourrait se faire sans instruments.

On s'est mal compris. Je sais très bien que tu ne pilotes pas ton altitude en regardant le vario et en courant après mais en regardant dehors, etc....

Mais à un moment ou un autre, il va falloir regarder un peu deux trois instruments non ?

svdidier a écrit:Mais à un moment ou un autre, il va falloir regarder un peu deux trois instruments non ?

Altimètre, badin, boussole et une montre.

NCO.IDE.A.120 a écrit: NCO.IDE.A.120    Exploitation en VFR — instruments de vol et de navigation et équipements associés
a) Les avions exploités en VFR de jour sont équipés d’un dispositif destiné à mesurer et afficher ce qui suit:
1) la direction magnétique;
2) le temps, en heures, minutes et secondes;
3) l’altitude-pression;
4) la vitesse air indiquée; et
5) le nombre de Mach, chaque fois que les limites de vitesse sont exprimées en nombre de Mach.

et l'atimètre c'est en espace controlé, et au dessus de "sierra", qui je sais ne s'appelle plus comme çà

E.T. a écrit:et l'atimètre c'est en espace controlé, et au dessus de "sierra", qui je sais ne s'appelle plus comme çà

Je t'ai cité la réglementation en vigueur. L'altimètre c'est partout quelle que soit ton altitude ou l'espace aérien.

2.6.2.1. Vol et navigation
a) un anémomètre ;
b) un indicateur de dérapage ;
c) Si l'aéronef vole en espace aérien contrôlé, un altimètre qui doit être sensible et ajustable ;
d) un compas magnétique compensable ;
e) un récepteur VOR ou un radiocompas automatique en fonction de la route prévue ou un GPS homologué en classe A, B ou C, si l'aéronef vole sans contact visuel du sol ou de l'eau


in :


Arrêté du 24 juillet 1991 relatif aux conditions d'utilisation des aéronefs civils en aviation générale

NOR: EQUA9101162A
Version consolidée au 20 mai 2018

E.T. a écrit:2.6.2.1. Vol et navigation
a) un anémomètre ;
b) un indicateur de dérapage ;
c) Si l'aéronef vole en espace aérien contrôlé, un altimètre qui doit être sensible et ajustable ;
d) un compas magnétique compensable ;
e) un récepteur VOR ou un radiocompas automatique en fonction de la route prévue ou un GPS homologué en classe A, B ou C, si l'aéronef vole sans contact visuel du sol ou de l'eau


in :


Arrêté du 24 juillet 1991 relatif aux conditions d'utilisation des aéronefs civils en aviation générale

NOR: EQUA9101162A
Version consolidée au 20 mai 2018

RÈGLEMENT (UE)  965/2012 du 5 octobre 2012 déterminant les exigences techniques et les procédures  administratives  applicables aux opérations aériennes conformément  au règlement (CE)  216/2008 modifié par le  RÈGLEMENT (UE) 2016/1199 du  22 juillet 2016
En remplacement des dispositions de l’arrêté du 24 Juillet 1991, nouvelles dispositions du chapitre VII (NCO) applicables au 25 août 2016



Et voici l'arrêté d'application.

Il faut se mettre dans le crâne que l'arrêté de 91 est caduc.

Et que ceux qui n'en démordent pas lisent ce document sur le site de la FFA.

Aviathor a écrit:Il faut se mettre dans le crâne que l'arrêté de 91 est caduc.

Pas tout à fait, son champ d'application a été restreint par l'arrêté du 25 octobre 2017. Il reste valable notamment pour les ULM et les constructions amateur
Arrêté du 24 juillet 1991 relatif aux conditions d'utilisation des aéronefs civils en aviation générale

Le présent arrêté prescrit les conditions d'utilisation :
- des aéronefs civils relevant des critères de l' annexe II au règlement (CE) n° 216/2008 du Parlement européen et du Conseil du 20 février 2008 concernant des règles communes dans le domaine de l'aviation civile et instituant une Agence européenne de la sécurité aérienne, et abrogeant la directive 91/670/ CEE du Conseil, le règlement (CE) n° 1592/2002 et la directive 2004/36/ CE, pour toute activité autre que celles couvertes par les arrêtés relatifs aux conditions techniques applicables aux entreprises de transport aérien public ;
- des aéronefs civils relevant du champ de compétence de l'Agence européenne de la sécurité aérienne conformément au règlement (CE) n° 216/2008 sus-mentionné pour toute activité autre que celles couvertes par le règlement (UE) n° 965/2012 modifié de la Commission du 5 octobre 2012 déterminant les exigences techniques et les procédures administratives applicables aux opérations aériennes conformément au règlement (CE) n° 216/2008 du Parlement européen et du Conseil.
Il ne s'applique pas aux essais-réceptions.
Pour certains aéronefs, en raison de leur catégorie, classe ou type ou de leur condition particulière d'utilisation, le ministre chargé de l'aviation civile peut définir, en outre, par des consignes opérationnelles les règles d'utilisation spécifiques des aéronefs qu'il édicte en vue d'assurer la sécurité.

ben oui, c'est vrai que ce n'est pas pour tout le monde.