Re: "L'avion électrique FFA"
Posté: Mercredi 16 Mai 2018 10:51
Il me semblait pourtant avoir bien malgré moi déclenché quelque chose. Tant mieux s'il n'en n'est rien.
Sur la souplesse d'utilisation d'une Tesla, je pourrai avoir des arguments de presque mauvaise foi :
Si je dois partir précipitamment loin impromptu, je fais comment si la voiture commence tout juste sa charge ?
Quand je pars le nez au vent vers telle destination, puis change en cours de route sous l'inspiration du moment, je me vois mal revoir mes envies selon l'implantation ou non de stations de recharge.
Argument suprême : Si me femme décide tout à l'heure qu'elle a envie d'aller acheter des chaussures à Milan cet après-midi, je n'ai pas à me préoccuper du niveau ni temps de charge. Où que je sois, en 5 minutes, j'ai fait le plein et nous sommes en route. Et si au retour nous voulons nous faire le plus de petits cols, je trouverai toujours des endroits où faire le plein sans avoir à trop chercher. Cf:"Ce que femme veut, Dieu le veut..."
Je redis que je n'évoque ici que MES critères. Je sais qu'ils sont atypiques.
Je traverse l'Europe pour raison professionnelles ou pour mon plaisir, "bouffant" des kilomètres (je suis allé à Prague juste pour dîner avec une amie, traversé la France rien que pour déposer une rose sur le pas de la porte de la femme que j'aime, etc...).
Je me moque totalement de l'économie de tel ou tel engin. Sans quoi je n'aurais jamais utilisé au quotidien par exemple un V10 8,3L... La consommation ne m'intéresse qu'en rapport à la taille du réservoir, et donc de l'autonomie qui en résulte.
Je n'ai jamais eu de voiture à mazout ( quelle hôrrrrreur ). Si j'ai besoin de couple, le bon gros V8 de mon SUV y pourvoie.
Dans tous ces cas, si j'ai besoin de ravitailler, je le fais au plus près, qu'il s'agisse de la petite station-service ou du supermarché local. Et j'ai des jerrycans en attente dans lesquels je peux toujours puiser (ou emporter) si nécessaire.
Je ne cherche pas à convaincre. Mais mes essais de tout électrique n'ont jusqu'ici JAMAIS été concluants, les limitations d'utilisation étant pour moi un carcan. Si je mets 100 ou 200.000 EUR dans une voiture, ce n'est pas pour devoir intellectualiser l'utilisation que je vais en faire.
C'est cela la force de ces entreprise innovantes. Les "convaincus" sont meilleurs prescripteurs que les commerciaux ! Jamais un vendeur de chez Mac ou Lambo n'a jamais essayé de me faire croire qu'il tentait de me vendre une familiale...
Quant à mon "aventurisme" automobile, c'est par exemple d'aller faire des épreuves à l'autre bout de l'Europe avec des anglaise des années 50 ou 60... sans AUCUNE aptitude mécanique . Ce n'est pas de l'apprentissage "sur la tas", mais "sous le tas" (de me... dans ces instants ).
C'est à l'aune de cette seule vision personnelle que je me permets de douter de la viabilité PRESENTE de l'avion électrique.
Philippe Warter confirme par son exemple que pour s'affranchir de ces limitations, il faudrait complètement repenser l'avion de loisir en termes de propriété/utilisation. Mais c'est un débat qui dépasse de très loin e seul "avion électrique".
Sur la souplesse d'utilisation d'une Tesla, je pourrai avoir des arguments de presque mauvaise foi :
Si je dois partir précipitamment loin impromptu, je fais comment si la voiture commence tout juste sa charge ?
Quand je pars le nez au vent vers telle destination, puis change en cours de route sous l'inspiration du moment, je me vois mal revoir mes envies selon l'implantation ou non de stations de recharge.
Argument suprême : Si me femme décide tout à l'heure qu'elle a envie d'aller acheter des chaussures à Milan cet après-midi, je n'ai pas à me préoccuper du niveau ni temps de charge. Où que je sois, en 5 minutes, j'ai fait le plein et nous sommes en route. Et si au retour nous voulons nous faire le plus de petits cols, je trouverai toujours des endroits où faire le plein sans avoir à trop chercher. Cf:"Ce que femme veut, Dieu le veut..."
Je redis que je n'évoque ici que MES critères. Je sais qu'ils sont atypiques.
Je traverse l'Europe pour raison professionnelles ou pour mon plaisir, "bouffant" des kilomètres (je suis allé à Prague juste pour dîner avec une amie, traversé la France rien que pour déposer une rose sur le pas de la porte de la femme que j'aime, etc...).
Je me moque totalement de l'économie de tel ou tel engin. Sans quoi je n'aurais jamais utilisé au quotidien par exemple un V10 8,3L... La consommation ne m'intéresse qu'en rapport à la taille du réservoir, et donc de l'autonomie qui en résulte.
Je n'ai jamais eu de voiture à mazout ( quelle hôrrrrreur ). Si j'ai besoin de couple, le bon gros V8 de mon SUV y pourvoie.
Dans tous ces cas, si j'ai besoin de ravitailler, je le fais au plus près, qu'il s'agisse de la petite station-service ou du supermarché local. Et j'ai des jerrycans en attente dans lesquels je peux toujours puiser (ou emporter) si nécessaire.
Je ne cherche pas à convaincre. Mais mes essais de tout électrique n'ont jusqu'ici JAMAIS été concluants, les limitations d'utilisation étant pour moi un carcan. Si je mets 100 ou 200.000 EUR dans une voiture, ce n'est pas pour devoir intellectualiser l'utilisation que je vais en faire.
C'est cela la force de ces entreprise innovantes. Les "convaincus" sont meilleurs prescripteurs que les commerciaux ! Jamais un vendeur de chez Mac ou Lambo n'a jamais essayé de me faire croire qu'il tentait de me vendre une familiale...
Quant à mon "aventurisme" automobile, c'est par exemple d'aller faire des épreuves à l'autre bout de l'Europe avec des anglaise des années 50 ou 60... sans AUCUNE aptitude mécanique . Ce n'est pas de l'apprentissage "sur la tas", mais "sous le tas" (de me... dans ces instants ).
C'est à l'aune de cette seule vision personnelle que je me permets de douter de la viabilité PRESENTE de l'avion électrique.
Philippe Warter confirme par son exemple que pour s'affranchir de ces limitations, il faudrait complètement repenser l'avion de loisir en termes de propriété/utilisation. Mais c'est un débat qui dépasse de très loin e seul "avion électrique".