Le forum des pilotes privés

On a déjà du mal à trouver des mécanos d'aviation légère pour nos ateliers, c'est pas étonnant qu'ils ne se bousculent pas pour rentrer à l'OSAC.

Y'a des postes inspecteur aviation légère ouverts. Postule, ils ont du mal à recruter, malgré des conditions plus qu'acceptables.

Je suis contacté 2 à 3 fois par an par un cabinet de recrutement pour un de ces postes (ils ont toujours pas compris que j'ai pas de licence de mécano, mais c'est un autre débat).

Manu

ambassadeur a écrit:une Part.66 ne veut rien dire!

Inspecter un avion "léger" nécessite de l'expérience, de la polyvalence technique/technologique et de la culture en la matière.

Un mécanicien, ex. militaire, spécialisé dans l'hydraulique sur un Transall (par exemple), ne sait pas de quoi il parle lorsqu'il est censé contrôler un avion de tourisme.

Ben, la description correspond assez à l'inspecteur qui me délivre le renouvellement du CNSK de mon 4S et je peux garantir qu'il sait ce qu'est un avion de tourisme !!! C'est aussi l'avis de tous ceux qui le connaissent dans la galaxie MCR

Bien sur que certains connaissent et ils sont majoritaires, je ne généralise pas.

J'ai tout de même eu à faire à un "inspecteur", certes débutant (!), qui ne savait pas qu'il pouvait exister des avions construit en bois recouvert de toile!!
Un autre qui voulait me faire changer d'hélice car non conforme à la certification, sauf qu'il n'a pas su lire "la Fiche de Navigabilité"!
Un autre qui ne voulait pas signer le CDN parce que la pression des pneus n'était pas inscrite sur les carénages de train.
... etc!

Le problème, c'est aussi la connaissance des textes (EASA/DGAC...) et surtout de l'interprétation qui peut en être faite par les différents inspecteurs de l'OSAC.