Le forum des pilotes privés

JAimeLesAvions a écrit:Pour les accidents relativement récents (2 près de Toussus + celui de Rochefort) les avions n'avaient pas demandé l'information de vol et n'étaient pas en circulation d'aérodrome. Il est très probable qu'avec l'information de vol ils auraient évité l'accident.

Les vols effectués selon les règles de vol à vue posent des risques continus de collision lorsque les pilotes emploient le principe voir et éviter comme unique moyen d'évitement des collisions. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est dans un rapport d'accident.

Ne pas avoir de transpondeur, pourquoi pas, mais si on a un transpondeur et la radio, c'est vraiment dommage de ne pas demander l'information de vol. C'est une sécurité supplémentaire. Ce n'est pas une garantie, le service n'a pas l'obligation de vous surveiller en classe G, mais si le risque est repéré, vous serez prévenus.

Non mais vous ne comprenez pas, l' absence de GPS et de transpondeur, la Rolex au poignet, le casque en cuir et l' écharpe dans le vent de l' hélice, ça fait beaucoup plus "classe" au bar du club pour deux ou trois de ce forum.

Un jour ils s' emplafonneront une famille entière mais ils en ont rien à foutre, il faut soigner leur image de Rambo des airs...

Philippe Warter a écrit:Pas mal d'aviateurs du dimanche ont quand même une mentalité de fouille-merde.

Deux pilotes pros, avec des milliers d'heures de vol, pilotant un très gros porteur, avec des centaines de passagers, perdent un moteur, au sens littéral, au dessus de l'Atlantique, sans trop savoir quels sont les dégâts collatéraux sur la structure.
Ils gèrent parfaitement le pilotage, le déroutement, l'atterrissage. Pas une égratignure chez les humains, pas un pet de plus sur l'avion.
Et on met en cause leur phraséologie!

En ce qui me concerne, mon choix est tout fait : je préfère un pilote qui ne dit pas un mot à la radio et qui me ramène au sol avec son avion en panne, à celui qui raconte sa vie réglementairement et qui part en vrille définitive avec un avion en parfait état.

A la décharge des petits pilotes, on les emmerde tellement avec la réglementation, la (nouvelle) phraséologie par exemple, qu'ils en viennent à penser que c'est l'essentiel.

Et non, ça reste le pilotage.

Peut être qu'il se pose simplement la question du pourquoi? des éléments non maitrisés par nous simple pilotaillon PPL face à la complexité du pilotage de gros porteur? sans forcément chercher la petite bête mais juste comprendre?

JAimeLesAvions a écrit: Cependant le risque actuel est principalement les modèles réduits plus ou moins télécommandés qu'on appelle drones. Pour ceux là la détection visuelle est très difficile et on en voit régulièrement en infraction  à plus de 500ft sol.

Je confirme, passé à moins de 10m d'un drone en très longue finale, hauteur estimé environ 2000 ft...

Discussion de petits baigneurs (comme d'hab).
Evidemment pan pan ou mayday, ça arrive pas souvent en aéroclub... vu que ça se termine au tas avant même d'avoir appuyé sur la pédale du micro.

En ligne, on utilise plus souvent la "chose", et on est deux devant.

En général, l'histoire se passe ainsi /
Gong ! et affichage du voyant ad-hoc, suivi de la bardée de jurons du "journal de bord", un tabloid qui n'annonce que des potins.
Ensuite, Merd..., (enregistré au CVR), et si c'est moi, je pense à mon cheval (la pauvre bête va m'attendre), donc faudrait que je me démerde à pas dérouter....
Ensuite, ben on pilote et quand on perd une soupière, ça va descendre, et faut pas emplafonner la planète si on survole des parpaings. J'ai du pot, c'est souvent de la flotte à perpète !
Enfin on cause, pan pan, ou mayday, le mayday donnant une priorité absolue. Le reste est davantage "informatif", du style "minimum fuel" quand on arrive à CDG et qu'on est à la bourre cause météo. Ca donne pas une priorité pour autant...

De toute façon, en cas de coup dur, les contrôleurs percutent vite, alors le reste ....

Philippe Warter a écrit:Pas mal d'aviateurs du dimanche ont quand même une mentalité de fouille-merde.

Euh......... Philippe, bien qu'il m'arrive parfois de voler aussi le samedi, je pose juste la question, ne me l'étant jamais posée avant.

Si demain ca m'arrive, qu'est-ce que je dois dire .... C'est pas grave.

Une autre question, Est-ce qu'un Mayday non suivi d'accident, entraine forcement une enquete des instances pensantes et dirigeantes (gendarmerie, DGAC, ...) une fois posé ?

foxalpha a écrit:Une autre question, Est-ce qu'un Mayday non suivi d'accident, entraine forcement une enquete des instances pensantes et dirigeantes (gendarmerie, DGAC, ...) une fois posé ?

Non. Je constate que ce questionnement existe aussi outre-Atlantique et je ne comprends pas pourquoi. Si on est resté dans le respect des règles de l'air, que l'on a bien planifié sa nav, que l'on a bien pris les renseignements météorologiques etc., bref qu'on a été "by the book", pourquoi aurions nous quelque chose à craindre? Il arrive que la faute soit à pas de chance. Si on planifie une nav en dépit du bon sens avec une météo pourrie à l'arrivée et que l'on est obligé de demander de l'aide pour faire une percée en VFR, c'est une autre histoire.

J'ai fait deux atterrissages d'urgence en l'espace de 6 mois dont un sur une grande plateforme française où ils ont arrêté tous les mouvements le temps de mon arrivée et atterrissage. J'ai été accueilli par la BGTA, les pompiers et les agents de pistes. Petit entretien avec les gendarmes, même chose pour ma passagère. On m'a demandé d'appeler le BEA qui voulait me parler. Et ça s'est arrêté là. Dans l'autre cas pas de comité d'accueil à part les pompiers.

My 2 cents :
voir et éviter c'est bien, mais c'est une technique à part entière. Il ne suffit pas de poser ses yeux dehors et de bouger la tête pour voir la menace.
Les militaires ont une formation bien particulière au cours de leur formation.
Or, pour les pauvres petits PPL, cette technique de quadrillage n'est pas enseignée autant que je me souvienne.

Cela ne les a pas empêché d' emplafonner un ULM

Nav en RP. Le contrôle me signale un trafic en route opposé même altitude non identifié.

J'allume mes feux et c'est lorsqu'on l'a croisé que j'ai vu l'hélico au bout de mon aile droite.

J'annonce et je remercie le contrôle. J'en parle avec mon pax. Sa réponse: A ma décharge, je ne pouvais pas le voir puisque je regarde l'I-PAD!!!!

Je l'aurais bouffé!!!!

Même chose pour moi à La Rochelle la semaine dernière, sans transpondeur ni radio il y aurait quelques morts de plus chaque année, une collision en voiture on s'en sort en avion non.

Tontonlyco a écrit:Non mais vous ne comprenez pas, l' absence de GPS et de transpondeur, la Rolex au poignet, le casque en cuir et l' écharpe dans le vent de l' hélice, ça fait beaucoup plus "classe" au bar du club pour deux ou trois de ce forum.

Un jour ils s' emplafonneront une famille entière mais ils en ont rien à foutre, il faut soigner leur image de Rambo des airs...

Tataliquette, tu deviens grossier.
A ton age, mauvais pour tes artères.

Tontonlyco a écrit:Même chose pour moi à La Rochelle la semaine dernière, sans transpondeur ni radio il y aurait quelques morts de plus chaque année, une collision en voiture on s'en sort en avion non.

Une belle sottise, que tu as écrite là.

C'est pourtant la triste vérité, Bourbonné, le pourcentage de survivants à une collision en avion n'a rien à voir avec celui d'une voiture.

Tontonlyco a écrit:C'est pourtant la triste vérité, Bourbonné, le pourcentage de survivants à une collision en avion n'a rien à voir avec celui d'une voiture.

C'est clair. Ca n'a rien à voir.