Gilles131 a écrit:Pas de bol, l'AU2GN, le plus performant pour la tenue en température, l'était le moins pour la propagation des criques, ce qui avait quelque peu échappé aux concepteurs.
C'est un énorme mensonge... La réponse est dans l'essai de "résilience", qui donne 5% pour l' AU2GN (2618), et 4% pour l'AU4G1 T651 (2024). Et il va de soi que si vous traitez l'AU2GN en équivalence (T3 à T8), vous gagnez en résilience (jusque 11 % d'allongement lui aussi, mais Rpe supérieure).
L'élaboration d'un longeron de pale de "Djinn" se fait par extrusion (C'est le profil NACA 0018), incluant logement de barre tungstène de contrepoids, queue d'aronde pour centrage du bord de fuite et rainures semi-circulaire pour le logement des "clefs" de bord de fuite...
Puis une autre reprise du profilé "extrudé" était réalisée par "repoussage", sur un mandrin expansible, c'est la partie tubulaire cylindrique du pied de pale...
A cause du gaz chaud circulant dans le bord d'attaque, mais d'un bord de fuite en "nida" aluminium qui reste froid, la pale de "Djinn" subit des effets de dilatation, c'est le pourquoi du jeu entre bord d'attaque et bord de fuite, puis une retenue globale par la flexion (arcboutement des parties assemblées). Le gaz prélevé sur le compresseur de l'artouste est à 600°C (presque la TIT)... En vol, le bord d'attaque est aux environ des 250/300°C à l'emplenture... Ce qui fait d'ailleurs que la polaire du "Djinn" s'améliore avec l'altitude et les basses températures.
Et du fait du procédé d'obtention et des contraintes, on peut aisément exposer que ce duralumin là, n'est pas plus exposé à la crique que le 2024 T651... Qu'il se comporte mieux à chaud.
Peut-être que concorde chauffait pas assez en fait...