Page 3 sur 3

Re: Concordoeing?

MessagePosté: Jeudi 5 Octobre 2017 17:13
de popele3
Bee Gee a écrit:
gma a écrit:.......

Vous vous meprenez... Je crois que les 15 TU 144 réellement en service jusque 1999 ont fait plus de vol que tous les concordes réunis. La différence est qu'ils ont essentiellement transporté du courrier.


On le sait naturellement ....  ça dû leur faire cher le kg de courrier transporté !

C'est pour ça qu'AéroFlot devait être reprise par l'Air Liquide, mais le projet a coulé faute de liquidités.

Re: Concordoeing?

MessagePosté: Jeudi 5 Octobre 2017 17:16
de Gilles131
Image

Re: Concordoeing?

MessagePosté: Jeudi 5 Octobre 2017 19:24
de gma
Gilles131 a écrit:Pas de bol, l'AU2GN, le plus performant pour la tenue en température, l'était le moins pour la propagation des criques, ce qui avait quelque peu échappé aux concepteurs.


C'est un énorme mensonge... La réponse est dans l'essai de "résilience", qui donne 5% pour l' AU2GN (2618), et 4% pour l'AU4G1 T651 (2024). Et il va de soi que si vous traitez l'AU2GN en équivalence (T3 à T8), vous gagnez en résilience (jusque 11 % d'allongement lui aussi, mais Rpe supérieure).

L'élaboration d'un longeron de pale de "Djinn" se fait par extrusion (C'est le profil NACA 0018), incluant logement de barre tungstène de contrepoids, queue d'aronde pour centrage du bord de fuite et rainures semi-circulaire pour le logement des "clefs" de bord de fuite...
Puis une autre reprise du profilé "extrudé" était réalisée par "repoussage", sur un mandrin expansible, c'est la partie tubulaire cylindrique du pied de pale...

A cause du gaz chaud circulant dans le bord d'attaque, mais d'un bord de fuite en "nida" aluminium qui reste froid, la pale de "Djinn" subit des effets de dilatation, c'est le pourquoi du jeu entre bord d'attaque et bord de fuite, puis une retenue globale par la flexion (arcboutement des parties assemblées). Le gaz prélevé sur le compresseur de l'artouste est à 600°C (presque la TIT)... En vol, le bord d'attaque est aux environ des 250/300°C à l'emplenture... Ce qui fait d'ailleurs que la polaire du "Djinn" s'améliore avec l'altitude et les basses températures.

Et du fait du procédé d'obtention et des contraintes, on peut aisément exposer que ce duralumin là, n'est pas plus exposé à la crique que le 2024 T651... Qu'il se comporte mieux à chaud.

Peut-être que concorde chauffait pas assez en fait... Image

Re: Concordoeing?

MessagePosté: Jeudi 5 Octobre 2017 19:26
de Gilles131
Tu aurais dû leur expliquer ça à l'époque!

Re: Concordoeing?

MessagePosté: Jeudi 5 Octobre 2017 19:30
de gma
Gilles131 a écrit:Tu aurais dû leur expliquer ça à l'époque!


Mais... Ils savaient... Et très bien... D'où leur choix...Image

Re: Concordoeing?

MessagePosté: Jeudi 5 Octobre 2017 21:02
de Manu
aviateur bourbonnais a écrit:Ils ont tout de même verrouillé le survol de leur territoire.

En vol supersonique uniquement, comme tous les pays. Seule l'URSS l'autorisait, et encore uniquement au dessus des zones inhabitées.

Manu

Re: Concordoeing?

MessagePosté: Jeudi 5 Octobre 2017 21:59
de Gilles131
gma a écrit:Mais... Ils savaient... Et très bien... D'où leur choix...

Ce n'était pas les zones "chaudes" qui criquaient...

Re: Concordoeing?

MessagePosté: Vendredi 6 Octobre 2017 19:51
de gma
Gilles131 a écrit:
gma a écrit:Mais... Ils savaient... Et très bien... D'où leur choix...

Ce n'était pas les zones "chaudes" qui criquaient...


On s'en doute... C'est là que le métal voit sa maléabilité accrue, donc le "A"... Au détriment de "Rpe" d'ailleurs. Pour imager, remarquez l'absence de criques dans un creuset de métal fondu et la capacité du verre trempé à n'en supporter aucune. Eh bien c'est pareil pour un alliage peu résilient à froid lorsque vous le chauffez... Il supporte mieux les contraintes alternées (les criques sont l'émanation d'une contrainte alternée).