Le forum des pilotes privés

Bonsoir,

une petite question par curiosité intellectuelle: le brevet ULM français est-il valide en Europe (exemple: Allemagne, Autriche, Italie).

Merci d'avance pour vos lumières à ce sujet!

PC

Ces renseignements sont disponibles sur les sites des fédérations ulm, sinon  sur le site de l'EMF (european microlight federation.) C'est en mode Brexit, mais je suppose que vous dominez le sujet.

Il n'est pas valable en Suisse.

Cool! Merci, Philippe!

Bonne journée,

PC

Regardez aussi ce document de la EMF qui est régulièrement remis à jour :

http://emf.aero/wordpress/wp-content/up ... urope1.pdf

Bons vols,
Luciano

Merci Luciano!

PC

Le brevet ULM français est dans tous les cas que je connais valable sur un ULM français utilisé à l'étranger si l'utilisation de l'ULM en question est autorisé, ce qui dépend des pays, certains pays disent non, d'autres demandent de payer une redevance, d'autres demandent une autorisation. Les liens sont plus haut.  (Sans vouloir donner de mauvaises idées, j'ai l'impression que certains de pilotes de 3 axes français font passer pour des avions OACI sans difficulté dans certains pays.)

Je ne connais aucun exemple de pays étranger qui accepterait un ULM identifié en France tout en exigeant une licence ULM locale (l'aptitude en langue anglaise étant une autre question).

Je ne connais pas non plus d'exemple de pays étranger qui accepterait une licence ULM française pour piloter un ULM immatriculé/identifié dans le pays en question. Ce qui fait qu'il faut passer la licence ULM du pays en question pour y louer un ULM, et je ne connais aucun pays où le passage de la licence soit aussi simple qu'en France.


- Le brevet ULM français est-il valable sur un ULM étranger utilisé en France? Comme c'est une question que tu n'a pas posée je n'ai pas cherché la réponse, mais il se semble que j'ai vu quelque chose de la DGAC sur le sujet.

"Je ne connais pas non plus d'exemple de pays étranger qui accepterait une licence ULM française pour piloter un ULM immatriculé/identifié dans le pays en question. Ce qui fait qu'il faut passer la licence ULM du pays en question pour y louer un ULM, et je ne connais aucun pays où le passage de la licence soit aussi simple qu'en France."

En fait c'était ça ma question: la possibilité (ou non) de voler dans un pays européen tiers sur un ULM immatriculé dans ce pays, avec une licence ULM française. Donc, probablement pas, en fait...

PAPATANGOCHARLIE a écrit:"Je ne connais pas non plus d'exemple de pays étranger qui accepterait une licence ULM française pour piloter un ULM immatriculé/identifié dans le pays en question. Ce qui fait qu'il faut passer la licence ULM du pays en question pour y louer un ULM, et je ne connais aucun pays où le passage de la licence soit aussi simple qu'en France."

En fait c'était ça ma question: la possibilité (ou non) de voler dans un pays européen tiers sur un ULM immatriculé dans ce pays, avec une licence ULM française. Donc, probablement pas, en fait...

Non mais il y a des clubs notamment en Belgique qui ont des Ulm immatriculés français qu'on peut louer sans problèmes histoire de visiter certains coins pour autant qu'on soit quelque peu qualifié sur le type.

PAPATANGOCHARLIE a écrit:
En fait c'était ça ma question: la possibilité (ou non) de voler dans un pays européen tiers sur un ULM immatriculé dans ce pays, avec une licence ULM française. Donc, probablement pas, en fait...

C'est le principe même de la différence entre des règles nationales vs EASA.
Avec une licence nationale et un ULM immatriculé dans ce même pays, tu peux voyager partout (on ne s'en prive pas) mais avec, pour certains pays, des demandes d'autorisations (cf supra)

Concrètement, ça favorise le principe des ULM propriétaires par rapport aux machines de club puisqu'avec ma licence nationale, c'est NIET ailleurs pour des locations.
Ceci dit, toujours aussi concrètement, je ne pense pas passer plus de 4 ou 5 heures par an en demandes d'autorisations alors que je peux passer 15 à 20 frontières différentes annuellement.
La paperasse étant toujours la même, on ressort les mêmes courriels et l'affaire est jouée.
Bref, liberté (toute relative) et souplesse ne sont pas nécessairement des synonymes et ta réflexion montre clairement l'avantage du certifié EASA sur l'ULM dans ce contexte précis de location.
Marc

Ok.

Et donc avec ta licence EASA belge (ou française), il t'arrive souvent de louer un avion I en Italie ou G en Grande-Bretagne (sans instructeur local à bord bien entendu)?

En ce qui me concerne, jamais. Je ne sais même pas si une possibilité existe, et où.
Pour une raison bien simple, lorsque je m'y rends, en avion ou ulm, c'est avec un aéronef immatriculé dans mon pays d'origine, et je ne cherche pas à un louer un autre, puisque j'ai déjà tout ce qu'il me faut.
En fait, avion ou ulm, en dehors du nombre de places, l'usage est exactement le même. On monte dedans en France, on passe une (ou plusieurs) frontières, on se pose, on fait ce qu'on a à faire (tourisme, travail), et on fait le chemin inverse.

Personne sur ce forum n'a jamais loué un avion à l'étranger avec immatriculation du pays de location? Moi pas puisque je fais comme toi avec mon appareil.
On ne discute pas de vol de contrôle avec instructeur, bien sûr.
Marc

Marc B a écrit:Personne sur ce forum n'a jamais loué un avion à l'étranger avec immatriculation du pays de location? .............

Si, aux Etats-Unis (chez un FBO, après le traditionnel "check ride" et production de la licence U.S fraîchement délivrée par équivalence. Mais ce n'est pas le sujet.

Leon Robin a écrit:

Marc B a écrit:Personne sur ce forum n'a jamais loué un avion à l'étranger avec immatriculation du pays de location? .............

Si, aux Etats-Unis (chez un FBO, après le traditionnel "check ride" et production de la licence U.S fraîchement délivrée par équivalence. Mais ce n'est pas le sujet.

En effet, mais c'étaient des avions. Avec équivalence et un tour de piste avec instructeur qui avait vite vu si  vous entriez dans ses critères on pouvait louer des Cessna en Alaska et ailleurs aux USA sans problèmes. J'en ai bien profité. Mais l'ulm avec ses règlementations disparates, ses spécificités nationales jalousement gardées empêche tout cela. Même en Europe c'est la foire de pays à pays. On ne veut pas de contraintes mais une liberté presque totale. Cela coince forcément.