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exercices en DR221

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Re: exercices en DR221

Messagede electro le Jeudi 27 Septembre 2007 09:20

mermoz01 a écrit:Pour essayer de résumer, si on le fait plus vite, on fait un debut de renversement, si on le fait un peu moins vite, on part en vrille.

J'ai bon ou j'ai encore tout faux ?

Edit : "un peu moins vite" = "avec un peu plus d'incidence"


Je ne pense pas que la manoeuvre décrite se rapproche de quelque manière que ce soit du renversement, pour des raisons déjà données par Léon et par Jérôme Delabre :

1/ Le renversement commence par un facteur de charge élevé (3 à 3.5 G) visant à placer le plus vite possible l'avion sur la verticale.
2/ Une fois établi sur une trajectoire verticale, le pilote réduit l'incidence quasi totalement pour annuler toute portance (sinon, l'avion ne restera pas sur sa trajectoire verticale) : il le fait en donnant un coup de manche vers l'avant.
3/ lorsque la vitesse est aux environs de 70-80 kmh, il met le palonnier à fond à gauche ou à fond à droite : du fait de la taille énorme de la dérive des avions de voltige et parce que les surfaces de contrôle sont violemment soufflées par le moteur qui est resté plein gaz, l'avion tourne rapidement sur son axe de lacet : il doit tourner sur une envergure d'ailes si mes souvenirs sont bons.
4/ l'avion redescend à la verticale.
5/ la vitesse augmente très rapidement
6/ ressource souple à 3.5 G.

Dans le cas de la figure décrite au début de ce topic, l'idée n'est pas d'être à incidence zéro, ni d'être à la verticale, ni d'exploiter l'avion sur sa trajectoire balistique, ni de laisser l'avion prendre beaucoup de vitesse dans la dernière partie de la manoeuvre (donc, aucun des éléments du renversement) mais simplement d'avoir la vitesse la plus basse possible pour virer avec le rayon de virage le plus étroit possible, le tout sans risquer de décrocher. Pour ne pas risquer de décrocher, il faut surveiller son incidence. Comme on n'a pas d'incidomètre (on en revient à notre discussion du milieu du topic), on gère son incidence au poignet en faisant attention à ne pas chercher à retenir le nez de l'avion en l'air lors du virage à faible vitesse : il faut donc laisser le nez de l'avion descendre à son rythme. Or, puisque le nez baisse, si on commence la maoneuvre en pallier à faible vitesse, l'avion va inévitablement s'engager dans un virage descendant qui peut être dangereux si on n'est pas haut. Pour éviter cela, le plus simple est de se donner un peu de marge en commençant la manoeuvre avec le nez le plus haut possible de manière à ne perdre dans la manoeuvre que l'altitude qu'on aura préalablement gagnée en mettant le nez haut.

Enfin, je ne vois pas le risque de vrille non plus : si on surveille la symétrie de l'avion, le pire qui puisse arriver est un décrochage (si le pilote ne laisse pas le nez de l'avion redescendre à son rythme), mais si l'avion vole symétriquement, il n'y aura pas de vrille.
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