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Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Jeudi 8 Juin 2017 09:05
de Manu
D120 a écrit:Je suis surpris de cette affirmation. [...]

Je t'avoue que c'est pas moi qui suis ce sujet, j'ai pas plus de détails que ça.

On a envoyé le dossier cette semaine aux Douanes, on attend leur retour.

Manu

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Jeudi 8 Juin 2017 09:10
de arogues
gma a écrit:
Maverick F-PBUG a écrit:Je disais ça rapport à un gars qui est venu une fois pour des renseignements, il nous avait à peine dit bonjour qu'il parlait déjà du RI et les statuts au lieu de nous causer avion

on s'est dit que c'était un preneur de tête que c'était pas pour nous et on l'a envoyé en face ...ça nous a fait marrer

on est plutôt une bande de potes, on gère le club comme on peut et on ne pourrait pas faire si on était beaucoup plus nombreux alors on ne limite pas les entrées mais on trie un peu quand même ...disons par affinités Image


Si ça se trouve, le gars c'était "Arogues"...Image

Non... Et je n'ai pas dit que je ne disais pas bonjour et que demandais cela en premier. De plus, comme certains ici, j'ai largement assez à faire avec mon club...

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Jeudi 8 Juin 2017 09:13
de Haflinger
Delépine a écrit:L'aéro-club monomembre exploitant un avion monoplace paraît décidément la meilleure solution.


+1

et sans reglement interieur ni statuts, et ne parlons meme pas de bureau et de president

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Jeudi 8 Juin 2017 10:37
de Max89000
cactus78 a écrit:Je ne vois pas en quoi demander Les statuts du club est négatif ? En général, quand on visite un aéroclub, on n'y va pas 40 fois avant de s'inscrire pour demander au chasue fois une chose de plus, on y va une voire 2 fois, donc ça ne me paraît pas illogique de demander Les statuts dés La première visite. Que Le président/secrétaire.. n'ait pas Les statuts sous la main directement je peux comprendre, Mais dans ce cas il Les envoie par mail. Chez nous c'est ça, quand tu t'inscris on t'envoie par mail Les statuts + le règlement intérieur (que peu de pilotes ont lu entièrement, ce qui est dommage car il y a certains points réglementaires où le club est plus strict que La règlementation en vigueur).


chez nous pas besoin de demander, toutes personnes qui entre dans le bureau du club poser une question repart avec le RI, les statuts et une doc de promo Image

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Jeudi 8 Juin 2017 10:59
de Tontonlyco
Haflinger a écrit:
Delépine a écrit:L'aéro-club monomembre exploitant un avion monoplace paraît décidément la meilleure solution.


+1

et sans reglement interieur ni statuts, et ne parlons meme pas de bureau et de president


Parfois y a encore la présidente qui gueule.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Samedi 10 Juin 2017 11:33
de Carrier
Je vais sur Wingly et je lis :
https://fr.wingly.io/media/doc/fr/20160 ... onnage.png
Ensuite, je regarde les propositions de vols et par qui.
Apparemment, beaucoup de PPL proposent du voyage, alors que ça paraît impossible, si on s'en tient à supra.
De même, les seuls vols possibles pour un PPL, vols qui devraient être au standard des vols découverte (moins de 31 minutes et moins de 41 km), paraissent longs au vu des circuits et paysages proposés.
J'ai bien compris ? Quelle est la position juridique du site qui aide peut-être à une commission d'infraction ?

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Samedi 10 Juin 2017 11:56
de Tenareze
Pour ajouter une couche sur la destinite et des conditions anticycloniques, je pense que si vous avez du faire demi-tour ou renoncer au vol à cause des conditions météo un certain nombre de fois, vous ne prendriez pas des passagers payants vers une destination désignée. Avec la société litigieuse actuelle il me semble doublement risqué.
En mars dans des bonnes conditions météo mais anticycloniques j’ai voulu amener ma femme pour quelques jours à Bilbao. Tout allait bien jusqu’à Biarritz où la visibilité commençait à se réduire sauf on top. Bêtement j’ai poursuivi et a tenté de descendre en dessous de la couche sur la mer, pas d’obstacles hein. Je me suis faire peur et je suis remonté pour retourner à Biarritz. En fait j’étais tellement secoué mentalement que j’ai décidé de rentrer à la maison le lendemain.
Ce n’est pas la première fois que j’ai du faire du VSV et je ne mettrais jamais un inconnu dans une situation pareille.
Ma femme était un peu déçue mais compréhensive surtout lorsque je lui ai montré le rapport ci-dessous dans un ancien numéro d’Info-Pilote - même conditions de mois de mars, même type de pilote.
Nous avons payé deux nuits d’hôtel pour rien, mais eux sont DCD.
Simon
Image
Perte de contrôle

L’avion, un PA 28, effectue le vol Lessay (Manche)-Saint-Pierre-d'Oléron au niveau de vol 45, le 29 mars 1999. Le pilote, 75 ans, TT de 1955, 1 250 heures de vol, toutes sur le type et 6 heures 30 dans les trois mois précédents, ainsi que ses passagers, doivent y retrouver d'autres équipages provenant également de Lessay. Au travers de La Rochelle, ils rencontrent des conditions météorologiques difficiles : des entrées maritimes altèrent fortement la visibilité, du sol jusqu’à 1 500 pieds. L’avion descend jusqu’à 1 000 pieds, puis remonte à 1 600 pieds environ. Il survole alors la cote nord de l’Ile de Ré. L’avion descend à nouveau, passe à la verticale du phare de Chassiron, vire à droite, et percute le sol. L’aéronef est détruit, les occupants sons tués. Au moment de l’accident, les conditions météorologiques évaluées par les enquêteurs donnaient une visibilité de 3 km, avec de la brume, 8/8 de stratus, base entre 300 et 600 pieds, sommet entre 1 200 et 1 500 pieds. Le pilote ne possédait aucune expérience du vol sans visibilité. Les trajectoires ont été reconstituées à partir des enregistrements radar. Selon le BEA, il est possible que le pilote ait pris la décision de poursuivre son vol en tenant compte des indications de son GPS, ou en tentant de descendre par des trous dans la couche de stratus, trous au travers desquels il pouvait voir le sol. En tout état de cause, l'insistance à vouloir atteindre l'objectif au lieu de décider un déroutement face à l’aggravation des conditions météorologiques a été à l’origine de l’accident
Commentaire
1) Les pilotes doivent se convaincre que le GPS ne se révèle d'aucun secours lorsqu'il s'agit d'abord de piloter l’avion aux instruments, sans références extérieures. Il peut même donner au pilote un faux sentiment de sécurité.2) L’entraînement pour le PPL comporte un minimum d'initiation ou pilotage aux instruments, à contrôler lors du test en vol. Minimum pour se tirer d'un mauvais pas. C’est un progrès. Mais cette technique – faut-il le rappeler ? – demande à être entretenue régulièrement.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Samedi 10 Juin 2017 14:38
de hugomoto
Carrier a écrit:Je vais sur Wingly et je lis :
https://fr.wingly.io/media/doc/fr/20160 ... onnage.png
Ensuite, je regarde les propositions de vols et par qui.
Apparemment, beaucoup de PPL proposent du voyage, alors que ça paraît impossible, si on s'en tient à supra.
De même, les seuls vols possibles pour un PPL, vols qui devraient être au standard des vols découverte (moins de 31 minutes et moins de 41 km),  paraissent longs au vu des circuits et paysages proposés.
J'ai bien compris ? Quelle est la position juridique du site qui aide peut-être à une commission d'infraction ?


Je ne suis pas un inconditionnel du co- avionnage, laissons le propriétaire de l'aéronef en décider. ( Aeroclub ou privé)
Mais ne confondons pas vol decouverte réalisé au titre et au bénéfice de l'aéroclub avec ses contraintes, et vol à coût partagé que tout PPL peut effectuer.
Hugues

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Samedi 10 Juin 2017 20:08
de Tontonlyco
Tenareze a écrit:En mars dans des bonnes conditions météo mais anticycloniques j’ai voulu amener ma femme pour quelques jours à Bilbao. Tout allait bien jusqu’à Biarritz où la visibilité commençait à se réduire sauf on top. Bêtement j’ai poursuivi et a tenté de descendre en dessous de la couche sur la mer, pas d’obstacles hein. Je me suis faire peur et je suis remonté pour retourner à Biarritz.


Oui l' anticyclonique en air humide est beaucoup plus vicieux qu'une situation dépressionnaire où l'on sait où et  quand le front va passer et dont la traîne est parfaitement volable.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Dimanche 11 Juin 2017 02:18
de despegue
Accident analogue : https://www.bea.aero/docspa/1998/f-hf98 ... 980514.pdf
Note : cet avion était piloté par le fils d'un restaurateur célèbre. Il était accompagné de son épouse, la fille aînée d'un acteur célèbre de cinéma, et d'un couple, un céramiste et une artiste peintre.
D'où la raison de ce tragique déplacement : la visite du musée Guggenheim de Bilbao ...

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Dimanche 11 Juin 2017 05:32
de Splitcat
Concrètement il se passe quoi dans ce genre d'accidents ?
Le pilote perd les références visuelles, puis le contrôle ?

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Dimanche 11 Juin 2017 09:15
de Tenareze
En simulation (FS par exemple) on peut obtenir une idée. Une erreur d’interprétation de l’horizon artificiel est souvent irrattrapable. En vrai, des sensations de vertige compliquent la situation. C’est reconstitué dans cette vidéo (après 12’) en anglais.
https://www.youtube.com/watch?v=W0lWsqAwYwY
Simon

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Lundi 26 Juin 2017 10:27
de Delépine
Tenareze a écrit:En simulation (FS par exemple) on peut obtenir une idée. Une erreur d’interprétation de l’horizon artificiel est souvent irrattrapable. En vrai, des sensations de vertige compliquent la situation. C’est reconstitué dans cette vidéo (après 12’) en anglais.
https://www.youtube.com/watch?v=W0lWsqAwYwY
Simon


La notion d'erreur d'interprétation de l'horizon artificiel suppose que la réaction au manche du bon côté ne serait pas un réflexe ?

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Lundi 26 Juin 2017 11:10
de Tontonlyco
Et en plus il y a les horizons qui se mettent à l' équerre au mauvais moment, d' où l' intérêt d' en avoir deux, encore que dans ce cas lequel est le bon, la certitude commence au 3e.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Lundi 26 Juin 2017 12:30
de gma
cactus78 a écrit:J'ai entendu dire que les restrictions françaises venaient d'être abolies. Du coup, a priori coavionnage aligné sur la réglementation européenne... Pourriez-vous infirmer ou confirmer ?


C'est exact, à la demande d'un pilote privé, le conseil d'état a annulé les restrictions demandés par la DGAC, c'est donc la règlementation Européenne qui s'applique.