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Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Dimanche 11 Août 2019 15:44
de Luck
Leon Robin a écrit:
arogues a écrit:Sur le dernier Capital y'a aussi eu un passage sur le coavionnage ...
C'est quand même curieux que les magazines prétendant s'intéresser à l'économie découvrent l'aviation générale à travers cet aspect - certes dans l'air du temps - des activités en "co" quelque chose sans jamais s'être préoccupés auparavant  de l'apport de l'aviation de loisir dans les autres domaines.

Ce qui me dérange  c'est cette exploitation mercantile du travail des bénévoles quand il s'agit des aéroclubs. Prélever 15% (c'est le montant avoué) des vols ainsi effectués sur des avions d'aéroclub me semble indécent - j'assume le terme.

On m'objectera que ces 15% ne sont pas prélevés sur le tarif affiché du club, mais ajoutés. Faire une marge bénéficiaire sur une prestation assurée par un pilote membre d'une association, j'avoue ignorer de quel statut fiscal cela relève. Quand ces organismes prétendent que leur prestation contribue à augmenter l'activité du club, je m'interroge et m'inquiète des possibles conséquences fiscales pour le club dans le cadre de la fameuse "règle des 4 P" régissant l'exonération des impôts commerciaux dont bénéficient les associations sans but lucratif que sont nos clubs. d'autant plus que les tarifs du catalogue de prestations ainsi que du "détail" affiché laissent souvent perplexe quand on les compare au tarif des heures de vol que les clubs annoncent pour les mêmes avions


Et quand je vois que la FFA cautionne cela et l'encourage, je persiste à me demander ce que la fédération dont je suis licencié - et mon club membre - vient faire dans cette galère.

Entendons-nous bien : ceux qui pratiquent le co-avionnage avec leur avion personnel m'indiffèrent. Ce que je conteste, c'est le dévoiement de l'activité bénévole à tes fins commerciales.


Je suis bien d’accord et j’attends avec impatientes les commentaires de chacun lorsqu’il y aura des accidents et donc des procès.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Dimanche 11 Août 2019 19:41
de Manu
Pas mieux.

Du coup toujours interdit chez nous, et personne n'envisage de le remettre en question.

Manu

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Dimanche 11 Août 2019 20:14
de dob
Quand tout un CA, sauf 1, un mien cousin, vote pour, que feriez-vous ?

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Dimanche 11 Août 2019 20:27
de Leon Robin
dob a écrit:Quand tout un CA, sauf 1, mien cousin, vote pour, que feriez-vous ?

Je démissionne et cesse sur l'instant toute activité bénévole. Heureusement, chez nous, la question ne se pose pas, c'est comme dans le club de Manu

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Dimanche 11 Août 2019 21:31
de hugomoto
Je ne vois pas ce qu'il y a d'antinomique entre Wingly et la notion de bénévolat au sein d'un Aeroclub, ni même le rapport.
Les vols decouverte factures par l'aéroclub pourraient être, beaucoup plus à mon sens, sujets à caution. OK, je fais dans la provocation, mais quand même ....
Et que dire, que penser, de la centaine de clubs qui approuvent ?
Et ce que je trouve plus désolant c'est que certains contributeurs à cette rubrique semblent attendre -je n'ose pas dire espérer - un problème pour justifier a posteriori leur position 'je vous l'avais bien dit'. Principe de précaution ?

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Dimanche 11 Août 2019 21:44
de Manu
hugomoto a écrit:Je ne vois pas ce qu'il y a d'antinomique entre Wingly et la notion de bénévolat au sein d'un Aeroclub, ni même le rapport.

C'est juste que le bénévolat sert à mettre à disposition d'une entreprise commerciale les outils qui lui permettent de générer son chiffre d'affaire. C'est quand même un cas unique on une entreprise n'engage aucun moyen pour acquérir, développer et faire fonctionner son outil de travail ,et se contente de prélever une redevance sur le travail de personne qui lui sont totalement extérieures.
hugomoto a écrit:Les vols decouverte factures par l'aéroclub pourraient être, beaucoup plus à mon sens, sujets à caution. OK, je fais dans la provocation, mais quand même ....

Les revenus générés par les vols de découverte tombent ans les caisses du club, et aps dans celles d'un tiers qui n'apporte rien en contrepartie.
hugomoto a écrit:Et que dire, que penser, de la centaine de clubs qui approuvent ?

100 (apparemment) sur combien ?
Et ce que je trouve p
hugomoto a écrit:lus désolant c'est que certains contributeurs à cette rubrique semblent attendre -je n'ose pas dire espérer - un problème pour justifier a posteriori leur position 'je vous l'avais bien dit'. Principe de précaution ?

Aucun espoir, mais plutôt des craintes pour ceux qui auront cédé aux sirènes… Et quel rapport avec un principe de précaution quelconque ? C'est juste un point de vue personnel.

Juste par curiosité, tu t'occupes de quelles tâches dans ton club ?


Manu

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Lundi 12 Août 2019 00:00
de François91
Manu a écrit:C'est juste que le bénévolat sert à mettre à disposition d'une entreprise commerciale les outils qui lui permettent de générer son chiffre d'affaire. C'est quand même un cas unique on une entreprise n'engage aucun moyen pour acquérir, développer et faire fonctionner son outil de travail ,et se contente de prélever une redevance sur le travail de personne qui lui sont totalement extérieures.

Heu, les outils qui lui permettent de générer son chiffre d'affaire c'est son site internet et son staff. C'est comme les sites de petites annonces, les journaux par le passé, les agence matrimoniales, blabla car ou airbnb... Leur job c'est la mise en relation. Après pour faire de l'avion, de la cuisine ou du pédalo..

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Lundi 12 Août 2019 08:11
de hugomoto
Manu a écrit: Juste par curiosité, tu t'occupes de quelles tâches dans ton club ?
Manu
[/quote]
Je suis Secrétaire du Club.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Lundi 12 Août 2019 08:29
de Matthias
Manu a écrit: C'est quand même un cas unique on une entreprise n'engage aucun moyen pour acquérir, développer et faire fonctionner son outil de travail ,et se contente de prélever une redevance sur le travail de personne qui lui sont totalement extérieures.

Manu



C'est pourtant la base de l'économie par l'entremise....qui se porte bien et qui est aussi vieille que le commerce !
Le gars qui connais un gars qui a un trou et un gars qui a un tas de terre...
J'ai cru que tu connaissais, toi qui bosse dans l'aviation.

.... désolé, je m'étais pourtant juré de ne jamais intervenir dans un de ces sujets, mais j'attends toujours le rachat de Wignly par Tinder pour vous faire part de mon opinion !

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Lundi 12 Août 2019 08:39
de Delépine
Le détenteur du trou et celui du tas de terre ont censément le même statut juridique et le même but économique.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Lundi 12 Août 2019 08:42
de Aviathor
Manu a écrit:C'est juste que le bénévolat sert à mettre à disposition d'une entreprise commerciale les outils qui lui permettent de générer son chiffre d'affaire.


S'il n'y avait pas de pilotes, ou que très peu, les clubs n'existeraient pas, les bénévoles n'auraient pas d'endroit où exercer leur talents particuliers et ils seraient donc malheureux et en manque de reconnaissance.

Chaque club est un écosystème fragile où différentes populations dépendent les unes des autres. Il ne faut pas croire que les "bénévoles" le sont par pure bonté de coeur. Ils le sont parce qu'ils y trouvent leur compte d'une manière ou une autre, y réalisent une ou plusieurs passions, cherchent à appartenir à une communauté, cèdent à une envie... Chaque club dépend de l'existence de pratiquants sans lesquels les bénévoles ne pourraient pas exister. Et les pratiquants n'existeraient pas sans quelqu'un qui paie, que ce soit papa/maman, eux-mêmes par le fruit de leur travail, ou que ce soit (partiellement) leurs passagers. Afin de trouver des passagers, le pilote et le passager paient un service de mise en relation. Ainsi les passagers financent une partie du coût du vol qui permet au pilote de voler - peut-être plus qu'il ne l'aurait sinon, permettant ainsi de rester pratiquant au club ce qui permet aux "bénévoles" d'assouvir leur passion. Accessoirement ça permet aussi au pilote d'avoir plus d'expérience récente, ce qui lui permet de ne pas casser l'avion, ce qui à son tour ne prive pas les autres pratiquants de leur joujou.

C'est du gagnant-gagnant-gagnant-gagnant...

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Lundi 12 Août 2019 08:57
de Matthias
Delépine a écrit:Le détenteur du trou et celui du tas de terre ont censément le même statut juridique et le même but économique.



non... et non !
L'objet du trou n'étant pas d'être forcément comblé... j'en connais !

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Lundi 12 Août 2019 09:43
de Philippe Warter
On y revient toujours!
EV t'as combien de pseudos?

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Lundi 12 Août 2019 09:46
de Matthias
Un seul : le tien Image Image Image Image

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Lundi 12 Août 2019 09:55
de arogues
Aviathor a écrit:S'il n'y avait pas de pilotes, ou que très peu, les clubs n'existeraient pas, les bénévoles n'auraient pas d'endroit où exercer leur talents particuliers et ils seraient donc malheureux et en manque de reconnaissance.

Heuuuuuuu .... Ne généralisons pas !
C'est peut-être ton cas, mais ce n'est pas le cas de tous.
On peut être bénévole et se dire que du jour au lendemain on passe à autre chose et on ne sera pas "malheureux et en manque de reconnaissance".
Rassures moi, tu n'es pas bénévoles dans des associations ?