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Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Mardi 10 Avril 2018 21:31
de Aviathor
zoiseau a écrit:Aviathor, a botté en touche sur ctte question ! HAHA !


Je ne botte pas en touche. Il y a un certain nombre de propos qui ne méritent pas de réponse car hors sujet.

Il s'agit d'établir que les sites de co-avionnage, et le fait d'y proposer des vols, est une activité légale, qui si elle se pratique dans l'esprit de la loi n'engendre pas plus de risque pour le pilote que ce qu'il encourt en emportant n'importe qui d'autre, qu'elle est à présent dans le cas de Wingly, encadrée par la FFA, que ce n'est pas du transport public (AESA même insiste là dessus), que ce n'est pas une activité commerciale...

Les petites attaques personnelles perpétrées par manque d'argument sérieux, par des personnes qui se trouvent malignes mais qui grandiront peut-être un jour suffisamment pour conduire des drônes, ne m'intéressent pas. Pas plus que les hypothèses sans aucun fondement tirées du chapeau avec caractères gras, majuscules et points d'exclamation. En revanche les analyses dépassionnées et avec un certain niveau d'objectivité telles que celle de LISW, et Léon (liste non-exhaustive), sont intéressantes.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Mardi 10 Avril 2018 21:45
de gma
MB83 a écrit:GMA......

L'obligation de RESULTAT c'est tout simple un enfant en C.P. le sait.......Image

Si le "Client" (C'en est un dans ce cas présent) demande d'aller du point A vers le point B et que tu le dépose au point C.........Image

Ce n'est pas sur qu'il va apprécier.........Image


Eh bien vous vous trompez ! L'obligation de résultat ce n'est pas ça.

Lorsque vous êtes une entreprise commerciale, qui a pour activité le transport de passagers, vous êtes soumis à l'obligation de résultat. Et cette obligation n'est pas de vous emmenez du point A au point B, non, elle est de vous emmenez du point A au point B dans l'état d'intégrité physique ou vous vous trouviez au moment de l'embarquement. Le défaut de résultat est le non respect des règles de sécurité avec atteinte à l'intégrité physique, il est passible d'une condamnation au pénal.

Ce que vous décrivez c'est l'obligation de fait... L'enfant est censé avoir un résultat. Le non respect d'une obligation de fait est passible d'une peine civile (réparation d'un préjudice morale ou matériel), pas d'une condamnation au pénal.

En tant que PPL, le passager voyage à ses risques et périls, vous avez une obligation de fait d'assurer sa sécurité (par exemple vous dérouter vers C pour problème météo en B), pas de le déposer absolument en B (le résultat espéré).
Une fois en C, il ne peut vous repprocher pénalement cette destination imprévue, juste exiger le dédomagement d'un préjudice morale ou matériel (de nature civile).

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Mardi 10 Avril 2018 22:06
de gma
Leon Robin a écrit:
Aviathor a écrit:
zoiseau a écrit:activité commerciale ne veut pas dire automatiquement "rentabilité", même si c'est le but ! VRAI ou FAUX ?
Faux. Une activité commerciale a pour but de gagner de l'argent, et non pas en perdre à coup sûr...

Si on suit ce raisonnement, un commerçant qui fait faillite n'avait pas d'activité commerciale ?  Image


... N'en avait plus de rentable... D'où la liquidation...

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Mardi 10 Avril 2018 22:21
de gma
zoiseau a écrit:
gma a écrit:
zoiseau a écrit:...PAr ailleurs, confierais-tu un des tes très proches aux mains d'un PPL inconnu ?
Si oui, ben, ..tans pis pour toi !


Pourriez vous exposer les raisons en termes de risques ?

Par exemple, pour un PPL qui a davantage d'expérience que vous, qui pratique plus que vous et qui dispose d'autres qualifications.


Monsiur GMA !
Mais oui, il y a des PPL, qui sont en même temps FI, CPL, pilotes de ligne ou de chasse, mais au lieu de vouloir suivre mon raisonnement,....raisonnez tout court ; la majorité des PPL ne le sont pas, auterment dit "juste" PPL ! Dois-je développer plus longuement ?

Tenez, ayez le courage de répondre à ma fameuse question déjà posée 3 fois dans ce long post : "confierez-vous, les yeux fermés, un de vos proches (enfants, neveux...etc...) à un PPL inconnu de vous pour un convoyage ?".

Aviathor, a botté en touche sur ctte question ! HAHA !

Moi, c'est : NON !!! JAMAIS !


Oui !... Développez plus longuement svp, et toujours sur un point de vue sécuritaire (avec la notion de risque avéré ou non).


Confierais-je un proche, les yeux fermés, à un PPL inconnu de moi pour un convoyage ?... Oui !... Je demande carnet de vol et examine sa façon de faire la prévol... C'est très révélateur et suffisant. Eventuellement, je fais un lâché machine sur mon appareil et il peut partir avec la machine aussi...

Je répond oui car, voyez vous, il m'est arrivé parfois de douter de moi en vol... De penser que, à l'instant t, j'avais été bien stupide de me lancer dans cette situation, d'autres n'auraient certainement pas eu la folie de partir.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Mercredi 11 Avril 2018 04:29
de Jodellissimo
gma a écrit:
.....
Confierais-je un proche, les yeux fermés, à un PPL inconnu de moi pour un convoyage ?... Oui !... Je demande carnet de vol et examine sa façon de faire la prévol... C'est très révélateur et suffisant. Eventuellement, je fais un lâché machine sur mon appareil et il peut partir avec la machine aussi...

Je répond oui car, voyez vous, il m'est arrivé parfois de douter de moi en vol... De penser que, à l'instant t, j'avais été bien stupide de me lancer dans cette situation, d'autres n'auraient certainement pas eu la folie de partir.


Tu es bien confiant ...... Perso, je serai beaucoup plus circonspect. Et la décision de partir, même si elle est bonne, ne présume en rien de ce qui peut arriver .
Exemple, il fait beau, le trajet est sans problème, etc... Et pendant ce magnifique trajet, la passagère émerveillée demande à faire un 360 au dessus d'un site sympa, histoire de ramener une belle photo. Et notre pilote se fait un plaisir de lui offrir un passage bas..... et un enterrement en grande pompe Image

Tu ne connais rien du pilote qui va faire le vol.  Quel est son état d'esprit en général ? Comment aborde t' il ce vol ? Dans quelle structure ?

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Mercredi 11 Avril 2018 05:29
de gma
Jodellissimo a écrit:
gma a écrit:
.....
Confierais-je un proche, les yeux fermés, à un PPL inconnu de moi pour un convoyage ?... Oui !... Je demande carnet de vol et examine sa façon de faire la prévol... C'est très révélateur et suffisant. Eventuellement, je fais un lâché machine sur mon appareil et il peut partir avec la machine aussi...

Je répond oui car, voyez vous, il m'est arrivé parfois de douter de moi en vol... De penser que, à l'instant t, j'avais été bien stupide de me lancer dans cette situation, d'autres n'auraient certainement pas eu la folie de partir.


Tu es bien confiant ...... Perso, je serai beaucoup plus circonspect. Et la décision de partir, même si elle est bonne, ne présume en rien de ce qui peut arriver .
Exemple, il fait beau, le trajet est sans problème, etc... Et pendant ce magnifique trajet, la passagère émerveillée demande à faire un 360 au dessus d'un site sympa, histoire de ramener une belle photo. Et notre pilote se fait un plaisir de lui offrir un passage bas..... et un enterrement en grande pompe Image

Tu ne connais rien du pilote qui va faire le vol.  Quel est son état d'esprit en général ? Comment aborde t' il ce vol ? Dans quelle structure ?


Et j'ai pu constater dimanche, à 16 h 52 min, que le CPL à 15000 h de vol n'est pas mieux loti que le PPL à 200 h !...


C'est pourquoi je demande à Zoizeau un discours fondé sur une analyse de risques posée, pas sur des suppositions hasardeuses de discussion de comptoir.
Faute de pouvoir étayer en termes de risques, ce n'est pas le co-avionage qu'il faut interdire, mais interdire certains pilotes à l'exercice du co-avionage...

Je pense que la FFA a raison désormais d'autoriser cette pratique, les aéroclubs ayant le RI comme outil pour adapter ou non sa pratique... Et les propriétaires privés ayant dans leurs mains une partie de leur patrimoine pour les responsabiliser.

Et faites confiance "aux clients", vous pouvez constater dans d'autres domaines qu'il n'est pas dupe.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Mercredi 11 Avril 2018 07:48
de Tontonlyco
En aviation le transport de passagers payant à la demande a toujours été assimilé à du transport public avec un "cahier des charges" strict et justifié.

Vouloir l' étendre à l'aviation légère VFR qui en France offre un taux d'accident double du Royaume Uni ou des USA est irresponsable.

Aviathor avec son DA 42 IFR n'étant pas représentatif et plus assimilable à l'aviation professionnelle.

Dire que le "client" novice est apte à juger de la sécurité et de la compétence du pilote est stupide.

Le discours des pro co-avionnage serait cohérent si nous n'avions pas autant d'accidents, une dizaine de morts depuis un mois avion et ULM confondus, dont des pilotes très expérimentés.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Mercredi 11 Avril 2018 09:13
de dob
Et pendant ce temps là, la start-up poursuit son développement.
Fait objectif:
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... 0BXWLpjjfD

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Mercredi 11 Avril 2018 09:31
de Leon Robin
dob a écrit:Et pendant ce temps là, la start-up poursuit son développement.
Fait objectif:
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... 0BXWLpjjfD

Air et Cosmos, qui fut un temps LA revue de référence dans le domaine aérospatial semble avoir, comme certains autres, viré du rédactionnel à la simple publication de communiqués de presse. Dans celui qui est présenté ici, on retrouve la règle de base de tous les appels de fonds sans exception, qui est de mettre en avant quelques noms de personnes plus ou moins connues ayant participé au tour de table, liées à des entreprises connues de la cible visée. L'histoire ne dit jamais combien ces "personnages-vitrines" ont investi, ni à quelles conditions, mais cela donne une crédibilité qu'il revient à chacun d'apprécier.
Personnellement, voir le nom d'un ancien responsable politique ou membre de gouvernement quelque part me donne plutôt envie d'aller voir ailleurs. A chacun ses critères.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Mercredi 11 Avril 2018 10:49
de Philippe Warter
Tss tss, Léon tu n'es pas juste avec nos ex-politiciens.

Si Cahuzac te propose d'investir dans une start-up de défiscalisation, tu peux quand même lui faire confiance.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Mercredi 11 Avril 2018 11:41
de MB83
Comme beaucoup de "personnes sensées" sur ce forum.(Ce n'est pas la majorité).....Il faudra attendre un accident pour que les choses soient malheureusement claires...........

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Mercredi 11 Avril 2018 12:17
de Matthias
Philippe Warter a écrit:Tss tss, Léon tu n'es pas juste avec nos ex-politiciens.

Si Cahuzac te propose d'investir dans une start-up de défiscalisation, tu peux quand même lui faire confiance.


Ben non, justement ... il s'est fait toper ! Image

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Mercredi 11 Avril 2018 12:31
de Vb.pix
Salut !

Mais quel est le problème de transposer à l'avion, le concept de la voiture? Si les gens sont adultes et consentant (je parle d'aviation ici, Image)...

Il y a une particularité en termes d'assurance pour les passagers dans un avion? Si accident, quelles assurances fonctionnent?

Vinc'

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Mercredi 11 Avril 2018 15:05
de Philippe Warter
Le problème : les stats!


Si on appliquait aux automobilistes les stats de mortalité de l'aviation légère, ce serait une hécatombe.

Prenons uniquement les pilotes avions : environ 40 000 recensés par la fédération (presque tous, mais quand même quelques non inscrits), 15 morts en 2016.
Si on rapporte ce chiffre aux 40 millions de permis de conduire français, on arrive à 15 000 morts!
Et je n'ai pas pris en compte ulm et planeurs, non concernés par le coavionnage.
De même, je n'ai pas pris en compte le "temps d'exposition aux risques" : 12 h/an pour les pilotes privés, au moins 8 fois plus pour les conducteurs automobiles ;
(méthode d'approximation : kilométrage moyen 7000 km/an, vitesse moyenne (exagérée à mon avis, à cause de la ville et des bouchons) 70 km/h, soit 100 h de conduite anuelle minimum)

Bref, le pilotage d'avion léger est une activité dangereuse, qu'on le veuille ou non.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Mercredi 11 Avril 2018 15:42
de Manu
La moyenne pour le transport routier, c'est 12 000 km / an et 60 km/h de moyenne. Ca fait 200 heures de conduite par an.

Manu