gma a écrit:Je serais curieux de rencontrer des pilotes qui, bien que n'ayant pas 25 h dans les 12 derniers mois, décollent demain matin pour traverser la France... Avant même de sortir l'avion, demandez un briefing météo et la prévision déroutement... Vous allez être sidéré !
C'est pas bon de se voiler la face !... Les pilotes qui cumulent moins de 20 h/an (pour une raison ou une autre), consacre essentiellement le peu d'heures de vol qu'ils font à des tours de piste solo puis avec instructeur (relâché machine). Très peu ont la capacité de maîtriser 1 ou 2 occurences simultanées, ils cumulent aisément 6 à 10 erreurs ou manquements par heure de vol (oubli des procédures / négligences)... La gestion d'un coavionnage avec un inconnu n'est donc même pas envisageable.
Toutefois, si c'est permit, nul doute que certains de ceux là feraient...
Très honnêtement, je pense que ça dépend des capacités de chacun... Et puis, je pense pas qu'en 10/12h de moins, on oublie comment planifier un vol, ou lire une Temsi ou regarder des images radars hein..
J'ai traversé la france 5 heures après avoir été breveté...
Récemment, je suis parti en angleterre pour le travail et je n'ai pas trouvé le temps de voler pendant 6 mois.
J'ai passé l'anglais, j'ai fait un vol laché avec un instructeur local, et puis je suis parti en balade.
Attention, ce n'est absolument pas de l'arrogance, je veux juste insister sur le fait qu'il y a des personnes qui en 6 mois vont perdre toute leur confiance, et auront besoin de faire des tours de piste etc pour se remettre dans le bain, et d'autre, même après un labs de tems important, auront conservés leur aptitude (bien que jamais à 100%). Ce n'est tellement pas une science exacte, que si on commence à interpréter, on arrête tout et on vole plus par peur de..
Mon propos c'est que, c'est tellement illogique, de demander une qualifiquation IFR, ou un CPL (qui n'ont absolument rien à voir) pour pouvoir embarquer des passagers d'un terrain à un autre.