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Co-avionnage - suite

MessagePosté: Vendredi 2 Juin 2017 09:02
de Aviathor
La France n'a pas eu gain de cause à Bruxelles (ou Cologne). Le groupe de travail n'a trouvé aucun fait corroborant que des problèmes de sécurité existent. Le rapport est intéressant.

La France devrait donc logiquement retirer sa consigne opérationnelle et son exception.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Vendredi 2 Juin 2017 09:27
de Leon Robin
Une usine à gaz supplémentaire. A priori, le contenu des divers "modules" proposés correspond au contenu de la formation PPL. Pourquoi en remettre une couche ?

Rappel : en ce qui concerne les aéroclubs, le problème principal n'est pas abordé dans ce rapport : l'implication fiscale de ce qui peut (et sera très certainement invoqué lors d'un contrôle fiscal), l'aspect publicitaire lié à la proposition de ce type de vol. Pas étonnant que l'EASA n'en parle pas, c'est totalement hors de son rôle et de sa compétence.

Je persiste dans la position maintes fois exprimée ici :
  • Les propriétaires individuels font ce qu'ils veulent. Point.
  • Les clubs - en tant que propriétaires ou exploitants de leurs avions - sont tout aussi libres de décider leurs propres conditions de mise à disposition à leurs membres, l'adhésion à tel ou tel club étant un acte volontaire et réfléchi, comportant acceptation des statuts et réglement intérieur

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Vendredi 2 Juin 2017 12:29
de chibani
Pour éviter le pb fiscal il faut que le passager se fasse membre du club.
Apres le lub peug encourager ou décourager la pratique en fixant une cotisation minime ou très élevée quitte a faire l inverse qur lz tarif hsv.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Vendredi 2 Juin 2017 12:42
de Leon Robin
chibani a écrit:Pour éviter le pb fiscal il faut que le passager se fasse membre du club.
Apres le  lub peug encourager ou décourager la pratique en fixant une cotisation minime ou très élevée quitte a faire l inverse qur lz tarif hsv.

ça, c'est si le passager paie directement au club. Mais ce n'est pas le problème.

Le problème est la qualification possible en "publicité" des offres sur un site de co-avionnage, public par nature. A mon avis, résultat garanti à 100% en cas de contrôle fiscal. Après, c'est à chaque club de décider des risques qu'il prend pour faire plaisir à quelques uns de ses membres. Sans généraliser pour autant, j'ai pu constater dans mon club que, parmi les quelques cas traités, aucun des pilotes concernés n'avait eu quelque activité bénévole au sein du club depuis son adhésion. Voilà qui donne envie de prendre un gros risque fiscal pour eux Image

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Vendredi 2 Juin 2017 13:19
de aviateur bourbonnais
chibani a écrit:Pour éviter le pb fiscal il faut que le passager se fasse membre du club.
Apres le  lub peug encourager ou décourager la pratique en fixant une cotisation minime ou très élevée quitte a faire l inverse qur lz tarif hsv.

tu as un clavier croate ????? Image

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Samedi 3 Juin 2017 10:30
de PPG
Léon,
On dit que enseigner c'est répéter. Et tu as raison de le faire. Trésorier de mon club je suis celui qui sans cesse rappelle le cadre de notre exercice associatif et fédéral....
je suis souvent surpris que les membres ne maîtrisent pas ces notions mais cela m'inquiète encore plus quand il s'agit d'instructeurs. Je les engueule en leur expliquant que mon seul objectif c'est que le président et eux même ne soit pas juridiquement inquiété.
Dans un club dont les finances sont à peu près saines, ce qui est souvent le cas car notre activité s appuie beaucoup sur des coûts variables, les seuls vrais risques sont fiscaux et juridiques.
Certains pensent que parce qu' on est des petites associations monsieur l'inspecteur sera indulgent.... avec un peu d'expérience on sait que cela ne marche pas comme dans un dessin animé de Pixar!

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Samedi 3 Juin 2017 12:43
de chibani
aviateur bourbonnais a écrit:
chibani a écrit:Pour éviter le pb fiscal il faut que le passager se fasse membre du club.
Apres le  lub peug encourager ou décourager la pratique en fixant une cotisation minime ou très élevée quitte a faire l inverse qur lz tarif hsv.
8
tu as un clavier croate ????? Image


Un petit téléphone et des gros doigts.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Samedi 3 Juin 2017 15:10
de despegue
Attention à ne pas avoir une activité, aussi minime soit elle, qui sera qualifiée de commerciale par le fisc.
Le fisc n'attend que cela pour faire cracher les associations. L’État cherche désespérément de l'argent.
http://www.ouest-france.fr/bretagne/sai ... on-1912017

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Samedi 3 Juin 2017 18:12
de MB83
Dans leur "grande sagesse" beaucoup de  Présidents d'aéro-club ont modifié le réglement intérieur interdisant ce "TRANSPORT PUBLIC" déguisé...........Mais Il est toujours possible à un membre peu "regardant" de faire une escale sur le terrain d'à côté pour prendre ses "CLIENTS".Image

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Samedi 3 Juin 2017 18:55
de Tontonlyco
Ou tout au moins réservé au partage entre pilotes en formation ou titrés, la FFA aurait pu l' initier, mais dans sa léthargie légendaire rien.

Lundi dernier je n'ai pas pu me coavionner moi même vu la météo sur le Massif Central et j'ai fait 8 heures de voiture....

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Samedi 3 Juin 2017 20:47
de Geoff35
Pour ma part, j'ai un peu du mal avec les restrictions qu'impose la DGAC sur le coavionnage.

Effectivement comme dis Cactus je partage pas mal de vols avec d'autre pilotes, une branche chacun, mais ça m'est déjà arrivé d'emmener des amis non pilotes, ou potes d'amis etc qui voulaient découvrir le vol, et qu'ils participent au frais.
L'heure de vol, tout le monde peut pas s'en payer tous les weekends donc emmener des gens qui participent ça me semble quelque part un bon compromis, tant que c'est fait dans les règles.

J'ai également du mal à comprendre pourquoi on demande à un mec d'avoir une qualification professionnelle pour bénéficier des privilèges d'un pilote privé.
Je sais pas si on se rend compte qu'en gros, pour faire un baptême en frais partagé, il faut avoir 200h de vol dont 25 dans les 12 derniers mois. Soit ce que 80% des pilotes privés ne peuvent pas faire, par faute de temps, ou plus souvent par manque d'argent, alors que l'argument même du coavionnage sur Wingly ou sur Coavmi, c'est que l'aviation générale coute cher, et que c'est un moyen de partager pour plus voler, donc pour conserver ses compétences...

Et pour un vol ou on se pose sur un autre aerodrome, il faut une qualification IR ou un CPL.... c'est vraiment du n'importe quoi.
On peut parfaitement traverser la France en VFR et en parfaite sécurité.
Pour moi, le texte est clair, un pilote privé peut demander une participation tant qu'il ne fait pas de bénéfices. Si il n'y a pas de bénéfices, ce n'est pas du TP.
Donc je continuerai d'emmener des gens qui veulent voler, sur les trajets que je choisis, en respectant bien sur ce que préconise le club ou l'organisme auquel je loue l'avion.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Samedi 3 Juin 2017 21:37
de gma
Je serais curieux de rencontrer des pilotes qui, bien que n'ayant pas 25 h dans les 12 derniers mois, décollent demain matin pour traverser la France... Avant même de sortir l'avion, demandez un briefing météo et la prévision déroutement... Vous allez être sidéré !
C'est pas bon de se voiler la face !... Les pilotes qui cumulent moins de 20 h/an (pour une raison ou une autre), consacre essentiellement le peu d'heures de vol qu'ils font à des tours de piste solo puis avec instructeur (relâché machine). Très peu ont la capacité de maîtriser 1 ou 2 occurences simultanées, ils cumulent aisément 6 à 10 erreurs ou manquements par heure de vol (oubli des procédures / négligences)... La gestion d'un coavionnage avec un inconnu n'est donc même pas envisageable.

Toutefois, si c'est permit, nul doute que certains de ceux là feraient...

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Samedi 3 Juin 2017 22:14
de jc dusse
Geoff35 a écrit:J'ai également du mal à comprendre pourquoi on demande à un mec d'avoir une qualification professionnelle pour bénéficier des privilèges d'un pilote privé.
Je sais pas si on se rend compte qu'en gros, pour faire un baptême en frais partagé, il faut avoir 200h de vol dont 25 dans les 12 derniers mois. Soit ce que 80% des pilotes privés ne peuvent pas faire, par faute de temps, ou plus souvent par manque d'argent, alors que l'argument même du coavionnage sur Wingly ou sur Coavmi, c'est que l'aviation générale coute cher, et que c'est un moyen de partager pour plus voler, donc pour conserver ses compétences...

Et pour un vol ou on se pose sur un autre aerodrome, il faut une qualification IR ou un CPL.... c'est vraiment du n'importe quoi.
On peut parfaitement traverser la France en VFR et en parfaite sécurité.
Pour moi, le texte est clair, un pilote privé peut demander une participation tant qu'il ne fait pas de bénéfices. Si il n'y a pas de bénéfices, ce n'est pas du TP.
Donc je continuerai d'emmener des gens qui veulent voler, sur les trajets que je choisis, en respectant bien sur ce que préconise le club ou l'organisme auquel je loue l'avion.


Ne pas confondre emmener des passagers faisant partie du cercle familial ou amical et emmener des passagers qu'on a eu suite à une publicité (payante ou non) (annonce web, affichette chez le boulanger, ...).

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Samedi 3 Juin 2017 22:57
de Leon Robin
Dans le co-avionnage, quelqu'un gagne de l'argent : la plate-forme qui l'organise, qui prélève 20% du tarif demandé aux passagers. Voir l'article intéressant à ce sujet dans Info-Pilote de juin.

Donc, je répète : le propriétaire de son avion fait ce qu'il veut, cela m'est totalement égal.
Par contre, dans un club, autoriser ce genre de chose en sachant que la plate-forme X ou Y va empocher 20% sur ces heures faites au sein du club, non merci. Les bénévoles ne sont pas là pour nourrir les parasites, leurs business plans et leurs projets de levées de fonds. Pour le risque fiscal, j'en ai déjà suffisamment parlé.

Re: Co-avionnage - suite

MessagePosté: Dimanche 4 Juin 2017 00:20
de MaxNTE
La solution serait alors peut être une plateforme fédérale, mise à disposition par la FFA, et à vocation non commerciale ? Seuls les affiliés pourraient s'y inscrire, et la fédé pourrait mettre plus facilement en avant vers le public intéressé, les caractéristiques du vol VFR à but non commercial, en expliquant dans quelles conditions le vol ne sera pas maintenu...