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Les Administrateurs
Splitcat a écrit:Une très bonne remarque dans ton message que j'aimerais pousser plus loin :
Plutôt que d'interdire le coavionnage (wingly), les aéroclubs feraient mieux de se créer un système interne de coavionnage.
Ce n'est évidemment pas le même type de coavionnage, et le partage de vols entre pilotes d'un même club est bien plus bénéfique.
Splitcat a écrit:........ Plutôt que d'interdire le coavionnage (wingly), les aéroclubs feraient mieux de se créer un système interne de coavionnage.
Ce n'est évidemment pas le même type de coavionnage, et le partage de vols entre pilotes d'un même club est bien plus bénéfique.
Stéphanas a écrit:Je vais y aller de ma petite contribution...
Personne ne semble évoquer le fait qu'un élève-pilote va voler grosso modo une trentaine d'heures par an en moyenne jusqu'à obtention de sa licence (certains bien plus) et qu'une fois licencié, boum... on retombe à 10 heures, péniblement 15 la première année. Et pourquoi ?
Alors on parle des coûts. Mouais... Peut-être... Ça m'étonne quand même un peu que quelqu'un soit capable de se payer 30 heures par an pour passer une licence et qu'il ne puisse plus dépasser 10 heures annuelles ensuite. Les prix n'ont pas triplé entre temps que je sache.
Je pense plutôt que l'un des soucis principaux, c'est le manque d'objectif à atteindre et la perte du plaisir à voler qui accompagne ces vols sans réel but. Une fois la licence obtenue, il n'y a plus grand chose à passer ensuite. Il y a bien le vol de nuit (mais tous les terrains ne sont pas équipés), ou la voltige (mais il faut supporter), ou la montagne (mais il n'y en a pas partout), etc...
Voici ma petite expérience : je fais partie d'une association de motards qui a été fondée par un père de famille, motard de longue date, qui a perdu son fils sous ses yeux lors d'une balade quelques jours après que ce dernier ait réussi son permis. Il a raté un virage qui ne présentait pas la moindre difficulté, un fossé, un arbre, la fin...
Passé la période de deuil, de colère, de doutes, ce papa motard a créée cette association pour permettre aux motards qui le souhaitent de continuer à se former après le permis. Nous faisons des manœuvres lentes et rapides sur plateau, du roulage en groupe sur route ouverte, du circuit, de la réglementation, du secourisme, de la mécanique, etc...
Pour progresser, cette association a créé trois niveaux de compétences : les visas 1 et 2, puis le monitorat. Ces niveaux sont validés par un examen en interne, examen qui porte sur l'ensemble des sujets que nous avons abordés dans l'année. Seuls ceux qui ont suivi au moins la moitié des sessions d'entrainement organisées chaque mois peuvent s'y inscrire (la place étant limitée).
Alors évidemment, tout le monde ne va pas jusqu'au monitorat, mais ces "étapes" dans la progression motivent les participants. Cela fait un but à atteindre. Nous sommes chaque année environ 80 membres (nous nous limitons à cause de la taille du plateau qui est mis à notre disposition par la DDE mais aussi par le nombre de moniteurs bénévoles qui nous encadrent). En début de saison, nous sommes facilement 60 à nous retrouver pour nous entraîner mais en fin de saison, nous sommes encore plus de 40 (sans compter les encadrants). Et cela je le constate depuis les 5 dernières années.
Il n'y a aucune récompense à la clé (à part un zouli diplôme en papier) sauf un truc tout con : notre niveau de compétence a grandement augmenté pendant ce temps là ainsi que notre sécurité personnelle. J'ai personnellement évité un nombre incalculable de cartons en moto grâce à cette assoc. Du coup, j'ai toujours autant de plaisir à prendre ma moto, sans trembler ni appréhension, par tous les temps, dans toutes les saisons. Ceux qui me connaissent ou m'ont vu arriver dans leur club pour un test peuvent en témoigner.
Peut-être les aéroclubs devraient s'inspirer de cela : créer des niveaux de compétences graduels, sanctionnés en fin de progression par un diplôme interne avec comme seule récompense de sentir qu'on maîtrise mieux son avion, sa trajectoire, sa vitesse, qu'on gère mieux son vol et du coup : qu'on y prend plus de plaisir.
Pour alimenter un peu plus la discussion, je suis réellement troublé par la position de la FFA (nettement moins par celle de mon administration chérie) concernant les vols à coûts partagés (le coavionnage si vous préférez) que permet clairement et sans ambiguïté le règlement européen. Après tout, emmener du monde avec soi et partager sa passion, ça peut être un but de vol comme un autre et en plus, ça permet de réduire fortement le coût. Suffit que les clubs surveillent un peu pour éviter les dérives et voilà...
Geoff35 a écrit:Autre chose qui peut motiver, mais qui n'est pas toujours accessible, le vol en patrouille
FbS a écrit:Geoff35 a écrit:Autre chose qui peut motiver, mais qui n'est pas toujours accessible, le vol en patrouille
Tres dangereux ....du moins pour le pilote lambda.
Leon Robin a écrit:La limite est et restera la généralisation du comportement d'assistés. quels que soient les moyens d'information déployés, on a souvent l'impression que la solution confine à la perfusion. Les "notifications" des réseaux sociaux ne sont d'ailleurs rien d'autre...
Stéphanas a écrit: c'est le manque d'objectif à atteindre
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Tontonlyco a écrit:Stéphanas a écrit: c'est le manque d'objectif à atteindre
..
Vous me permettrez de répondre à ce Monsieur représentant l' administration: Qui a supprimé l' "objectif à atteindre" en 1986 en ne permettant plus aux privés autodidactes de se présenter à l' IFR alors qu'ils avaient un taux de réussite au moins égal aux autres.
Et qui depuis a mené en bateau pendant des années ces mêmes pilotes privés en leur promettant "Demain on vous fera l' IFR privé"
Et c'est enfin l' Europe qui a pris le contre pied de la DGAC en proposant un IFR modulaire progressif appellé CBIR promis pour ...l' année prochaine.
Ce qui a conduit à ce qu' aux USA 48% des pilotes ont une qualif IR contre 3% en France.
Alors quand je vois un représentant de l' administration nous parler d' objectif à atteindre, alors qu'elle a tout fait pour l' empêcher, je tousse.
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