Une question bête ...

[Leon Robin]

A mon avis, pas de problème. Et puis, qu'est-ce qui empêche de faire ce que j'appelle du "VOR à vue" ? C'est d'ailleurs un exercice intéressant.
Le but d'un plan de vol est de situer la route prévue d'après des repères précis, ce que sont VOR et NdB. Enfin, l'utilisation des aides radio fait partie du VFR, puisque des moyens de radio navigation sont obligatoires dans certains cas de vol VFR.

Donc la réponse est "oui", et je ne vois pas qui se hasarderait à refuser un plan de vol sous ce genre de prétexte.

[Delépine]

Les bâtiments VOR en vol pas trop haut constituent des repères visuels très reconnaissables.

[sylvainR]

J'ai toujours mis quelques balises dans mes plans de vol VFR, que ce soit au téléphone ou via olivia et personne ne m'a jamais rien dit.

[brunoicna]

Hello,

ENR 1.10 :

Un point de la route est défini :
    a) par un indicatif codé de 2 à 5 caractères, s’il s’agit d’un point significatif (exemple : LN, MAY, HADDY) ; ou, dans les autres cas
    b) par ses coordonnées géographiques exprimées :
    i. en degrés seulement (7 caractères) : 2 chiffres indiquant la latitude en degrés, suivis de la lettre « N » pour une latitude Nord ou de la lettre
« S » pour une latitude Sud, puis 3 chiffres indiquant la longitude, suivis de la lettre « E » pour une longitude Est ou de la lettre « W » une longitude Ouest. Les nombres sont à compléter au besoin par des zéros
(exemple : un point de latitude 6° Nord et de longitude 78° Ouest s’écrit 06N078W) ; ou
    ii. en degrés et minutes (11 caractères) : 4 chiffres indiquant la latitude en degrés et en dizaines de minutes et minutes, suivis de la lettre « N » pour une latitude Nord ou de la lettre « S » pour une latitude Sud, puis 5 chiffres indiquant la longitude en degrés et en dizaines de minutes et minutes, suivis de la lettre « E » pour une longitude Est ou de la lettre « W » une longitude Ouest. Les nombres sont à compléter au besoin par des zéros (exemple : un point de latitude 46°2’ Nord et de longitude 78°5’ Ouest s’écrit 4602N07805W) ; ou
    c) par la combinaison d’un relèvement à partir d’un point significatif et d’une distance par rapport à ce point et désigné :
    i. par l’indicatif codé du point significatif ; suivi de
    ii. 3 chiffres donnant en degrés magnétiques le relèvement à partir de ce point ; suivis de
    iii. 3 chiffres donnant en milles marins la distance par rapport à ce point.
    Dans les régions de latitude élevée où, de l’avis de l’autorité compétente, il est impossible en pratique d’utiliser le nord magnétique comme référence, on peut utiliser des degrés vrais. Les nombres sont à compléter au besoin par des zéros.
    Exemple : un point situé dans le relèvement de 180° magnétiques et à 40 milles marins du VOR «DUB» est indiqué par DUB180040.

Dans ton cas c'est plutôt Vignacourt que tu n'as (théoriquement) pas le droit de mettre. Mais en pratique les routes des plans de vol VFR ne sont pas vérifiées, donc tu mets ce que tu veux. Et en l'occurrence ce sera plus rapide de trouver "Vignacourt" sur la carte que "xxxxNyyyyyE" en cas de déclenchement des secours

[arogues]

salut,

Petite expérience dans le domaine.
Je volais à l'époque pas mal en Espagne, en VFR, et donc sous plan de vol pour chaque vols.

Puis un jour je pose mon plan de vol au bureau des vols locale (de mémoire c'était à Minorque) avec une route un peu travaillée pour aller à Propriano et la la personne me dit que la route elle s'en fout car elle mets toujours DCT pour les VFR. Stupeur (coté SAR si je tombe à l'eau) et j'engage la conversation. Et il parait que c'est très fréquent en Espagne.

Je comprends mieux pourquoi à chaque fois les contrôleurs me demandait ma route que je m’embêtait à décrire le plus possible.

Bref, ... C'était en 2006, j'espère que depuis cela a changé.

[IFLY]

J'ai été appellé deux fois par le service de recherche: (Le SAR?)

Une fois parceque le siv n'avait pas clôturé mon plan de vol, une autre fois parceque le BRIA sonnait occupé et que j'ai mis plus de 10mn avant de les rappeler.

Je peux donc témoigner que c'est sérieux et efficace malgré les 35h et les tensions sur le personnel.

[JAimeLesAvions]

Il y a deux parties dans le plan de vol, une partie reste chez l'organisme par qui il a été déposé, à la disposition du SAR, et l'autre partie est transmises aux destinataires.
La route est transmise mais n'est pas exploitée en VFR.
Dans la partie SAR, vous pouvez mettre des remarques, précisez toutes choses utiles, vous pouvez mettre ce que vous voulez.
Les destinataires sont en général choisis automatiquement par l'organisme (Olivia, bureau de piste etc.), mais certains logiciels vous permettent d'ajouter ceux que vous voulez. Je recommande eurofpl qui est très pratique et gratuit pour un usage modéré. On peut notamment retarder son plan de vol par une appli en quelques secondes.

[Pierre H.]

Je confirme, grâce à ma faible expérience, que les plans de vol VFR servent uniquement à savoir que tel avion est en vol et que si on a pas de nouvelles de lui après son temps de vol (ou autonomie) indiqué, on lance INCERFA.
La route, les contrôleurs (ou plutot les techniciens des BRIAs) s'en contre-fichent.