Nous sommes ravis de vous accueillir sur le forum des pilotes privés.
Vous êtes sur un forum de discussions public, permettant aux pilotes privés, mais aussi à tous les passionnés des choses de l'air, d"échanger leurs idées, leurs expériences, leurs questions.
S'il s'agit de votre premier accès à ce site et que vous n'avez pas créé de pseudonyme, votre accès est restreint. Vous devez obligatoirement vous enregistrer avant de pouvoir accéder à la totalité des rubriques, et apporter vos contributions. L'enregistrement ne prend que quelques secondes.
Pour cela, cliquez sur l'option "M'enregistrer " dans le menu à droite ci-dessus.
Si vous possédez déjà un identifiant, indiquez-le dans la zone de saisie ci-dessous.
Nous vous remercions pour votre compréhension, et vous souhaitons de passer de bons moments sur le Forum des Pilotes Privés.
Les Administrateurs
jc dusse a écrit:Bob a écrit:Despegue, cite un seul cas où on a demandé aux héritiers de payer pour leur "père" qui aurait causé la mort de quelqu'un et lequel serait lui-même mort dans l'accident.
J'étais tout juste breveté (2000) que mon club a connu un accident, 3 morts (tous). Refus de payer de l'assurance. les familles des victimes se sont retournées contre le pilote et donc sa veuve a dégusté. Le club a mis au moins 3 ans en procès et appel pour obtenir que l'assurance couvre le sinistre... Le temps à dû paraître bien long pour la famille du pilote !
Je ne suis pas juriste, la loi a peut être changé depuis.
despegue a écrit:Pour qu'il y ait une "réparation" au civil, il faut généralement qu'une faute pénale ait été démontrée.
Le principe de l'unicité des fautes pénales et civiles avait été affirmé par un célèbre arrêt du 18 décembre 1912 de la Cour de Cassation, chambre civile.
Or le nouvel article 4-1 de la loi n° 2000-647 du 10 juillet 2000 met fin à cette unicité.
C'est ainsi que la Cour de Cassation (1° chambre civile) du 30 janvier 2001 a affirmé que la déclaration par le juge pénal de l'absence de faute pénale non intentionnelle ne fait pas obstacle à ce que le juge civil retienne une faute civile d'imprudence ou de négligence.
La mort du responsable présumé empêche la recherche de sa responsabilité pénale. Les héritiers ne risquent rien.
Les héritiers ne risquent rien bien évidemment au pénal, mais surtout pas au civil. Et là, cela peut devenir dramatique.
JAimeLesAvions a écrit:De plus, même en l'absence de poursuite pénales, la faute civile peut toujours être recherchée.
Et les héritiers qui acceptent une succession sont tenus des dettes, à concurrence de ce qu'ils reçoivent s'ils ont eu la précaution d'accepter sous réserve d'inventaire
Pour la question, non, le gars qui s'assoie à l'arrière ne prend pas de responsabilité. Pour qu'une responsabilité existe il faut qu'il y ait une faute, et je ne vois aucune faute à monter à l'arrière d'un avion si on n'a pas de raison de penser que le pilote à l'avant n'est pas qualifié.
Au contraire ça me semble juridiquement plus sûr d'être à l'arrière.
Si vous êtes pilote à l'avant en place droite, on pourra éventuellement prétendre que vous étiez commandant de bord; pas si vous êtes à l'arrière.
Celà dit dans un tel cas je préfèrerais être à l'avant.
miky a écrit:J’ai toujours eu le sentiment que les motifs juridiques de « manquement à une obligation de sécurité et de prudence » doublés d’une « atteinte involontaire à la vie ou à l’intégrité physique d’une personnes » quand il y a des victimes, sont des motifs qui dans les accidents aériens génèrent énormément de cas de poursuite, probablement plus que pour d’autres activités elles aussi à risques … de plus il me semble que la justice est relativement plus sévère dans les cas qui nous concernent, mais ce n’est qu'une impression et elle est probablement fausse car non politiquement correcte ..
benjamone a écrit:Je me demande s'il n'y a pas déjà eu un cas comme ça (pilote expérimenté(e) à l'arrière) ou approchant sur une altisurface...
JAimeLesAvions a écrit:miky a écrit:J’ai toujours eu le sentiment que les motifs juridiques de « manquement à une obligation de sécurité et de prudence » doublés d’une « atteinte involontaire à la vie ou à l’intégrité physique d’une personnes » quand il y a des victimes, sont des motifs qui dans les accidents aériens génèrent énormément de cas de poursuite, probablement plus que pour d’autres activités elles aussi à risques … de plus il me semble que la justice est relativement plus sévère dans les cas qui nous concernent, mais ce n’est qu'une impression et elle est probablement fausse car non politiquement correcte ..
Connais-tu une jurisprudence (une vraie, pas une de ces légendes qui trainent sur les forums) qui te semble injustement sévère?
miky a écrit:Oui et la justice peut aussi s'autosaisir n'est ce pas ?..
Luc Lion a écrit:Quand je pars en vacances, je m'assieds régulièrement à l'arrière.
Pourtant, je ne suis pas toujours sûr que les deux personnes qui occupent les sièges avants sont des pilotes compétents.
J'ai déjà songé faire la suggestion de me placer à l'avant pour améliorer la sécurité du vol, mais quelque chose me dit que les centaines d'autres passagers ne seront pas forcément d'accord...
Luc
Retourner vers En l'air, autour de ce qui vole
Utilisateurs parcourant ce forum: Google [Bot] et 252 invités