Grand beau mais triste Nav

[Aviathor]

Ben alors. Que signifie tout cela?

PF peut passer son R22 en D ou en N et continuer à voler?

[Jean-François GEAY]

Les "intérêts commerciaux" sont aussi la viabilité économique des ateliers de maintenance indispensables pour le maintien technique et la fiabilité des aéronefs.

A force de réduire la fréquence des entretiens et d'augmenter les charges (impôts, taxes, redevances EASA/OSAC, ...), les ateliers ne serons plus rentables (déjà que...) et nombre d'entre eux disparaitront par manque de rentabilité et de mécaniciens qui ne seront plus du tout motivés financièrement pour travailler dans le milieu de l'aviation générale.

Au final, ce seront les utilisateurs et/ou propriétaires d'aéronefs qui seront cloués au sol!

+1

[gma]

Les "intérêts commerciaux" sont aussi la viabilité économique des ateliers de maintenance indispensables pour le maintien technique et la fiabilité des aéronefs.

A force de réduire la fréquence des entretiens et d'augmenter les charges (impôts, taxes, redevances EASA/OSAC, ...), les ateliers ne serons plus rentables (déjà que...) et nombre d'entre eux disparaitront par manque de rentabilité et de mécaniciens qui ne seront plus du tout motivés financièrement pour travailler dans le milieu de l'aviation générale.

Au final, ce seront les utilisateurs et/ou propriétaires d'aéronefs qui seront cloués au sol!

Alors poursuivons ce raisonnement plus loin...

Donc les aéronefs sont cloués au sol, plus aucun de vole, plus aucune licence n'est validée, les constructeurs ne vendent plus, il n'y a plus de salaires, plus de taxes perçues,... Tout s'arrête !
Non hein !... Les administrations vivent de l'impôt, des taxes, des redevances... Elles souhaitent peut-être que vous en payez un max... Mais pas au point de vous faire mourir (c'est pas bon pour elles)...

Imaginez "Pôle emploi" qui fait bien son boulot et qui résout tous les problèmes de chômage... Soit sa perte !...
Imaginez une justice si efficace qu'il n'existe plus de criminalité... Soit la fin des tribunaux !...
Eh bien imaginez un ciel sans avion... La fin de toute une filière aéronautique... Et l'administration n'a pas l'envie de ça, c'est aussi son gagne pain.

[thiev]

Tu peux continuer à voler sur un petit hélicoptère.. bien moins cher. Tu pourrais voir avec HELI TECH MONTELIMAR.

Ne le prend pas mal Juan mais je ne suis pas pilote d'essai et le peu d'antériorité de la classe 6 a démontré que l'économie annoncée en rapport à un CDN n'était pas avérée, loin s'en faut.

[JUAN]

Je les côtoie régulièrement et je trouve que c'est pas mal ..je pense que tu devrais essayer..surtout avec ton expérience tu verras très vite si c'est valable ou pas.

[Papa Fox]

Mousquetaire a écrit:Les "intérêts commerciaux" sont aussi la viabilité économique des ateliers de maintenance indispensables pour le maintien technique et la fiabilité des aéronefs.

A force de réduire la fréquence des entretiens et d'augmenter les charges (impôts, taxes, redevances EASA/OSAC, ...), les ateliers ne serons plus rentables (déjà que...) et nombre d'entre eux disparaitront par manque de rentabilité et de mécaniciens qui ne seront plus du tout motivés financièrement pour travailler dans le milieu de l'aviation générale.

Il faut  aussi rajourter : comment  font  tous les autres qui vendent du materiel non "certifié", les entreprises offrant les prestations de réparation/maintenance pour materiel  "non certifiés"  dans des  conditions de marché normale avec concurrence ?

Plus de 50% des avions legers ne sont pas "certifiés" (ULM, construction amateur  etc ..): Les statistiques démontrent qu il  n a pas plus d´accidents dus à la technique que sur les  autres et  qu´en realité la defaillance  rechnique est très rarement la cause d un accident.

[Tontonlyco]

Surtout quand on voit comment le certifié est entretenu, on se demande s'il ne faut pas se réfugier sur le non certifié.

[thiev]

Je les côtoie régulièrement et je trouve que c'est pas mal ..je pense que tu devrais essayer..surtout avec ton expérience tu verras très vite si c'est valable ou pas.

Le sujet semble déraper un peu mais je répond tout de même.


Pour ce qui est de l'helico "Leger", j'avais mangé avec Michel Haen qui était venu à Avignon présenter le Fama qu'il importait et il s'est tué avec, à priori à cause d'une modif de structure que la réglementation CDN n'aurait pas validé à la légère.

Mon instructeur et ami Jean Louis Durant s'est tué avec un Dynali qu'il ne pilotais plus qu'à contre cœur.


Donc à part peut être le le kompress qui a des milliers d'heures de vol derrière lui, il ne faut pas me proposer de machines classe 6, si sérieuses soient elles, avant au moins 10 ans de vol et des milliers d'heures.
Je suis admiratif de la réglementation des ulms avions et des avancées technologiques qu'ils proposent mais l'hélicoptère et ses risques inhérents n'ont pas à mon humble avis le même statut.

[Yankeeromeo]

+1
Je ne connais rien aux voilures tournantes, mais mon "bon sens paysan" me dit que c'est assez différent...

Les "intérêts commerciaux" sont aussi la viabilité économique des ateliers de maintenance indispensables pour le maintien technique et la fiabilité des aéronefs.
A force de réduire la fréquence des entretiens et d'augmenter les charges (impôts, taxes, redevances EASA/OSAC, ...), les ateliers ne serons plus rentables (déjà que...) et nombre d'entre eux disparaitront par manque de rentabilité et de mécaniciens qui ne seront plus du tout motivés financièrement pour travailler dans le milieu de l'aviation générale.
Au final, ce seront les utilisateurs et/ou propriétaires d'aéronefs qui seront cloués au sol!

Alors poursuivons ce raisonnement plus loin...
Donc les aéronefs sont cloués au sol, plus aucun de vole, plus aucune licence n'est validée, les constructeurs ne vendent plus, il n'y a plus de salaires, plus de taxes perçues,... Tout s'arrête !
Non hein !... Les administrations vivent de l'impôt, des taxes, des redevances... Elles souhaitent peut-être que vous en payez un max... Mais pas au point de vous faire mourir (c'est pas bon pour elles)...
Imaginez "Pôle emploi" qui fait bien son boulot et qui résout tous les problèmes de chômage... Soit sa perte !...
Imaginez une justice si efficace qu'il n'existe plus de criminalité... Soit la fin des tribunaux !...
Eh bien imaginez un ciel sans avion... La fin de toute une filière aéronautique... Et l'administration n'a pas l'envie de ça, c'est aussi son gagne pain.

C'est bien là, l'erreur...
Croire que l'administration a besoin de nous, parce que nous (c'est-à-dire, les pilotes de l'aviation légère, ou de loisir) serions son gagne pain, n'est qu'une illusion.
Le gagne pain de l'administration aéronautique c'est le transport aérien ! On peut y ajouter éventuellement les branches professionnelles de l'aviation générale, les avions en location ou en charter. Ceux-là sont effectivement au centre d'intérêt de ladite administration.
Mais l'aviation de loisir n'est pas - contrairement à la motorisation, ou même à de sports, tels que le ski - un phénomène de masse. On ne peut donc pas y trouver assez d'argent pour payer tous ces grands serviteurs d'État, ou pis, d'Europe (pis, parce qu'ils sont encore plus chers). On ne pèse guère lourd - il faut s'en rendre compte.
Pour ceux qui auraient de doutes, je rappelle que Jean Delemontez avec Lucien Querey, Pierre Robin, Wassmer et quelques autres lançaient presque un modèle d'avion par an, le certifiaient et cela ne gênait personne. Depuis presque 30 ans, les entreprises aéronautiques françaises - sauf celles qui ont atteint une taille mondiale : Airbus, Eerocopter, ATR, Dassault et Socata-Daher - périclitent, et tombent une après l'autre... Cela ne gêne nullement le fonctionnement de nos administrations...

La conclusion n'est pas qu'il faille la fermer, bien au contraire. Mais il ne faut surtout pas se faire des illusions, et de compter sur le sens de la préservation des fonctionnaires. Nous sommes plutôt un élément perturbateur pour eux, et en aucun cas, la branche sur laquelle ils seraient assis.
La conclusion pour moi est qu'il faut l'ouvrir, au nom du droit à se déplacer librement, et d'exercer librement notre passion. C'est sans garantie de résultat, parce que nous somme terriblement minoritaires, mais y a-t-il une autre stratégie ?

[Mousquetaire]

Surtout quand on voit comment le certifié est entretenu, on se demande s'il ne faut pas se réfugier sur le non certifié.

ça, c'est une fine analyse de comptoir de bar!

[Manu]

Mousquetaire a écrit:Les "intérêts commerciaux" sont aussi la viabilité économique des ateliers de maintenance indispensables pour le maintien technique et la fiabilité des aéronefs.

C'est d'ailleurs un des motifs invoqué pour justifier le maintien du test des transpondeurs, malgré son inutilité pratique.

Manu

[Haflinger]

une bonne administration se suffit a elle meme,
on fait l'acquisition d'un site avec batiments, espaces verts et diverses commodites (le plus possible), et c'est parti, on rempli de personnel, chacun aura son role pour faire fonctionner la structure, rien n'en sort mais ca tourne

[FbS]

Surtout quand on voit comment le certifié est entretenu, on se demande s'il ne faut pas se réfugier sur le non certifié.

ça, c'est une fine analyse de comptoir de bar!

C'est beaucoup moins con que ça en à l'air.

Le "non certifié" est généralement entretenu par des amateurs, mais ces amateurs mettent ensuite leurs fesses dedans.
Le "certifié" est généralement entretenu par des "pro" dont la principale préoccupation est de facturer et de gagner de l'argent. Pas d'y mettre leurs fesses dedans ensuite...

Ce qui explique pourquoi, malgré une compétence à priori moindre, les avions entretenus par des amateurs n'ont pas plus de pannes en vol au final...

[Haflinger]

oui, le pro se debouille pour delivrer un avion en etat de vol meme si cela ne dure pas, l'amateur n'y parvient pas toujours

[Matthias]

Surtout quand on voit comment le certifié est entretenu, on se demande s'il ne faut pas se réfugier sur le non certifié.

ça, c'est une fine analyse de comptoir de bar!

C'est beaucoup moins con que ça en à l'air.

Le "non certifié" est généralement entretenu par des amateurs, mais ces amateurs mettent ensuite leurs fesses dedans.
Le "certifié" est généralement entretenu par des "pro" dont la principale préoccupation est de facturer et de gagner de l'argent. Pas d'y mettre leurs fesses dedans ensuite...

Ce qui explique pourquoi, malgré une compétence à priori moindre, les avions entretenus par des amateurs n'ont pas plus de pannes en vol au final...

Je préfère arrêter de voler que de monter dans un avion entretenu par moi...