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Utilisation de l' oxygène

MessagePosté: Mardi 31 Janvier 2017 08:42
de Tontonlyco
Quelques précisions salvatrices avant que Splicat ne tente une nouvelle expérience hasardeuse.

Par définition l' oxygène s' utilise à des altitudes élevées, parfois au dessus d'une couche, sauf qu' à cette altitude la couche sera pratiquement toujours givrante, une panne d'oxygène vous placera donc dans une situation très délicate.

Par exemple au FL 150 au dessus d'une couche givrante si votre oxygène s' arrête, soit vous ne descendez pas et vous risquez au mieux l' oedème du cerveau, soit vous descendez et vous vous transformez en glaçon, sauf avion équipé pour.

Le pire étant d' attendre les effets de l' hypoxie et de cumuler les deux.

Pour cette raison il faut toujours emporter deux bouteilles d' oxygène munies chacune de leur détendeur.

De plus vous pourrez ainsi vider complétement une bouteille et ne pas gaspiller l' oxygène restant en rendant la bouteille consignée.

L'accessoire indispensable est l'oxymètre qui permet d'optimiser l' usage en maintenant son taux de SAO² à 95% environ, en général un débit de 2 litres par minute est suffisant voire 1 litre si vous n'êtes pas trop haut.

Re: Utilisation de l' oxygène

MessagePosté: Mardi 31 Janvier 2017 08:56
de Philippe Warter
Ca dépend beaucoup des individus. J'ai toujours eu une saturation entre 91% et 94%, ça ne m'a jamais posé le moindre problème, ni en avion, ni en pratiquant un sport d'endurance (vélo).

Re: Utilisation de l' oxygène

MessagePosté: Mardi 31 Janvier 2017 10:51
de Cap11
Tontonlyco a écrit:Quelques précisions salvatrices avant que Splicat ne tente une nouvelle expérience hasardeuse.

Par définition l' oxygène s' utilise à des altitudes élevées, parfois au dessus d'une couche, sauf qu' à cette altitude la couche sera pratiquement toujours givrante, une panne d'oxygène vous placera donc dans une situation très délicate.

Par exemple au FL 150 au dessus d'une couche givrante si votre oxygène s' arrête, soit vous ne descendez pas et vous risquez au mieux l' oedème du cerveau, soit vous descendez et vous vous transformez en glaçon, sauf avion équipé pour.

Le pire étant d' attendre les effets de l' hypoxie et de cumuler les deux.

Pour cette raison il faut toujours emporter deux bouteilles d' oxygène munies chacune de leur détendeur.

De plus vous pourrez ainsi vider complétement une bouteille et ne pas gaspiller l' oxygène restant en rendant la bouteille consignée.

L'accessoire indispensable est l'oxymètre qui permet d'optimiser l' usage en maintenant son taux de SAO² à 95% environ, en général un débit de 2 litres par minute est suffisant voire 1 litre si vous n'êtes pas trop haut.


L'oedème du cerveau à 4600 m ! Heureusement que les centaines de "touristes" qui escaladent le Mont Blanc chaque année (en fournissant un effort physique sans comparaison avec celui d'un pilote et en séjournant à cette altitude pendant un temps respectable) sont là pour démontrer que ce n'est qu'un risque marginal... .

Re: Utilisation de l' oxygène

MessagePosté: Mardi 31 Janvier 2017 10:58
de Tontonlyco
Sauf pour ceux qui sont obligés de redescendre avant d' arriver en haut.

Re: Utilisation de l' oxygène

MessagePosté: Mardi 31 Janvier 2017 11:32
de PhM
Cap11 a écrit:L'oedème du cerveau à 4600 m ! Heureusement que les centaines de "touristes" qui escaladent le Mont Blanc chaque année (en fournissant un effort physique sans comparaison avec celui d'un pilote et en séjournant à cette altitude pendant un temps respectable) sont là pour démontrer que ce n'est qu'un risque marginal... .

Le Mont Blanc n'est pas une aimable colline pour touristes guillerets : 70% des postulants subissent le mal aigu des montagnes !
http://www.altituderando.com/Le-mal-aig ... nes-ou-MAM
En ce qui me concerne j'ai fait un œdème cérébral et pulmonaire à 4800 m (Kili) et j'ai pourtant un quart de siècle de pratique du para avec des sauts à 4000 et plus.

Re: Utilisation de l' oxygène

MessagePosté: Mardi 31 Janvier 2017 11:37
de Tontonlyco
Et c'est pour cela que depuis son chat à un bonnet pour ne pas prendre froid aux oreilles... le mien n'en veut pas.