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Méthode de Navigation post PPL

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Re: Méthode de Navigation post PPL

Messagede Manu le Lundi 30 Janvier 2017 18:02

Je ne lis nulle part qu'il faut un outil pour mesurer je sais pas quoi. Il est écrit que le CdB " considère "...

J'ai fait des dizaines de vol de plusieurs heures au delà du FL100, ça n'a jamais pose de problèmes, ni à moi, ni à mes passagers. Au vu de cette experience, je considère qu'un vol de 2 h au FL105 ou 115 (quand l'avion veut bien y arriver), ne pose pas de problèmes et que donc je n'ai pas besoin d'oxygène.

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Re: Méthode de Navigation post PPL

Messagede Delépine le Lundi 30 Janvier 2017 18:20

L'oxymètre serait ainsi à l'opinion du CdB ce que le GPS est à la navigation cap et montre.
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Re: Méthode de Navigation post PPL

Messagede Tontonlyco le Lundi 30 Janvier 2017 18:25

On ne peut pas généraliser, si vous avez 20 ans, habitant la montagne à 1500m c' est sûr qu'au 115 vous ne ressentirez rien, mais un fumeur âgé c'est autre chose.

J'ai un mauvais souvenir d'un vol de 3h30 terminé au FL 135 où je n' arrivais plus à sélectionner correctement mes radiales VOR, à une époque où on ne savais pas que le GPS allait exister.
Dernière édition par Tontonlyco le Lundi 30 Janvier 2017 18:34, édité 1 fois.
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Re: Méthode de Navigation post PPL

Messagede Tontonlyco le Lundi 30 Janvier 2017 18:28

Delépine a écrit:L'oxymètre serait ainsi à l'opinion du CdB ce que le GPS est à la navigation cap et montre.


C'est un outil utile et qui coûte trois sous, de plus en cas de malaise d'un passager il vous permet d' identifier un éventuel manque d' oxygène.

La trousse de secours est devenue obligatoire alors pourquoi pas l' oxymètre.


Image

On voit bien qu'en dessous de 85% de SAO² la courbe dégringole
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Re: Méthode de Navigation post PPL

Messagede René-Pierre Teindas le Lundi 30 Janvier 2017 18:33

Leon Robin a écrit:et pour les Sherpas ? Image


Ceux de Tignes (Lac et Val Claret) sont bien acclimatés Image
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Re: Méthode de Navigation post PPL

Messagede gma le Lundi 30 Janvier 2017 18:38

Ou tu n'emmènes que des Kenyans...
Il n'y a que l'exception pour faire avancer la science, la découverte se fait au moment où l'observateur remarque une anomalie... (B Vian)
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Re: Méthode de Navigation post PPL

Messagede Tontonlyco le Lundi 30 Janvier 2017 18:38

Il y a un train Chinois qui monte au Tibet avec une infirmière chargée de distribuer de l' oxygène aux passagers.

http://www.tibettravel.org/tibet-train/ ... upply.html
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Re: Méthode de Navigation post PPL

Messagede Aviathor le Lundi 30 Janvier 2017 21:42

La réaction à l'altitude et le niveau auquel se manifestent les symptômes d'hypoxie sont très individuels. Il faut que les pilotes se familiarisent avec leurs limites physiologiques et sachent reconnaître les symptômes de l'hypoxie sur eux-mêmes ainsi que sur leurs passagers, et cela qu'ils utilisent de l'oxygène ou non. Car le système d'oxygène peut être défaillant, ou un passager peut mal s'en servir et tomber en hypoxie malgré avoir la cannule dans le nez ou le masque sur le visage.

L'oxymetre n'est qu'une aide et ne remplace pas le discernement du pilote qui pourrait d'ailleurs en manquer en raison de sa propre hypoxie. Avec de l'oxygène on devrait pouvoir maintenir une saturation de 90% minimum.

Personnellement je me suis procuré un système de Mountain High avec un régulateur à la demande qui injecte une petite dose d'oxygène dans le nez à chaque inspiration, dose qui est modulée en fonction de l'altitude. Mon épouse et moi même l'utilisons systématiquement au dessus du niveau 120 (je n'ai plus vingt ans - j'ai été au niveau 130 sans O2 à mon corps défendant, mais que pour une courte période, et pas en tant que CdB). Pour des raisons de sécurité je me limite au niveau 190 car en cas de défaillance du système, panne de batteries par exemple, il faut pouvoir descendre au niveau 100 sans perdre conscience, et je n'ai nullement envie de tenter depuis le niveau 250.

En cas d'emport de passagers à des altitudes ou l'oxygène est nécessaire, je briefe le passager néophyte sur l'utilisation du système, les symptômes d'hypoxie et l'utilisation de l'oxymetre car je n'ai nullement envie de le faire en vol, surtout si le passager en question est en place arrière.


Interdiction de s'endormir sous oxygène car cela pourrait modifier la façon de respirer de telle façon que l'on ne reçoit plus d'oxygène, et on ne peut pas détecter sa propre hypoxie lorsque l'on roupille. La somnolence pourrait par ailleurs être un symptôme.
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Re: Méthode de Navigation post PPL

Messagede Aviathor le Lundi 30 Janvier 2017 22:00

Part-NCO ne dit pas par quel moyen le CdB doit s'assurer que l'équipage ou les passagers ont besoin d'oxygène ou pas. Il me semble que l'AMC le suggère comme un moyen parmi d'autres, mais il n'impose rien.

La plupart d'entre nous ne dispose pas d'avions capables de voler confortablement à des altitudes ou l'oxygène est réellement nécessaire, sauf ceux volant derrière un diesel Image En plus de cela la FIR de Paris  est interdite aux VFR au dessus de FL115. Quoi que, certaines personnes peuvent ressentir les effets du manque d'oxygène bien en dessous du niveau 100, surtout la nuit.

J'ai acheté mon oxymetre sur Amazon. Je pense l'avoir payé 45€ à l'époque. Maintenant il est à 25€.
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Re: Méthode de Navigation post PPL

Messagede Splitcat le Lundi 30 Janvier 2017 22:11

Je viens de craquer et de me payer ce truc.

Quelqu'un peut-il s'il lui plait me sortir une valeur fiable pour la SaO2 acceptable ?
Comme je l'ai indiqué sur l'autre topic, il y a des incohérences à lever.

viewtopic.php?p=399923#p399923
http://www.topmedic.fr/oxymetre-de-poul ... ouls-sh-c2

Concernant la capacité des avions à monter.. Il suffit de ne pas voler en TB10, et d'être seul.
Un robin dr400-180 j'imagine même pas à quelle altitude il peut monter.
En solo je pense qu'il atteint le FL195 sans souci, altitude à partir de laquelle le contrôle ne va plus kiffer Image
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Re: Méthode de Navigation post PPL

Messagede Gilles131 le Lundi 30 Janvier 2017 22:31

Aviathor a écrit:L'oxymetre n'est qu'une aide et ne remplace pas le discernement du pilote qui pourrait d'ailleurs en manquer en raison de sa propre hypoxie.

C'est bien le problème.
Quand tu vois des pilotes de planeur sexagénaires et gros fumeurs redescendre de plus de 4000 sans oxygène en fanfaronnant que ça allait parfaitement, ça fait peur.

Aviathor a écrit: Personnellement je me suis procuré un système de Mountain High avec un régulateur à la demande qui injecte une petite dose d'oxygène dans le nez à chaque inspiration, dose qui est modulée en fonction de l'altitude.

Moi aussi, en planeur. C'est l'EDS (electronic demand system)

Aviathor a écrit:Mon épouse et moi même l'utilisons systématiquement au dessus du niveau 120 (je n'ai plus vingt ans - j'ai été au niveau 130 sans O2 à mon corps défendant, mais que pour une courte période, et pas en tant que CdB).

En montagne, je l'utilise dès 3000m, et souvent avant.
Les médecins disent que l'on devrait l'utiliser dès 1500m...

Aviathor a écrit:Pour des raisons de sécurité je me limite au niveau 190 car en cas de défaillance du système, panne de batteries par exemple, il faut pouvoir descendre au niveau 100 sans perdre conscience, et je n'ai nullement envie de tenter depuis le niveau 250.

C'est ce qui m'a fait faire ma seule vraie descente d'urgence (alors que j'en ai fait des dizaines, peut-être des centaines au simulateur). En planeur et en onde au-dessus de Santa Cilia de Jaca, vers 7000m (le chef-pilote local nous ayant assurés au briefing que l'on pouvait aller jusqu'au FL 240 sans problème de circulation aérienne... Y'a eu un débriefing)
Soudain un tas de bip bip bip et je m'aperçois que la tension batterie est tombée à 9,6V. OK, pas de problème, je suis verticale terrain donc je coupe tout ce qui est électrique (radio, transpondeur, calculateurs, écrans de navigation, etc...) pour conserver un minimum pour la radio en tour de piste, et je continue de voler paisible au soleil.
Mais il reste un curieux beeep beeep... Je mets un certain temps à comprendre que ça vient de l'EDS qui est, lui aussi, alimenté par la batterie, et que je vais perdre l'oxygène incessamment.
Pleins aérofreins, VNE moins un chouia et quelques secondes au cap Sud pour plonger dans la méga-dégueulante qui me ramène en-dessous de 3000m en un clin d'oeil.
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Re: Méthode de Navigation post PPL

Messagede Splitcat le Lundi 30 Janvier 2017 22:49

Tes oreilles ont apprécié ? :p
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Re: Méthode de Navigation post PPL

Messagede Aviathor le Lundi 30 Janvier 2017 22:52

Gilles131 a écrit:C'est bien le problème.
Quand tu vois des pilotes de planeur sexagénaires et gros fumeurs redescendre de plus de 4000 sans oxygène en fanfaronnant que ça allait parfaitement, ça fait peur.


Qui sait à part eux? Il faudrait leur faire faire des exercices mentaux et d'adresse pour détecter leur niveau d'incapacité.

J'ai lu quelque part, je me rappelle plus où, que les fumeurs développent une accoutumance à une saturation basse et savent exploiter le peu d'oxygène qui arrive dans leur sang. Ils seraient donc moins susceptibles aux effets de l'hypoxie que des non-fumeurs.

Bon, ensuite il ne faut pas croire tout ce qu'on lit...
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Re: Méthode de Navigation post PPL

Messagede Bob le Lundi 30 Janvier 2017 23:01

Il y a une trentaine d'années, vol d'onde dans ce qui est maintenant de l'espace C sur Lyon.

A plus de 4000 m, je me suis aperçu que la plupart des véhicules routiers avaient leurs phares allumés !

Comme Gilles, descente pleins AF à plus de 230 km/h. Une dizaine de min de descente, je pense.

Malheureusement j'étais un peu enrhumé. Et à la hauteur du tour de piste, je n'ai plus pu rétablir la pression dans les oreilles.

Résultat : 2 tympans percés !
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Re: Méthode de Navigation post PPL

Messagede Bob le Lundi 30 Janvier 2017 23:04

Aviathor a écrit:Qui sait à part eux? Il faudrait leur faire faire des exercices mentaux et d'adresse pour détecter leur niveau d'incapacité.


D'ailleurs ils s'auto-contrôlent !

Ils récitent leurs tables de multiplication. Et quand ils s'aperçoivent qu'ils se trompent trop, ils redescendent vers des cieux plus oxygénés !

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