Re: Piper J3 .... Du sport
Posté: Lundi 23 Janvier 2017 21:57
Bonsoir Castus. Le J3 te surprend et c’est bien normal aprèsle DR400. J’espère que ton instructeur t’a bien briefé sur le souci que pose lecentre de gravité à l’arrière du train principal, souci d’équilibre instable, aussibien pour la tenue d’axe que pour le côté kangourou de la machine si tu leposes comme un DR400. Je souhaite aussi qu’il t’ait expliqué le lacet inverse,l’importance et la démonstration du manche dans le vent en finale avant letoucher des roues pour tenir l’axe quand tu « décrabes » vent detravers, et ensuite pour la tenue d’axe quand tu es trois points. (le vraiatterrissage pour ce genre d’avion)
Je n’ai pas la prétention d’avoir la plus grosse, de « lever »les plus belles filles, ni d’être le meilleur et le plus expérimenté des pilotes. Simplement de te faire part demon expérience ,de l'instruction que j'ai reçue et qui me va très bien (il y a 47 ans sur Piper PA19) . Je suisheureux que tu aies trouvé ici de bons conseils :
La petite pression constante sur les palonniers, leschaussures adaptées pour bien sentir le contact (pour toutes saisons, on trouvedes chaussures en cuir légèrement montantes en cuir à semelle souple, commecelle que me fournissait la grande muette du temps du Mirage III et quiallaient bien aussi sur Broussard)).
La relaxation des jambes viendra peu à peu avec la pratique.
Je me permets de te dire que le conseil qui consiste àregarder le plus loin possible estexcellent , mais seulement quand on voit devant. Je rajouterai : quand tuvois devant, profite en, et, quand ce n’estpas le cas apprends à réagir avec la vision latérale.
Enfin, personnellement, je suis contre l’usage abusif desfreins, mais quand c’est nécessaire pour la tenue d’axe, en particulier toutréduit à l’atterrissage et faible vitesse, gouvernes non soufflées, vas y, ne t’en prive surtout pas ! (un peude gymnastique à faire en entraînement àl’arrêt au sol pour doser palonnier tout en utilisant les talons pour lesfreins)
C’est en forgeant qu’on devient forgeron, tu vas y arriver,ne te décourage surtout pas. Dans quelques temps tu feras des atterrissagesparfaits Mais soit patient pour affronter les forts vents de travers, vas yprogressivement.(limite 15 kts travers si j’ai bon souvenir). Enfin, jerajouterai que ton expérience sur J3 te permettra d’aborder avec une relativefacilité des avions dans le style Bücker, Stampe, Stearman.
Je n’ai pas la prétention d’avoir la plus grosse, de « lever »les plus belles filles, ni d’être le meilleur et le plus expérimenté des pilotes. Simplement de te faire part demon expérience ,de l'instruction que j'ai reçue et qui me va très bien (il y a 47 ans sur Piper PA19) . Je suisheureux que tu aies trouvé ici de bons conseils :
La petite pression constante sur les palonniers, leschaussures adaptées pour bien sentir le contact (pour toutes saisons, on trouvedes chaussures en cuir légèrement montantes en cuir à semelle souple, commecelle que me fournissait la grande muette du temps du Mirage III et quiallaient bien aussi sur Broussard)).
La relaxation des jambes viendra peu à peu avec la pratique.
Je me permets de te dire que le conseil qui consiste àregarder le plus loin possible estexcellent , mais seulement quand on voit devant. Je rajouterai : quand tuvois devant, profite en, et, quand ce n’estpas le cas apprends à réagir avec la vision latérale.
Enfin, personnellement, je suis contre l’usage abusif desfreins, mais quand c’est nécessaire pour la tenue d’axe, en particulier toutréduit à l’atterrissage et faible vitesse, gouvernes non soufflées, vas y, ne t’en prive surtout pas ! (un peude gymnastique à faire en entraînement àl’arrêt au sol pour doser palonnier tout en utilisant les talons pour lesfreins)
C’est en forgeant qu’on devient forgeron, tu vas y arriver,ne te décourage surtout pas. Dans quelques temps tu feras des atterrissagesparfaits Mais soit patient pour affronter les forts vents de travers, vas yprogressivement.(limite 15 kts travers si j’ai bon souvenir). Enfin, jerajouterai que ton expérience sur J3 te permettra d’aborder avec une relativefacilité des avions dans le style Bücker, Stampe, Stearman.