Un récit rafraîchissant

[géniedesalpages13]

"Si je me confesse, serai-je absous ou poursuivi ? Que va-t-il m’arriver si je parle franchement, si je conclu mon voyage comme je l’ai exécuté, en fonçant aveuglément à travers les conventions légales, comme si j’étais seul dans un désert, sous l’impulsion de mon tempérament individualiste et réactif ? Mais, au fait, est-ce que je ne vis pas tout seul dans le rêve expectatif de l’imagination ? Au-dessus d’une foule de chics types ? Dominant un monde de passionnés, le monde des amateurs…Tout seul, puisque seul j’ose me permettre des excentricités, et que seul, peut agir ainsi le « Saint Patron » !

http://jolly.roger.free.fr/Deuxmillekilometres.htm

Me fait rêver ce récit, surtout le passage en VSV... Autres temps, celui des pionniers

[Leon Robin]

aujourd'hui, Mignet serait en taule pour de longues années, après avoir été privé de sa licence ULM, car aujourd'hui, Mignet aurait fait de l'ULM. Qu'on ne se méprenne pas, c'est un commentaire admiratif, principalement envers l'esprit de liberté dont il faisait preuve. Il n'empêche que cela pouvait l'entraîner dans des situations dépassant les capacités d'un pilote de loisirs. De ce personnage, on devrait surtout retenir son aversion aux contraintes, qui me fait me demander comment il aurait vécu, ou survécu, à notre époque. quelques réserves cependant, quand l'esprit de liberté frôle le n'importe quoi, ce qui lui arrivait parfois à le lire, mais le personnage est infiniment plus sympatique que ceux qui courbent l'échine en silence devant les contraintes croissantes.

[Brunet]

Récit trés sympathique, merci
Perso je n'en suis pas capable, et de loin
J Yves LFNH

[Andy]

Plus que les exploits personnels de l'homme, c'est son aviation populaire qui me fait rêver...

[MICHEL JANIN]

Bel esprit,
Vive la liberté .

[andre44]

Bonjour

Henri mignet a écrit :

         Les purs techniciens vous assureront qu’en plein vol, à 200 kilomètres-heure, cette petite hélice rapide aura un rendement excellent, supérieur à tout autre… Mais je vous avertis qu’un avion n’est pas seulement destiné à voler : il faut aussi, et avant… qu’il décolle ! Si le terrain n’est pas un champ de glace poli, ou  une plage de sable fin mouillé, la petite hélice ne le décollera jamais ! Cette petite hélice crée derrière elle une trombe de vent qui vous coupe la respiration, mais elle tire à peine 25 kilos. Il nous en faut au moins 50.  

         Force nous est de caler l’hélice sur un arbre secondaire, lié au moteur par une transmission, de façon à ce que le moteur tourne à ses 3 ou 4.500 tours, vitesse à laquelle il donne bien toute la puissance prévue. Nous sommes alors libres de donner à l’hélice un diamètre compatible avec un encombrement acceptable : 2 mètres, par exemple. Elle tournera à 900-1000 tours et tirera 60 kilos bien tassés.

Il avait compris bien des choses dans la conception d' avion. l'hélice doit etre plus grande que le pilote

André
    

[jiji66]

Mignet avait bien cerné la question du vol à basse vitesses : Une grande hélice pour répartir au mieux la poussée sur la masse d'air et un réducteur pour obtenir le meilleur rapport poids/puissance du moteur.

On peu légitimement se poser la question de l'opportunité d'utiliser des réacteurs en aviation pour faire du transport économique. Un réacteur ayant un très mauvais rendement à basses vitesses.

Pour ce qui est de l'esprit du vol populaire et libre, il ne tient qu'a nous de le perpétuer.
jiji