Tontonlyco a écrit:Admettons, mais c'est loin d' expliquer les conséquences de l' interaction entre matière "ordinaire" ou baryonique et matière noire.
Vous dites "faiblement soumis à la gravité" cela n' a pas de sens, la force de gravité est fonction de la masse des objets et de leur distance, que ce passe-t-il quand un objet de matière "ordinaire", une comète si vous ne voulez pas de vaisseau, percute un objet massif de matière noire?
Fusionnent-ils, mais alors quelle est la nature de la matière créée, la matière ordinaire se retrouve-t-elle au centre de la matière noire, puisque la gravité ne la laissera pas s' échapper?
Planck qui n' envoie pas que des cartes postales de la Tour Eiffel, ne montre pas de matière noire avec un noyau baryonique.
Rappelons que la masse de la matière noire est 4 à 5 fois celle de la matière visible.
Raisonnement intéressant.
Il pose la question "Est-il possible d'avoir des systèmes hybrides matière noire - matière visible".
Rappelons que la capture d'un satellite par collision est rare (il semblerait que ce soit le cas de la lune) et qu'elle le serait encore plus entre deux objets qui ne peuvent pas se "toucher", faute d'interaction électromagnétique entre eux. Par contre, la capture par interaction entre trois corps (ou plus) est relativement fréquente.
Je pense, à priori, que rien n'interdit d'envisager l'existence de systèmes mixtes composés d'un corps (ou d'une constellation de corps) de matière sombre et d'un corps (ou d'une constellation de corps) de matière visible, sauf bien sûr l'existence même de la matière noire.
Tu affirmes que les mesures du satellite Planck infirment cette possibilité.
Sachant que Planck analyse des lentilles gravitationnelles dont les plus proches sont à +/- 1 milliard d'années lumière et les plus lointaines sont peu avant notre horizon particulaire de l'univers (un peu moins que les 46 milliards d'années lumière où se trouve le vrai horizon parce que le rayonnement micro-onde fossile a été libéré lorsque l'univers avait +/- 379,000 ans), sachant que la galaxie la plus proche (Sagittaire) est à 70,000 années lumière, la suivante étant Magellan à 179,000 années lumière, j'ai un léger doute sur l'exactitude de ton affirmation et sur la possibilité de étudier des étoiles ou même des groupes d'étoiles à une telle distance.
La méthodologie de mesure mis en oeuvre avec le satellite Planck est bien expliquée ici :
https://arxiv.org/pdf/1502.01591v3.pdfLuc
Note: si le paradoxe que l'horizon particulaire est à +/- 46 milliards d'années lumière alors que l'âge de l'univers est +/- 14 milliards d'années lumière t'intrigue, je t'invite à recehercher des informations sur le temps conforme (en cosmologie).