Le forum des pilotes privés

Bonjour,
autre que le detecteur type pastille qui change de couleur, connaissez vous un autre systéme ???
Merci.
Erich Neumann

Plus léger et si facile d'utilisation : Non !

Ne convient pas pour motorisation diesel bien sûr...

gma a écrit:Plus léger et si facile d'utilisation : Non !

Ne convient pas pour motorisation diesel bien sûr...

Et pourquoi ? Le bidule se contrefout du type de fuel brûlé, il se contente de capturer des molécules de CO pour changer de couleur, avant que le pilote ne fasse de même...

FbS a écrit:

gma a écrit:Plus léger et si facile d'utilisation : Non !

Ne convient pas pour motorisation diesel bien sûr...

Et pourquoi ? Le bidule se contrefout du type de fuel brûlé, il se contente de capturer des molécules de CO pour changer de couleur, avant que le pilote ne fasse de même...

On parle de la plaquette de détection à pastille changeant de couleur... Pas d'autre chose.

Pour le "autre chose", voir ici :

https://www.guardianavionics.com/faa-ts ... -detectors

En ce qui concerne la plaquette à pastille de couleur variable (elle vire au gris en présence de "CO") :

En fait, cette pastille réagit à la présence de CO2... Car le CO est un gaz issue d'une combustion incomplète à haute température, or le détecteur fonctionne dans les 20° de votre habitacle... Les imbrulés du diesel sont déjà des particules solides à cette température, le résiduel de gaz étant surtout le NOx (très important sur diesel).
Vous remarquerez aussi que, à l'arrêt sous forte chaleur (habitacle fermé), votre pastille vire de couleur alors que votre moteur ne fonctionne pas, c'est souvent due au "vapeur" de CO produite par les plastiques de tableau de bord surchauffé par le soleil (SFC)...

Ce détecteur réagit donc bien au monoxyde et au dioxyde de carbone détecté à basse température, peu au particules de carbone, pas du tout au dioxyde d'azote qui constitue 90 à 93 % des gaz brûlés de diesel.

Par exemple mais il y en a bien d' autres:

http://www.castorama.fr/store/Detecteur ... 70030.html

Attention sur les vieux PA 28, les gaz d' échappement rentrent dans la cabine au point d' arrêt en dessous de 1500 T/mn

NEUMANN ERICH a écrit:Bonjour,
autre que le detecteur type pastille qui change de couleur, connaissez vous un autre systéme ???
Merci.
Erich Neumann

Simple curiosité mais pourquoi chercher autre chose qu'un truc simple, pas cher et qui fonctionne ?

tout simplement car le détecteur électronique indique les PPM de CO avec précision et instantanément

. nous avons installé un silencieux sur un D18 et oh! stupeur, nous avons constaté des entrée de ce gaz par la trappe de dessous de fuselage avec des valeurs atteignant 70 ppm lors des montées pour se stabiliser à 50 ppm en vol . évidemment tout cela car la pastille du détecteur avait complètement viré /

il n'y avait rien depuis des années avec les pipes d'échappement air libre de chaque coté du capot , je pense que la dilution par brassage du souffle de l'hélice emmenait ce gaz loin de l'avion

nous utilisons le même détecteur casto que le collègue .

En l'espèce, je crois que le détecteur a raison et que ce pot doit être revu..

Tontonlyco a écrit:
Attention sur les vieux PA 28, les gaz d' échappement rentrent  dans la cabine au point d' arrêt en dessous de 1500 T/mn

C'est quoi un "vieux" PA 28 ?


Tu confonds avec un fumoir à jambon

Disons des années 70-80, à régime moteur réduit au sol les gaz d' échappement remontent par convection dans le compartiment moteur puis dans l' habitacle par les différents manques d' étanchéité, le taux de CO mesuré monte alors aux environs de 50ppm, mais il disparait à 1500 t/mn car les gaz sont alors dispersés par l' hélice.


En croisière pas de problème.

Il serait bien que les visites 100h/annuelles des monomoteurs prévoient un contrôle du taux de CO dans l' habitacle, il y aurait des surprises.

nous avons analysé le problème :

lorsque l'avion avait ses deux pipes d'échappement qui sortaient du capot presque à la verticale, les gaz avaient une forte vélocité et ne venaient pas se plaquer sous le fuselage.

lors de l'installation du pot d'échappement qui fait environ 80 cm depuis le capot, les gaz sont déjà très ralentis ( détente) puis plaqués sous le fuselage, en zone de pression !

correction du PB :

on va installer une canule qui va diriger les gaz vers le coté adéquat en fonction du souffle de l'hélice afin de jeter ces gaz à droite du fuselage . cela va minimiser la concentration de gaz SOUS le fuselage . mais on va aussi comme dit précédemment scotcher les trappes de dessous de fuselage

Tontonlyco a écrit:Par exemple mais il y en a bien d' autres:

http://www.castorama.fr/store/Detecteur ... 70030.html

Attention sur les vieux PA 28, les gaz d' échappement rentrent  dans la cabine au point d' arrêt en dessous de 1500 T/mn

Est ce que des pilotes on déjà utilisaient ce type de détecteur.
Je me demande si le niveau sonore est audible dans un avion bruyant ( mcr moteur rotax ) avec un bon casque ( bose )

François_33 a écrit:

Tontonlyco a écrit:Par exemple mais il y en a bien d' autres:

http://www.castorama.fr/store/Detecteur ... 70030.html

Attention sur les vieux PA 28, les gaz d' échappement rentrent  dans la cabine au point d' arrêt en dessous de 1500 T/mn

Est ce que des pilotes on déjà utilisaient ce type de détecteur.
Je me demande si le niveau sonore est audible dans un avion bruyant ( mcr moteur rotax ) avec un bon casque ( bose )

Oui l' alarme s' entend, mais au début on ne comprend pas d' où elle vient puisque par définition c'est exceptionnel, elle nous a sauvé la vie  une fois où un mécano nous avait accidentellement fêlé le pot d' échappement sous le réchauffeur d'air cabine, dès que j'ai mis le chauffage en altitude l' alarme a sonné, mais elle était dans un sac, c'est ma femme qui l' a entendu, j'ai coupé le chauffage et continué le vol.

Vu la conception risquée des chauffages cabines de ces avions à refroidissement par air, la moindre fuite du pot d' échappement va envoyer les gaz dans l' habitacle, avoir un détecteur de CO performant n'est pas un luxe, les pastilles sont insuffisantes et difficiles à interpréter.

lors d'essais sur D18, le détecteur est devant nous, il comporte un afficher de PPM très clair

Le principal point faible des pastilles est leur durée de vie très brève ( 3 mois sauf pour un modèle qui tient deux ans) ce qui fait qu'elles sont souvent périmées avant même d'être installées....
J.