Le forum des pilotes privés

Au contraire, on devrait se cotiser pour qu'il puisse le faire son FL160, à condition qu'il prenne à bord avec lui DemiDoigt et TataConti...

Aviathor a écrit:A un moment donné il évoque le retour sur la piste opposée suite à une panne moteur. Dans un Champ il pouvait faire un virage de 270°, sans moteur, en perdant 250 pieds.

Voilà l'extrait.

Que ça ait pu passer dans certaines conditions avec un pilote "d'exception", bien sûr.
Ecrire sur un forum qu'à 800 ft en cas de panne il faut faire demi-tour, c'est autre chose.

En exercice de casse câble en planeur, je ne fait jamais d'exercice à moins de 100 m (330 ft pour ceux qui ne savent pas convertir) parce que l'élève est sous le coup de la surprise. Et je dois assez souvent reprendre les commandes !

En exercice préparé, ça peut passer à la moitié.... Mais ça ne sert pas à grand chose !

Très bonne remarque de Bob. Le temps de réaction total (constatation, analyse, choix et action) est bien plus long sur une panne réelle. Et pourtant on a l'impression que tout va très vite.

En exercice de panne au décollage je montre qu'à 800 ft on peut faire contre-QFU. A condition de démarrer la manoeuvre elle-même à cette hauteur.
Du coup lors de l'exercice lui-même, je m'arrange pour détourner l'attention de l'élève (" t'as vu le pendulaire au nord?"). Et je réduis tout à 800 ft. Là il se rend compte qu'il a perdu déjà pas mal de hauteur avant de faire quoique ce soit. Pourtant il n'y a pas le stress de la panne réelle. Et évidemment impossible de revenir à la piste.

C'est vrai aussi sur des trucs vraiment stupides. En croisière assez haut mon moteur s'arrête, sur un avion que je convoyais, et que je ne connaissais pas trop. J'ai mis un bon moment à comprendre que j'avais foiré un changement de réservoir, à faire le changement (pompe et switch), à baisser le nez pour redémarrer.
Et pendant ce temps, on a le coeur qui bat la chamade. Je ne sais pas ce que ça donne en déficit d'oxygène, mais ça ne doit pas aider.

Avec un déficit en oxygène, pas de problème, le pilote ne ressentira rien de spécial, son jugement altéré ne lui permettant pas réellement de se rendre-compte des réalités.

Un site intéressant fait par un médecin aéronautique.


https://www.medsyn.fr/perso/g.perrin/ae ... titude.htm


Sinon, l'altération des capacités à résister à l'hypoxie est bien moindre en avion qu'au sol pour la même altitude, car il y a tout simplement la rapidité de la variation qui n'est pas du tout la même, en avion on monte généralement à 300-500 pieds/mn et l'organisme ne peut pas s'adapter et puis un petit malaise au sol passera plus ou moins vite sans grand danger, pas vraiment en avion.

Richard78 a écrit:Avec un déficit en oxygène, pas de problème, le pilote ne ressentira rien de spécial, son jugement altéré ne lui permettant pas réellement de se rendre-compte des réalités.

Un site intéressant fait par un médecin aéronautique.

https://www.medsyn.fr/perso/g.perrin/ae ... titude.htm

On y trouve, entre autre:

"Système nerveux central:
Atteinte insidieuse des processus mentaux: euphorie, sensation de puissance, actes désordonnés ou absurdes, troubles du jugement... (en rouge et en caractères gras)
... ceci de façon totalement ignorée du pilote"

On peut se demander si certains membres du forum n'y écrivent pas en état d'hypoxie permanente...

Voici une vidéo d'un pilote professionnel bien mûri: https://youtu.be/7wT9-zaK3Zo

En voici un autre mais avec un contrôleur moins averti: https://youtu.be/_IqWal_EmBg

Et voici ce qui se passe dans un environnement contrôlé: https://youtu.be/n_MI9UiYwJA

Aviathor a écrit:Voici une vidéo d'un pilote professionnel bien mûri: https://youtu.be/7wT9-zaK3Zo

En voici un autre mais avec un contrôleur moins averti: https://youtu.be/_IqWal_EmBg

Et voici ce qui se passe dans un environnement contrôlé: https://youtu.be/n_MI9UiYwJA

C'est instructif !
Voilà donc ce qu'il se passe quand on vole au delà du FL260 (360hPa) sans O2 !

Tu n'as toujours rien compris. Ou plus exactement tu ne veux toujours rien comprendre.

Ce qu'il aurait fallu écrire : "voilà ce qui se passe lorsque'on est en déficit d'oxygène". Rien à voir avec le niveau de vol.
Cela dépend, des individus et des circonstances. Un sédentaire obèse, bronchitique, cardiaque, risque d'avoir des soucis plus rapidement qu'un sportif qui vient de grimper les 14 sommets de 8000 m.
Mais pas forcément. Si le sportif est fatigué, il aura des problèmes bien plus tôt.

Zut l'oxygène n'était pas encore installé !!!

Mont Viso altitude au sommet 3841 m soit 12 600 pieds  





Pourquoi ne suis-je pas mort ?

Parce que tu ne savais pas que tu risquais de mourir....

Zut, j'avais oublié l'oxygène!

Nevado de Toluca, 4700m (15400 ft)


Mais je sais combien d'effort, physique et intellectuel, m'a couté chaque pas. Et j'imagine la limite de mes capacités intellectuelles et manuelles aux commandes d'un planeur.

Gilles131 a écrit: Et j'imagine la limite de mes capacités intellectuelles

Qui sont déjà peu élevées comme le démontre chaque jour le pilote de chiasse !

Certes, certes...
Donc en hypoxie, je te raconte pas!

Avait t'il l'oxygène a bord ???