Splitcat a écrit:Gilles131 a écrit:Splitcat, tu démontres avec acharnement un type de comportement que l'on cherche systématiquement à éliminer dans les sélections d'entrée en compagnie.
Je dis ça pour t'aider, après ce que tu en fais, ça te regarde.
Mais tu auras été prévenu.
C’est bien noté, merci.
Pour mon cas, il s’agit de vols d’entrainement, pas de vols commerciaux.
Je vais tester un vol au FL130, de jour, bien reposé, et si jamais la SaO2 ainsi que le ressenti sont toujours « limites », il est évident que j’oublierai l’idée de monter au 160.
Et cette expérience ne pourrait-elle pas m’être utile le jour où je serais en vol, aux commandes d’un avion volant entre le FL 130 et 245, avec un masque à O2, et que, loi de Murphy oblige, ce masque me claquera sous les doigts, de préférence sans donner de signe visible ? Je saurais probablement reconnaitre l’hypoxie plus facilement et aurais des idées concrètes sur quoi faire (descendre, jusqu’où) et ne pas faire (s’activer).
Je ferai ma formation pratique sur DA42 équipé turbo-oxygène, croisière typique du FL100 au 180.
Tu ne voudrais pas que je passe 100 heures de murissement à faire des ronds dans le ciel et des petites nav de 50nm à 3000ft par grand beau temps et zéro vent ?
Dans le cadre du murissement, on m’a toujours recommandé (pas que ici) de repousser les limites. En précisant bien : ne pas les repousser trop quand on est seul. Pour l’instant je ne crois pas que 120-130 soit trop repousser les limites.
Quant à mon club, ...on a vu sur sa page FB des photos du mont blanc.. vu d'en haut
"Avait-on de l'O2 à bord ?" demanda un internaute curieux : "on en parle au club house autour d'un verre "
(et désolé, je n'ai pas réussi à supprimer ce surlignage blanc)
Monter au niveau 130 ou même au dessus ne t'apportera absolument rien en terme de murissement, d'expérience ou de compétence aéronautique.
Cet acharnement à vouloir monter au dessus de la limite réglementaire est ridicule.
On observe encore et toujours des anciens qui prennent des précautions parce qu'ils savent ce que c'est que d'être dans la m***e et des jeunes qui cherchent toujours à s'y mettre parce que c'est sexy.
Si tu réussis une carrière professionnelle tu vivras suffisamment de situations pourries qui te crameront des points de vie... inutile de commencer dès maintenant dans l'aviation de loisir.
Pour être constructif 30 secondes (et comme dans le sujet concernant le SURMAR), l'armée dispose à Mt de Marsan d'un centre d'expertise médicale qui réalise les études liées aux risques médicaux en aéronautique.
Il y a un super simulateur d'illusions sensorielles et d'hypoxie ... c'est le lieu idéal pour prendre une belle leçon d'humilité.
Quand on voit des mecs sportifs, entrainés, incapables d'écrire correctement leurs prénoms sur un questionnaire on comprend vite que ça n'a aucun intérêt d'aller jouer avec ses limites physiologiques ...
Et le simulateur d'illusion sensorielle nous bétonne bien dans le cerveau que le vol aux instruments ça ne s'improvise pas ...
Bref, si tu veux devenir pro commence déjà à agir en tant que tel en écoutant des mecs comme Jan ou Gilles, c'est le meilleur murissement que tu puisses faire.