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Viva España : Castellon, Grenade, Muchamiel, Saragosse
3 messages • Page 1 sur 1
Viva España : Castellon, Grenade, Muchamiel, Saragosse
de Lucas le Mardi 12 Mai 2015 07:50
Bonjour à tous,
L’aventure aéronautique del’an dernier (lien) nous a laissé un tel souvenir que nous avons décidé deremettre ça en 2015. Le mode opératoire reste le même : après un état deslieux financier et temporel nous décidons de préparer trois voyages possiblespour augmenter nos chances de voler début mai. Au départ de LFHF la préférenceva aux iles Anglo-Normandes avec un retour par la façade atlantique et les iles(Ouessant, Yeu, Belle-Ile, Oléron). La seconde route passe par Venise endirection de Tivat via la Croatie avec un retour prévu par l’ile d’Elbe. Enfin ladernière option nous rapproche de ce que l’on a fait l’an dernier :Grenade, Salamanque, San Sébastian et retour. Dans tous les cas cela représenteenviron 15 HDV au total, et un budget inférieur à 1500 euros (on est clairementlà pour voler, pas pour dépenser les sous dans les hôtels et les restos).
Lors de la préparation on seprocure les cartes Jeppesen 2013 (dernières éditions papier), un Garminportable, et un Ipad avec Mach 7, gilets, canot, glacière pour lescasse-croûte. Le chef pilote du club nous prépare la machine (50 heures,matériel d’arrimage, réparation du PA...). On crée un mail standard qu’onenvoie un peu partout pour connaître les prix des redevances, si le handlingest obligatoire, et le prix de l’Avgas (réponses rapides et précises dans tousles cas). On tient à éviter les mauvaises surprises. A J-2 après s’être forgénos propres opinions sur les météos on appelle le prévisionniste qui nousconfirme que la meilleure option sera l’Espagne.
Grace au site www.enaire.eson charge une bonne partie de l’AIPEspagnol gratuitement et on trouve tous les renseignements météo gratuits surle site http://ama.aemet.es/. On réutilisera le numéro NIEde l’an dernier. Vamos !
Jour 1 : La patience estla mère de toutes les vertus
Mon coéquipier est venupréparer l’avion hier. On veut partir tôt pour profiter de la plage à Castellonde la Plana(LECN). Il fait très moche : stratus à 1500ft au mieux jusqu’à la côte etguère mieux une fois passées les Pyrénées. Alors on prend notre temps, ontraine au club, on discute, on vérifie les TAF et après un coup de fil auprévisionniste, on se rend à l’évidence : ca ne passera pas aujourd’hui.Après 6 heures au club on rejoint nos pénates en se disant qu’il ne nous resteque 5 jours au total et qu’il faudra se méfier pour ne pas se faire coincer enEspagne.
Jour 2 : On en fait duchemin en 6h30 de vol !
Réveil 6h30 pour constaterqu’on a fait le bon choix hier car il fait un temps de curé. Décollage 8h30direction LECN. Vol par PPG, le col du Perthus, GIR, VLA, RES et le trait decote jusqu’à destination. 3h30 de vol sans problème. Les contrôleurs espagnolsnous attendaient, ils étaient totalement compréhensibles et ils nous ont donnéun code transpondeur qui n’a jamais changé du passage de la frontière àl’atterrissage. LECN est un terrain comparable à Priopriono dans le sens ou ilest aussi proche de la plage (mais elle est bien plus accessible à Castellon)et comparable à Gap pour son activité para, d’aviation légère, et le montant dela redevance (7 euros). Il y a un bistro sur place, les premiers hôtels enfront de mer sont à 500 mètres à tout casser, et l’accueil est sympa. Seul hicl’Avgas (BP) est à un peu moins de 3 euros du litre (comme un peu partout enEspagne). Après le casse croute et avoir symboliquement trempé les pieds dansla mer on repart pour Grenade (LEGR). On coupe la TMA de Valence en direction deCLA, puis verticale Albacete qui nous donne une directe de 140 Nm sur Grenade.Vol assez inconfortable car réalisé à la mi-journée alors que le soleil cognepas mal. Du coup 3h00 de vol sur de la tôle ondulée ou j’abandonne rapidementl’idée de tenir mon altitude avec précision. 25 Kts de vent de face ! Onse traine ! Dehors ce sont des couleurs inhabituelles, mais le paysage estassez monotone, surtout à 6000 pieds. Quelques villages ressortent de ce paysage arideou il serait malvenu d’avoir à poser en urgence. Sur les différentes fréquencestrès très peu de trafic (VFR comme IFR). C’est triste. Arrivée à Grenade On sesent bien petit sur ce grand tarmac toutvide. Bus pour le centre ville (3 euros et 40 min de trajet). On dîne et on secouche assez tôt car on a notre dose pour la journée.
Jour 2 : Grenade
Ca sent bon le jasmin et lesorangers, c’est joli, les Andalouses sont belles, il fait chaud, et on mangebien. Nous sommes heureux.
On est au point le plusméridional du voyage. Par ou allons nous rentrer ? On décide de rester àl’est car la prévision météo y est meilleure. On se décide pour l’aérodrome deMuchamiel/Muxtamiel (LEMU) à proximité d’Albacete (trop cher).
Jour 3 : « Ta nav tuprépareras en profondeur »
Retour au terrain, ou ontrouve comme partout durant ce voyage, du personnel aimable et (très)disponible (vu le peu de trafic). On s’acquitte des différentes taxes (57 eurospour 36 heures), et on prend de l’Avgas à 2.70 euros du litre. On pose un FPLpour 8h30 et pour une fois on est prêt en avance, mais le contrôleur nousexplique qu’on ne peut partir plus tôt car notre EOBT est à 8h30. Je luidemande de redéposer le FPL 15 min plus tôt. Il le fait, et la on peut partir.Bref ! Une fois en l’air on nous donne une fréquence ou le contrôle nepeut pas nous recevoir car à cause de la LE-R63 on doit rester sous 2000ft AGL et noussommes cernés par les montagnes. On vit donc notre vie (pointe à 154Kts) et onadmire le paysage qui est varié et inhabituel. A proximité d’Albacete lecontrôle d’approche nous apprend que la tour de Murcia nous contactera sûrement à l’arrivée car onserait rentrés dans leur zone. Surpris on dit qu’on verra ça quand on seraposé. Arrivée un peu rock and roll (turbulence et relief) à 1000 ft AGL sous la TMA d’Albacete après avoirexpliqué au contrôle que non on ne ferait pas le tour de sa TMA juste pour luifaire plaisir. A Muchamiel on rencontre des gens sympa qui construisent lepremier autogyre à parachute de cellule. Il est placé dans la queue del’appareil qui tombe cockpit face au sol ! Je ne préfère pas savoir ce qu’iladvient de l’équipage au moment du choc ! Air tractor et Kamov 32 nousfont une démo ! Inhabituel et sympa ! L’AFIS est super gentil.Délestés de 23 euros par le taxi nous sommes à l’hôtel. La ville dispose d’uneplage à proximité du centre et la j’en profite pour tremper plus que les pieds,pendant que mon coéquipier prépare le vol sur Saragosse le lendemain. Je nesuis pas tranquille car je pense bien être resté sous la R63 même si le terrain étaitvallonné. Je reprends donc les Notam et m’aperçois que durant ma préparation denav je n’ai pas prêté attention à ceux faisant référence aux activités deparachutage. Je les reporte sur la carte et là je me rends comptequ’effectivement je suis passé très prés d’une des zones ! Mince ! Jeme sens idiot moi qui prône toujours une bonne préparation de nav ! Voilàune bonne leçon. Je décide de faire profil bas car dans le FPL il y a monnuméro de tel et ma destination donc si on veut me parler on doit pouvoir metrouver. Pour l’instant pas de nouvelle et je touche du bois.
Jour 4 : Salamanque cen’est pas Saragosse !
On décide de prendre le buspour aller au terrain. Grosse galère. Le taxi c’est plus cher, mais aussi plussimple et plus rapide ! Quelle découverte !!! La taxe payée (17 euros), etle plein fait (2.80 du litre) on part pour LEZG via CLS, Terruel, CMA. Vol oul’on croise comme durant tout le périple pas mal d’oiseaux dont certainsrapaces vraiment imposants. A l’arrivée on a le choix entre la 30R de 3000m delong et la 30L de 3700m. Dilemme cornélien. On parque notre PA28 sur un parkingaffreusement vide ou trônent seuls un MD11 et un B777 tous deux cargo. Unecamionnette d’Iberia arrive nous met 4 cônes autour de l’avion, appelle lesavitailleurs et on les arrête juste avant qu’ils essayent de mettre des calesde 747 sous nos carénages de roue. Avant de monter dans le bus je dis au garsqu’on n’a pas demandé tout ca. Il me répond que c’est obligatoire. Je lui sorsfièrement un mail dans lequel on me dit que le handling n’est pas obligatoire,et la je me rends comte que j’ai confondu Salamanque (étape lors de notreprojet initial) et Saragosse (ou j’ai oublié de me renseigner). Je lui disqu’on repart dans la foulé et il me dit que c’est trop tard, on est débiteurs.C’est de ma faute, mais je ne peux m’empêcher de penser que leur technique estdéloyale à plus d’un titre. On verra ça demain. Bus pour la ville (1.80 euroset 45 minutes).
Jour 5 : A Saragosse tout est grand
La Cathédrale du Pilar, leterminal, le handling à 95 euros, la taxe à 39 euros pour moins de 24 heures,le 777 cargo d’Emirates, les 4 F18 qui nous font des low pass au dessus dupoint d’arrêt, les 16 minutes de taxi jusqu’à la 30L.
On longe les Pyrénées pour lesfranchir au niveau du col d’Ares. Le paysage est superbe avec ses lacs,falaises, nuages, et alternance de sols arides et humides. On passe le col etla directe sur Beziers (LFMU) pour avitailler car on s’était assez faitempapaouter pour la journée. Pique-nique, taxe à 7,20 euros et Avgas auxalentours de 2 euros.
Retour au bercail non sansavoir « croisé » un Mirage 2000 biplace en route depuis Istres pouraller voir le viaduc de Millau au FL 105 à 320 Kts !
Conclusion :
Il faut bien préparer sesvols ! Avec une bonne préparation et une bonne météo le voyage estfacile ! Les contrôleurs sont bien même si par moment la présence d’un VFRà « proximité » d’IFR les pousse à prendre des décisions trèsconservatrices ! Il y a eu peu de trafic VFR durant notre périple. Ce quiest triste et montre bien que l'économie espagnole est en berne. Beaucoup degens sont payés à ne pas faire grand-chose dans les aéroports, mais tous lesgens rencontrés furent aimables et serviables. La vie est assez bon marché (40euros à deux par nuit dans les « pensions/hostal »).
Finalement le voyage nous auracouté environ 1200 euros par tête tout compris pour 7 HDV chacun en 5 jours.
En espérant vous avoir donnédes idées
Bons vols
L’aventure aéronautique del’an dernier (lien) nous a laissé un tel souvenir que nous avons décidé deremettre ça en 2015. Le mode opératoire reste le même : après un état deslieux financier et temporel nous décidons de préparer trois voyages possiblespour augmenter nos chances de voler début mai. Au départ de LFHF la préférenceva aux iles Anglo-Normandes avec un retour par la façade atlantique et les iles(Ouessant, Yeu, Belle-Ile, Oléron). La seconde route passe par Venise endirection de Tivat via la Croatie avec un retour prévu par l’ile d’Elbe. Enfin ladernière option nous rapproche de ce que l’on a fait l’an dernier :Grenade, Salamanque, San Sébastian et retour. Dans tous les cas cela représenteenviron 15 HDV au total, et un budget inférieur à 1500 euros (on est clairementlà pour voler, pas pour dépenser les sous dans les hôtels et les restos).
Lors de la préparation on seprocure les cartes Jeppesen 2013 (dernières éditions papier), un Garminportable, et un Ipad avec Mach 7, gilets, canot, glacière pour lescasse-croûte. Le chef pilote du club nous prépare la machine (50 heures,matériel d’arrimage, réparation du PA...). On crée un mail standard qu’onenvoie un peu partout pour connaître les prix des redevances, si le handlingest obligatoire, et le prix de l’Avgas (réponses rapides et précises dans tousles cas). On tient à éviter les mauvaises surprises. A J-2 après s’être forgénos propres opinions sur les météos on appelle le prévisionniste qui nousconfirme que la meilleure option sera l’Espagne.
Grace au site www.enaire.eson charge une bonne partie de l’AIPEspagnol gratuitement et on trouve tous les renseignements météo gratuits surle site http://ama.aemet.es/. On réutilisera le numéro NIEde l’an dernier. Vamos !
Jour 1 : La patience estla mère de toutes les vertus
Mon coéquipier est venupréparer l’avion hier. On veut partir tôt pour profiter de la plage à Castellonde la Plana(LECN). Il fait très moche : stratus à 1500ft au mieux jusqu’à la côte etguère mieux une fois passées les Pyrénées. Alors on prend notre temps, ontraine au club, on discute, on vérifie les TAF et après un coup de fil auprévisionniste, on se rend à l’évidence : ca ne passera pas aujourd’hui.Après 6 heures au club on rejoint nos pénates en se disant qu’il ne nous resteque 5 jours au total et qu’il faudra se méfier pour ne pas se faire coincer enEspagne.
Jour 2 : On en fait duchemin en 6h30 de vol !
Réveil 6h30 pour constaterqu’on a fait le bon choix hier car il fait un temps de curé. Décollage 8h30direction LECN. Vol par PPG, le col du Perthus, GIR, VLA, RES et le trait decote jusqu’à destination. 3h30 de vol sans problème. Les contrôleurs espagnolsnous attendaient, ils étaient totalement compréhensibles et ils nous ont donnéun code transpondeur qui n’a jamais changé du passage de la frontière àl’atterrissage. LECN est un terrain comparable à Priopriono dans le sens ou ilest aussi proche de la plage (mais elle est bien plus accessible à Castellon)et comparable à Gap pour son activité para, d’aviation légère, et le montant dela redevance (7 euros). Il y a un bistro sur place, les premiers hôtels enfront de mer sont à 500 mètres à tout casser, et l’accueil est sympa. Seul hicl’Avgas (BP) est à un peu moins de 3 euros du litre (comme un peu partout enEspagne). Après le casse croute et avoir symboliquement trempé les pieds dansla mer on repart pour Grenade (LEGR). On coupe la TMA de Valence en direction deCLA, puis verticale Albacete qui nous donne une directe de 140 Nm sur Grenade.Vol assez inconfortable car réalisé à la mi-journée alors que le soleil cognepas mal. Du coup 3h00 de vol sur de la tôle ondulée ou j’abandonne rapidementl’idée de tenir mon altitude avec précision. 25 Kts de vent de face ! Onse traine ! Dehors ce sont des couleurs inhabituelles, mais le paysage estassez monotone, surtout à 6000 pieds. Quelques villages ressortent de ce paysage arideou il serait malvenu d’avoir à poser en urgence. Sur les différentes fréquencestrès très peu de trafic (VFR comme IFR). C’est triste. Arrivée à Grenade On sesent bien petit sur ce grand tarmac toutvide. Bus pour le centre ville (3 euros et 40 min de trajet). On dîne et on secouche assez tôt car on a notre dose pour la journée.
Jour 2 : Grenade
Ca sent bon le jasmin et lesorangers, c’est joli, les Andalouses sont belles, il fait chaud, et on mangebien. Nous sommes heureux.
On est au point le plusméridional du voyage. Par ou allons nous rentrer ? On décide de rester àl’est car la prévision météo y est meilleure. On se décide pour l’aérodrome deMuchamiel/Muxtamiel (LEMU) à proximité d’Albacete (trop cher).
Jour 3 : « Ta nav tuprépareras en profondeur »
Retour au terrain, ou ontrouve comme partout durant ce voyage, du personnel aimable et (très)disponible (vu le peu de trafic). On s’acquitte des différentes taxes (57 eurospour 36 heures), et on prend de l’Avgas à 2.70 euros du litre. On pose un FPLpour 8h30 et pour une fois on est prêt en avance, mais le contrôleur nousexplique qu’on ne peut partir plus tôt car notre EOBT est à 8h30. Je luidemande de redéposer le FPL 15 min plus tôt. Il le fait, et la on peut partir.Bref ! Une fois en l’air on nous donne une fréquence ou le contrôle nepeut pas nous recevoir car à cause de la LE-R63 on doit rester sous 2000ft AGL et noussommes cernés par les montagnes. On vit donc notre vie (pointe à 154Kts) et onadmire le paysage qui est varié et inhabituel. A proximité d’Albacete lecontrôle d’approche nous apprend que la tour de Murcia nous contactera sûrement à l’arrivée car onserait rentrés dans leur zone. Surpris on dit qu’on verra ça quand on seraposé. Arrivée un peu rock and roll (turbulence et relief) à 1000 ft AGL sous la TMA d’Albacete après avoirexpliqué au contrôle que non on ne ferait pas le tour de sa TMA juste pour luifaire plaisir. A Muchamiel on rencontre des gens sympa qui construisent lepremier autogyre à parachute de cellule. Il est placé dans la queue del’appareil qui tombe cockpit face au sol ! Je ne préfère pas savoir ce qu’iladvient de l’équipage au moment du choc ! Air tractor et Kamov 32 nousfont une démo ! Inhabituel et sympa ! L’AFIS est super gentil.Délestés de 23 euros par le taxi nous sommes à l’hôtel. La ville dispose d’uneplage à proximité du centre et la j’en profite pour tremper plus que les pieds,pendant que mon coéquipier prépare le vol sur Saragosse le lendemain. Je nesuis pas tranquille car je pense bien être resté sous la R63 même si le terrain étaitvallonné. Je reprends donc les Notam et m’aperçois que durant ma préparation denav je n’ai pas prêté attention à ceux faisant référence aux activités deparachutage. Je les reporte sur la carte et là je me rends comptequ’effectivement je suis passé très prés d’une des zones ! Mince ! Jeme sens idiot moi qui prône toujours une bonne préparation de nav ! Voilàune bonne leçon. Je décide de faire profil bas car dans le FPL il y a monnuméro de tel et ma destination donc si on veut me parler on doit pouvoir metrouver. Pour l’instant pas de nouvelle et je touche du bois.
Jour 4 : Salamanque cen’est pas Saragosse !
On décide de prendre le buspour aller au terrain. Grosse galère. Le taxi c’est plus cher, mais aussi plussimple et plus rapide ! Quelle découverte !!! La taxe payée (17 euros), etle plein fait (2.80 du litre) on part pour LEZG via CLS, Terruel, CMA. Vol oul’on croise comme durant tout le périple pas mal d’oiseaux dont certainsrapaces vraiment imposants. A l’arrivée on a le choix entre la 30R de 3000m delong et la 30L de 3700m. Dilemme cornélien. On parque notre PA28 sur un parkingaffreusement vide ou trônent seuls un MD11 et un B777 tous deux cargo. Unecamionnette d’Iberia arrive nous met 4 cônes autour de l’avion, appelle lesavitailleurs et on les arrête juste avant qu’ils essayent de mettre des calesde 747 sous nos carénages de roue. Avant de monter dans le bus je dis au garsqu’on n’a pas demandé tout ca. Il me répond que c’est obligatoire. Je lui sorsfièrement un mail dans lequel on me dit que le handling n’est pas obligatoire,et la je me rends comte que j’ai confondu Salamanque (étape lors de notreprojet initial) et Saragosse (ou j’ai oublié de me renseigner). Je lui disqu’on repart dans la foulé et il me dit que c’est trop tard, on est débiteurs.C’est de ma faute, mais je ne peux m’empêcher de penser que leur technique estdéloyale à plus d’un titre. On verra ça demain. Bus pour la ville (1.80 euroset 45 minutes).
Jour 5 : A Saragosse tout est grand
La Cathédrale du Pilar, leterminal, le handling à 95 euros, la taxe à 39 euros pour moins de 24 heures,le 777 cargo d’Emirates, les 4 F18 qui nous font des low pass au dessus dupoint d’arrêt, les 16 minutes de taxi jusqu’à la 30L.
On longe les Pyrénées pour lesfranchir au niveau du col d’Ares. Le paysage est superbe avec ses lacs,falaises, nuages, et alternance de sols arides et humides. On passe le col etla directe sur Beziers (LFMU) pour avitailler car on s’était assez faitempapaouter pour la journée. Pique-nique, taxe à 7,20 euros et Avgas auxalentours de 2 euros.
Retour au bercail non sansavoir « croisé » un Mirage 2000 biplace en route depuis Istres pouraller voir le viaduc de Millau au FL 105 à 320 Kts !
Conclusion :
Il faut bien préparer sesvols ! Avec une bonne préparation et une bonne météo le voyage estfacile ! Les contrôleurs sont bien même si par moment la présence d’un VFRà « proximité » d’IFR les pousse à prendre des décisions trèsconservatrices ! Il y a eu peu de trafic VFR durant notre périple. Ce quiest triste et montre bien que l'économie espagnole est en berne. Beaucoup degens sont payés à ne pas faire grand-chose dans les aéroports, mais tous lesgens rencontrés furent aimables et serviables. La vie est assez bon marché (40euros à deux par nuit dans les « pensions/hostal »).
Finalement le voyage nous auracouté environ 1200 euros par tête tout compris pour 7 HDV chacun en 5 jours.
En espérant vous avoir donnédes idées
Bons vols
- Lucas
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- Inscription: Vendredi 31 Août 2012 15:29
- Localisation: LFHF / LFHN / LFLP
- Activité/licences: PPL(A) / ULM 3 axes
Re: Viva España : Castellon, Grenade, Muchamiel, Saragosse
de Philippe PONS le Mardi 12 Mai 2015 11:47
Belle promenade !
Merci pour toutes les précisions techniques sur la préparation. C'est sûr que des idées tu en as donné...
Pour illustrer tes propos, tu es maintenant dans l'obligation de choisir des photos et de nous les poster.
A bientôt,
Philippe
Merci pour toutes les précisions techniques sur la préparation. C'est sûr que des idées tu en as donné...
Pour illustrer tes propos, tu es maintenant dans l'obligation de choisir des photos et de nous les poster.
A bientôt,
Philippe
Dernière édition par Philippe PONS le Mardi 12 Mai 2015 17:40, édité 1 fois.
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Philippe PONS - Messages: 3065
- Inscription: Dimanche 16 Septembre 2007 15:24
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- Activité/licences: VV; UL; PPL; qualif B, nuit, voltige, montagne
Re: Viva España : Castellon, Grenade, Muchamiel, Saragosse
de flyforfun44 le Mardi 12 Mai 2015 14:42
Reportage bien sympathique qui encourage au voyage lointain en effet.
Il en faut beaucoup des comme ça, pour se forger "une sorte d'expérience" préalable ^^
C'est cool. Merci ^^
Il en faut beaucoup des comme ça, pour se forger "une sorte d'expérience" préalable ^^
C'est cool. Merci ^^
Voler est un rêve d'enfant... d'où sans doute pourquoi pas mal de pilotes ont du mal à grandir ^^
- flyforfun44
- Messages: 1003
- Inscription: Mardi 10 Décembre 2013 14:08
- Activité/licences: PPL (A)
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