Aujourd'hui fut un grand jour.
Décollage à 8.30 de Graulhet avec mon Cessna 140. Atmosphère totalement calme, visibilité illimitée, du grandiose après ces journées de déluge qui n'en finissaient plus.
Je ne vole que par beau temps, c'est donc le jour.
Le but ?
Aller déposer le Cessna à Périgueux pour lui faire passer une visite annuelle de renouvellement de Airworthiness Hollandais.
L'autre but ?
Sortir le Bücker bien connu de nos services de la même station, où il a bénéficié d'un chantier retouches de peinture, en Octobre dernier.
Au cas où sa remise en route soit problématique, mon chauffeur me suit avec un Tecnam 2002, piloté par un roux de secours lui aussi bien connu de nos services.
Lionel - Mousquetaire sur notre forum- m'accueille avec son regard rieur et sa bonhomie rassurante.
Je lui donne toutes les consignes, les manuels, les doc's ( en Batave, ça va lui faire passer de joyeuses soirées)
Et je vais contempler mon Bücker, qui m'attend depuis Octobre. La mauvaise météo, mes missions à l'étranger, des trucs et des bidules m'ont empêché de venir plus tôt.
L'avion est splendide.
Lui faire une longue pré-vol, lui remplir ses culbuteurs, lui donner de l'huile, l'équiper à nouveau de mon parachute, tout ça prend une bonne demi-heure.
Lionel a rechargé les batteries, qui étaient d'ailleurs bien pleines, aucune perte en 9 mois.
On brasse une vingtaine de pales, tout en agitant un peu la manette des gaz. Pour moi, ça va prendre la journée, comme parfois après l'hiver.
A tout hasard, je m'équipe et je grimpe dans la cabine.
Un seul coup de démarreur, deux pales et ça démarre en pétaradant, et voilà que le Tigre se stabilise
J'en reste comme deux ronds de flans.
Dix minutes de chauffe, roulage, décollage sur l'herbe. Ça ronronne comme un 6 cylindres, c'est soyeux. Je monte et reste verticale, le temps que tout se remette en place.
Bon, ça me démange trop, foin de précautions précautionneusement précautionneuses, hop, le nez dans le ciel, un coup de botte, c'est fluide, capot bas, vitesse au jugé, et hop 4 tonneaux, deux à gauche , deux à droite, l'axe de piste a même la courtoisie de rester sous l'axe de l'avion, c'est sympa le Périgord
On dégringole vers le seuil, touché, pas cassé, c'est gagné.
Bon, ben y'a plus qu'à renter à Graulhet avec le Tecnam en patrouille.
1h20 plus tard, un kiss sur les peignes à Graulhet et cap sur le restau. Mon pote et moi, sommes comme deux gamins qui viennent de réussir une sale blague et qui se marrent dans leur coin.
Je reviendrai après la prochaine mission en Malaisie rechercher mon Cessna . C'est des sous! Certes, mais payer le vrai prix quelque chose qui fonctionne, c'est acheter une solution.
Et chez Mousquetaire, le boulot est NICKEL.
Allez, une photo de mon Bücker (toujours à vendre) juste avant le départ.
L'hélice tordue, il parait que c'est normal
Et pendant ce temps là, à Figeac, mon frère remettait en vol son Chipmunk après 16 mois d'arrêt.
La folie est familiale
Jan