Cirrus parachuté ...

[EchoVictor]

Avec une hélice standard, c'est 9,5 de finesse

Pfff!!  petits joueurs !!!

Avec mon RF-10, hélice en drapeau, c'est 30 de finesse !!!
Et toc !

Eric

[IFLY]

Y'a pas de competition entre avions pour la finesse !

Tout dépend des besoins. Pour un planeur, c'est un plus, pour un avion motorisé qui veut se poser sur piste courte, la finesse est un handicap !

[Philippe Warter]

Tas jamais entendu parler des aéro-freins? Même les planeurs en ont.
La finesse est toujours un plus, surtout en croisière. Si on n'arrive pas à poser court, on installe des dispositifs qui corrigent ce souci.
Les avions de ligne font couramment 20 de finesse, mais ils sont équipés d'une foultitude d'appendices, volets, AF, spoilers et autres destructeurs de portance, qui permettent de détruire cette finesse. Sans compter le train, qu'on sort généralement pour atterrir.

[Manu]

Bon, avec le recul, mon raisonneent était biaisé, on n'a que la finesse max, pas la finesse à la vitesse de croisière.

Delepine, je veux bien ton explication, parce que plus la finesse est faible, plus la trainée est faible, plus la vitesse peut être importante avec une puissance donnée.

Manu

[blaise]

Manu
Je pense qu'il faut lire : parce que plus la finesse est grande, plus la trainée est faible

[Philippe Warter]

Manu
Je pense qu'il faut lire : parce que plus la finesse est grande, plus la trainée est faible

Dans les deux cas c'est faux.

C'est le rapport traînée/portance qui doit être faible pour que la finesse soit grande.

[Gilles131]

Manu
Je pense qu'il faut lire : parce que plus la finesse est grande, plus la trainée est faible

Dans les deux cas c'est faux.

C'est le rapport traînée/portance qui doit être faible pour que la finesse soit grande.

Mais en palier stabilisé, comme la portance est fixée (et égale au poids), c'est pareil!

[Jodellissimo]

Tas jamais entendu parler des aéro-freins? Même les planeurs en ont.
La finesse est toujours un plus, surtout en croisière. Si on n'arrive pas à poser court, on installe des dispositifs qui corrigent ce souci.
Les avions de ligne font couramment 20 de finesse, mais ils sont équipés d'une foultitude d'appendices, volets, AF, spoilers et autres destructeurs de portance, qui permettent de détruire cette finesse. Sans compter le train, qu'on sort généralement pour atterrir.

21 sur 380
En pratique, on s'en balance, ce qui importe est de savoir combien de NM il faut pour décélérer.... quoique tout est marqué sur la télé afin d'arriver au point qui va bien, dans la config qui va bien.
Sur léger, la notion de finesse max enseignée aux stagiaires, n'est aussi que de peu d’intérêt. Quand on fait une panne inopinée dans le bled, calculer la distance à un point d'aboutissement est utopique, car il faut intégrer le vent et également l'évolution en virages, et en relief.
J'en ai eu un qui a failli partir en sucette, n'ayant pas intégré que les 80 de finesse max n'étaient pas "adaptés" au relief environnant, et qu'il fallait garder 105 tant qu'on était pas sorti des parpaings !  
Un autre a trouvé le moyen d'effacer le champ tout proche, pleines trainées, concentré à conserver sa "finesse max".... alors qu'il fallait passer 10 kts au dessous, en cabrant le bestiau pour diminuer le vario.... mais augmenter la pente.
Faire de la théorie est une spécialité bien de chez nous (petite tête, grosse sacoche), mais en pratique

[Gilles131]

Faire de la théorie est une spécialité bien de chez nous (petite tête, grosse sacoche), mais en pratique

Et surtout, hélas, s'obstiner sur la croyance aveugle en une théorie manifestement incomplète ou inadaptée, que les faits démentent au quotidien!

[Jodellissimo]

Faire de la théorie est une spécialité bien de chez nous (petite tête, grosse sacoche), mais en pratique

Et surtout, hélas, s'obstiner sur la croyance aveugle en une théorie manifestement incomplète ou inadaptée, que les faits démentent au quotidien!

++++ 1


Les lois de l'aérodynamiques sont très complexes, et il existe des bouquins très épais destinés aux ingénieurs de conception.
L'ennui est que (dans notre hexagone) on a toujours utilisé la théorie comme "moyen de sélection" des pilotes, en éliminant certains candidats moins férus en abstractions. A la limite, on aurait pu penser que les pilotes ainsi sélectionnés, auraient une bonne culture tant scientifique que manœuvrière, ce qui à une certaine époque (évangile selon st Yan), n'était pas totalement faux.... jusqu'à ce qu'on invente (facilité oblige), les fameux QCM

Et alors tout est devenu stupide, l'objectif n'étant plus de comprendre, mais de passer la barre des 75% dans le temps imparti et en multipliant (pour gagner du fric), le nombre d'épreuves.
On se retrouve avec une foultitude d'ouvrages (très jolis) qui à force de vouloir parler de tout, se rapprochent de la vulgarisation et empruntent même des raccourcis "technologiques" .... qui ne sont plus vraiment d'actualité.

Quand une sonde d'incidence tire sa révérence, peu importe de savoir que le selsyn associé à un enroulement qui a claqué, ou que l'alimentation du bidule à sauté, ou que le truc est bloqué. On traite d'abord sans la sonde, avec la méthode du grand-père, et les "technicalités" feront ensuite l'objet d'un CRM.

J'ai un peu suivi les échanges du forum..... chacun détient une part du puzzle, mais personne ne sait véritablement dans quel enchaînement il faut organiser sa réflexion. On en arrive:
- Soit à des incohérences, qui participent à la confusion générale
- Soit à une simplification outrancière qui trouve vite ses limites d'application

Moi, la question que je me pose :
Ou est le pilote dans tout ça , et ou est passé le bon réflexe salvateur et simple qui évitera la casse ?

Mais ce n'est que mon avis....

[Gilles131]

D'où l'importance, parfois vitale, d'une parfaite maîtrise et assimilation des fondamentaux… et de la capacité à y revenir instantanément, sans états d'âme.

[Jodellissimo]

D'où l'importance, parfois vitale, d'une parfaite maîtrise et assimilation des fondamentaux… et de la capacité à y revenir instantanément, sans états d'âme.

Nous sommes bien d'accord... et cette maîtrise ne s'acquiert pas en traînassant toujours dans le même environnement, et en solo pour "monter des heures".
Des heures de quoi d'ailleurs ?  Ou ? Dans quelles conditions ? Sur quel avion (et pas nécessairement un gros truc)

[Gilles131]

D'où l'importance, parfois vitale, d'une parfaite maîtrise et assimilation des fondamentaux… et de la capacité à y revenir instantanément, sans états d'âme.

Nous sommes bien d'accord... et cette maîtrise ne s'acquiert pas en traînassant toujours dans le même environnement, et en solo pour "monter des heures".
Des heures de quoi d'ailleurs ?  Ou ? Dans quelles conditions ? Sur quel avion (et pas nécessairement un gros truc)

Le vol à voile, la voltige, la montagne sont d'excellentes formations à l'analyse de la météo, l'élaboration de solutions de secours, la prise de décision, la rigueur et la précision du pilotage, aux positions inusuelles, etc…
Bref, au sens de l'air, aux fondamentaux du pilotage.
Ca ne nécessite pas forcément les machines les plus coûteuses, et de loin.

[Jan Tutaj]

Ouais, tu peux ajouter 10 ans de travail aérien à la débrouille et t'auras fait presque le tour

[ROMARIM]

Chez Pipistrel, une autre philosophie…
10 tours de vrille en Panthera avec 4 personnes à bord… (Source Abweb) :
http://www.avweb.com/avwebflash/news/Pi ... 482-1.html