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Pierre H. a écrit:Guilhem a écrit:
Expérience. Placez vous dans un TGV a 300 km/h. Maintenant sautez en l'air: tomberez-vous exactement sur vos pieds ou serez vous ecrases sur la porte de fin de wagon car le TGV aura continé à avancer quand vous etes en l'air?
C'est parce que tu as accumulé (beaucoup) d'énergie cinétique, qu'en sautant ta force d'inertie t'empêche de perdre trop rapidement de la vitesse et que la cabine du TGV est remplie d'air que tu retombes au bon endroit.
Jacques HM Cohen a écrit:Cher Guilhem aux idées simples, je te propose un autre petit test qui me fait sauter de rire à pieds joints: décolle d'une même piste selon ses deux QFU face au vent et vent dans le dos en mesurant ta distance de décollage. Si trouves pareil c'est que tu mesures avec un élastique.
J.
Jacques HM Cohen a écrit:Le 23 mars 1918, à partir de 7 h 15, les Parisiens furent assez étonnés (bien sûr !) d’entendre plusieurs explosions à un quart d’heure d’intervalle et de ne voir aucun avion dans le ciel. Les effets furent surtout psychologiques. À la fin de la guerre, ne voulant pas qu’elle tombe entre les mains des alliés, les Allemands jugèrent qu’il était préférable de se débarrasser de cette arme encombrante. Elle fut renvoyée en Allemagne et refondue.
Ce canon avait les caractéristiques suivantes :
* Longueur du tube : 34 m (un dispositif d’étai empêchait le fléchissement) * Calibre : entre 210 et 240 mm (le tube était usé après 65 coups) * Portée maximale : 108 km (130 km selon certaines sources) * Masse de l’obus : 103 kg * Masse de poudre nécessaire (1) : 145 kg * Vitesse initiale du projectile à charge maximale : 1600 m/s * Apogée (1) : 38,6 km * Temps de vol du projectile (1) : 176 s
Déviation de Coriolis du tir
Un calcul simple permet d’estimer la déviation d’une trajectoire balistique due à la rotation de la Terre. Depuis les travaux réalisés par le physicien Coriolis (1792-1843) sur le sujet, on sait que le projectile dévie à droite dans l’hémisphère Nord et à gauche dans l’hémisphère Sud, de sorte qu’il est possible de mettre en évidence expérimentalement le pivotement diurne de la Terre. Ce théorème encouragea Foucault (1819-1868) à réaliser son célèbre pendule.
L’ordre de grandeur peut être obtenu en plaçant la pièce d’artillerie, non pas à Meaux, mais au pôle Nord, et en tirant dans la direction du méridien de Greenwich. En considérant g = 10 N/kg et V° = 1600 m/s, on calcule une portée maximale « dans le vide », i.e. en absence de frottements, - L° = 2 H° - de 256 km, portée théorique très supérieure à la réalité, et une durée - t° = 160.(2)½ - de 226 s, à comparer à la durée réelle de 176 s.
En appliquant la formule de Coriolis, on trouve aisément :
D(t) = -2/3.Ωt/\1/2.g.t² -Ωt/\V°.t
En décomposant V° en ses composantes verticale V1 et horizontale V2, on peut simplifier l’expression :
D(t°) = -Ωt°/\V2.t° = -Ωt°/\L° :
Ce résultat, tout à fait intuitif, est l’arc fois le rayon, où l’arc est celui décrit par la Terre dans son pivotement diurne, durant la durée du tir (on considère que la Terre est plate au Pôle sur 256 km de rayon) : 2π.L°.t°/T avec T = 86164 s.
L’application numérique donne 4,2 km (1608.226/86164), correction que devrait appliquer l’artilleur. En fait, ces calculs ne sont pas justes du fait de l’action de l’air sur un obus tournoyant, ce qui justifie le désarroi du commandant de batterie !
J.
Philippe Warter a écrit:Obligées d'inverser les rails régulièrement, tellement ceux de l'Ouest s'usent plus vite.
Pierre H. a écrit:Guilhem a écrit:
Expérience. Placez vous dans un TGV a 300 km/h. Maintenant sautez en l'air: tomberez-vous exactement sur vos pieds ou serez vous ecrases sur la porte de fin de wagon car le TGV aura continé à avancer quand vous etes en l'air?
C'est parce que tu as accumulé (beaucoup) d'énergie cinétique, qu'en sautant ta force d'inertie t'empêche de perdre trop rapidement de la vitesse et que la cabine du TGV est remplie d'air que tu retombes au bon endroit.
Raymond a écrit:Deux forces s'appliquent au voyageur : la force centrifuge lié a la rotation de la terre, une force centripede (la gravité) opposée et d'égale valeur.
géniedesalpages13 a écrit:La question ayant été présentée au départ comme débile, je me sens un peu concerné
Je ne rentrerai pas dans des débats dont la hauteur me donnent le vertige, juste une réaction à un des propos :Raymond a écrit:Deux forces s'appliquent au voyageur : la force centrifuge lié a la rotation de la terre, une force centripede (la gravité) opposée et d'égale valeur.
Les forces sont certainement opposées, mais d'égale valeur je doute beaucoup. Si c'était le cas toute notre musculature anti-gravifique serait inutile (quel dommage !), les bascules donneraient un résultat très flatteur à nos compagnes (oui à nous aussi mais ce n'est pas la question) et nous flotterions à qq cm du sol sans risque de jamais tomber (tant pis pour les parachutistes). Nos avions n'auraient besoin que de quelques misérables CV pour voler, etc, etc
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