2 GPS à bord

[Thierry35]

L'autre jour, sur un petit aérodrome, j'ai discuté avec un pilote d'ULM propriétaire de sa machine. Un gars très sympa.
On a parlé de son équipement de bord et il m'a dit qu'il naviguait avec 2 GPS afin de ne jamais tomber en panne et de ne pas se perdre.

  

Cherchez l'erreur !!

[Leon Robin]

L'autre jour, sur un petit aérodrome, j'ai discuté avec un pilote d'ULM propriétaire de sa machine. Un gars très sympa.
On a parlé de son équipement de bord et il m'a dit qu'il naviguait avec 2 GPS afin de ne jamais tomber en panne et de ne pas se perdre.
Cherchez l'erreur !!

A peu près d'accord si :

• Les 2 GPS sont de type différents
• La nav et les point personnels a été entrés par 2 personnes différentes

Par contre, s'il craint une défaillance de ses GPS, qu'il en ait 1, 2 ou cent ne l'immunise pas contre une absence momentanée de couverture. On pourrait lui suggérer d'utiliser un GPS et une espèce de GLONASS (non, ce n'est pas un gros mot).

On peut aussi lui suggérer de s'informer sur les différentes méthodes de navigation utilisables par les pilotes. Accessoirement, je connais des gens qui, si leur ordi est en panne, n'envisagent même pas d'écrire à la main la lettre de 10 lignes qu'ils ne peuvent pas rédiger sous Word ou autre.

[matmax61]

L'autre jour, sur un petit aérodrome, j'ai discuté avec un pilote d'ULM propriétaire de sa machine. Un gars très sympa.
On a parlé de son équipement de bord et il m'a dit qu'il naviguait avec 2 GPS afin de ne jamais tomber en panne et de ne pas se perdre.

  

Cherchez l'erreur !!

Je connais aussi certains pilotes d'avions, très sympas, qui n'envisagent pas une nav de 100 kilomètres sans VOR, DME, HSI, GPS, horizon artificiel, directionnel, suivi radio ...

Cherchez l'erreur !

[Bob]

Je connais aussi certains pilotes d'avions, très sympas, qui n'envisagent pas une nav de 100 kilomètres sans VOR, DME, HSI, GPS, horizon artificiel, directionnel, suivi radio ...

Cherchez l'erreur !

J'espère aussi pour eux qu'ils font une escale à mi-parcours...

100 km, ouah ! ! ! !

[Martin35]

Pour se perdre en ULM (spécialement en tétras), il faut déjà le faire.  

Martin

[matmax61]

Pour se perdre en ULM (spécialement en tétras), il faut déjà le faire.  

Martin

Il y a peu de chances, en effet, car n'étant pas obnubilé par tout un tas d'instruments la plupart du temps inutiles,
on a le temps de regarder dehors !

[Salusse]

Il y a quelques anciens qui prétendent encore que le GPS est dangereux car quand il tombe en panne... il ne sert plus à rien.
On peut rigoler à l'idée d'en emporter deux, pourtant j'ai cru lire plusieurs fois dans les forums ou dans les magazines spécialisés qu'emporter 2 radios est une précaution indispensable. Alors pourquoi pas 2 GPS ? Evidemment, quand on reste en territoire connu, le GPS n'est pas aussi utile. En revanche, quand on utilise son avion pour se rendre loin de chez soi, au dessus de paysages non familiers, un GPS avec cartographie défilante est à la fois très sur, très sécurisant, très confortable, très efficace. Le GPS libère le pilote de très nombreux calculs, en d'autres termes c'est un immense progrès pour les pilotes voyageurs. Et s'il est mis à jour comme il doit l'être, pas d'erreur sur les points de report !

[Fuel Flow]

Personnellement, j'ai aussi 2 GPS à bord de mon avion (AvMAP EKP IV et Garmin 496).
En fait, j'ai commencé par équiper celui-ci avec un GPS, car le prix d'un VOR (uniquement, et ne parlons pas du reste...) était terriblement cher et demandait un entretien assez cher aussi. Alors, j'ai opté pour un GPS portable, que je mets à jour régulièrement.
Puis avec le temps, je me suis rendu compte que un GPS n'est pas infaillible.
D'où l'achat d'un deuxième, différent, de marque différente. Les deux se complètent bien, avec chacun ses avantages et ses inconvénients. Et le prix des deux ensemble, ne coutait pas encore le prix d'un VOR.
Pour ceux qui disent que l'on peut perdre la couverture des GPS en même temps, je leur signale, qu'il me reste un compas, une montre et une carte toujours dépliée devant moi quelquesoit le vol (j'utilise une BOSSY qui est parfaitement adaptée à l'utilisation avec un GPS, et en cas de déroutement non prévu...). Mais dans un souci de re-re-redondance, j'ai dans l'avion, dans un endroit très accessible, une radio ICOM IC-A22 avec VHF et VOR, que je considère d'ultime secours.
Et si vraiment cela ne suffit pas, j'appelle 119.6,119.7, 121.5 ou les FIS pour avoir des caps.
Bref, le luxe est surtout de savoir toujours se débrouiller dans toutes les circonstances...

P.S. J'ai une culture GPS assez poussée pour avoir (et savoir) utiliser au cours de ma vie de pilote un certain nombre de GPS (Garmin 89, 90, 100, 195, 196, 296, 496, GNS 430, 530, G1000 ; King, Lowrance, Magellan, AvMAP,...) mais aussi VOR, ADF, ILS, DME, MKR, Gonio, IRS, INS, Sextant, Cap et montre... Et je vis maintenant avec mon temps. Qui se rappelle comment les anciens (et bons) pilotes avaient réagi de la même façon avec l'arrivée des premiers VOR?

[Martin35]

Le débat GPS / Non GPS me semble clos, du moins je l'espère.

En revanche, le problème du fournisseur de positionnement (GPS, GALILEO, GLONASS) se pose clairement (sans parler des chinois et des indiens qui y viendront rapidement).

L'Europe continue d'engoufrer des sommes colossales dans un machin (Galileo) qui n'avance pas et qui a près de 5 ans de retard (on parle d'une mise en service en 2013 ...)

Celui des US est gratuit et fonctionne depuis des lustres.

Les Russes avec GLONASS sont largement en avance sur Galileo et on parle d'une mise en service opérationnelle complète en .. 2009.

Heureux contribuables, dormez bien.

Martin

[Thierry35]

Voilà où je voulais en venir, en écrivant "Cherchez l'erreur" :

Mon interlocuteur n'avait pas conscience que le réseau GPS pouvait le lâcher. Il a été surpris lorsque je le lui ai dit.

Bon, c'est vrai, la couverture GPS ne m'a pas souvent lâché moi-même. Juste deux fois durant 15 ou 20 minutes. Mais quand ça arrive, il ne faut pas être surpris.

Il faut effectivement suivre la nav' avec une bonne vieille carte.

[JBJ]

Celui des US est gratuit et fonctionne depuis des lustres.

LesRusses avec GLONASS sont largement en avance sur Galileo et on parled'une mise en service opérationnelle complète en .. 2009.

Je crois que je sujet n'est pas si simple. Les premiers satellites GLONASS ne sont plus contrôlables ou totalement déréglés, et le GPS gratuit ne fonctionne de façon précise que grâce à WAAS et EGNOS en Europe.
Il n'est pas absurde que de vouloir un minimum d'indépendance vis-à-vis de systèmes dont on ne maîtrise rien et facilement brouillables par leur propriétaire de surcroît.

[matmax61]

Voilà où je voulais en venir, en écrivant "Cherchez l'erreur" :

Mon interlocuteur n'avait pas conscience que le réseau GPS pouvait le lâcher.

C'est sûr, c'est pas à un pilote d'avion que ça risque d'arriver ... !

[andre44]

Bonjour

Quand tu vol dans des endroits semblable et que le décor est identique pendant 1000 km au nord
que la météo change tu appreci le GPS En hiver je rencontre plus de ULM Genre Tetras que de Cessna 180  ils volent parfois 4 heures dans le bois ..
La plupart voyage a plusieurs avions.. au cas ou ?
Se perdre ce n'est pas rare, tu enentend un se plaindre au radio qui cherche parmis les lacs  ils se ressemble tous, en hiver une coupe de bois a blanc eniegé ou un lac c'est la même chose , certain lac sont même pas sur la carte..
souvent les endroits ou en vas le nom du lacs n'est pas (necessaire plusieurs lacs porte le même non) on donne au radio plutot les coordonés GPS .  

André









petit GPS bien ordinaire, qui m'emene partout qui n'as jamais fait défaut depuis de nombreuse années
Suie la petite fleche tous les endroits ou je vais sont entrée  avec la prise USB il sont tous dans mon ordinateur
En monté vers le Lac Blanc vent de face

[Leon Robin]

Le problème n'est pas la méthode de navigation utilisée, ou le type d'instrument. LA question essentielle est de connaître les capacités et limites de la méthode ou de l'instrument choisi, et d'avoir une stratégie de réchange en réserve.  C'est la base de l'enseignement aéronautique depuis des décennies. Accessoirement, telle ou telle méthode peut être meilleure qu'une autre suivant le cas, autant choisir la meilleure comme méthode principale. La meilleure, c'est la plus efficace, qui laisse le plus de disponibilité pour les autres tâches. Cela veut dire celle qu'on maîtrise le mieux, sans avoir à se battre avec l'instrument et son mode d'emploi.

Le pilotage (et la navigation, qui en est un des sous-ensembles), c'est avant tout la culture du " et si .... " : Décollage interrompu, remise de gaz, déroutement, interruption volontaire de vol sont les divers aspects de cette culture. Y déroger ou s'en affranchir, c'est prendre un risque difficilement mesurable. L'équipement le plus dangereux dans un avion, ce n'est pas tel ou tel instrument, moderne ou pas, c'est le pilote, s'il oublie cette règle essentielle. C'est donc au pilote d'identifier les points faibles - et les conséquences éventuelles - de son utilisation de l'avion et de ses équipements., qu'il s'agisse d'une erreur d'affichage VOR (radiale ou fréquence erronée), NDB (maivaise identification, QDM inverse), GPS (erreur d'entrée de points utilisateur ou de route), voire une bête dérive non recalée d'un conservateur de cap.

Le problème n'est pas l'instrument, c'est l'utilisateur, s'il oublie l'essentiel : rigueur et recoupement d'informations

[Gator]

Je n'ai qu'un seul GPS.
Pour la panne éventuelle j'emporte deux morceaux de sucre.

Après avoir avalé le premier morceau on se sent "d'attaque" pour affronter ces terres inconnues qui défilent sous les ailes...