2 GPS à bord

[vermot]

GPS addict ca s'appelle, gaffe peut y avoir des complications, à mon avis il faut consulter !

PS: si un jour tu te perds en vol toi, ce sera la faute à pas de chance.

En fait, je suis très ouvert aux nouvelles technologies, tout en cherchant un moyen de voler pour pas cher.
Et les instruments que j'installe dans mon avion sont souvent synomymes des meilleurs rapports qualité/prix tout en privilégiant la SECURITE.
Au fait, comptez-vous ceux qui, comme moi, ont dépensé pour la sécurité un Fuel Flow, un PCAS, un détecteur de CO électronique: au départ j'ai eu du mal financièrement mais finalement ils me le rendent bien. Prochaine étape : le parachute de structure. Eh oui, je suis accro à la sécurite, et pour cela il faudrait peut-être que je consulte... (mais je sais pourquoi: une panne moteur qui aurait pu être prévisible si je n'avais pas eu que les instruments minimum légal à bord de mon avion, et la mort évitée de très très peu, et interdiction de voler pendant deux ans...)

Tu as oublié l'assurance vie au cas ou

[Fuel Flow]

GPS addict ca s'appelle, gaffe peut y avoir des complications, à mon avis il faut consulter !

PS: si un jour tu te perds en vol toi, ce sera la faute à pas de chance.

En fait, je suis très ouvert aux nouvelles technologies, tout en cherchant un moyen de voler pour pas cher.
Et les instruments que j'installe dans mon avion sont souvent synomymes des meilleurs rapports qualité/prix tout en privilégiant la SECURITE.
Au fait, comptez-vous ceux qui, comme moi, ont dépensé pour la sécurité un Fuel Flow, un PCAS, un détecteur de CO électronique: au départ j'ai eu du mal financièrement mais finalement ils me le rendent bien. Prochaine étape : le parachute de structure. Eh oui, je suis accro à la sécurite, et pour cela il faudrait peut-être que je consulte... (mais je sais pourquoi: une panne moteur qui aurait pu être prévisible si je n'avais pas eu que les instruments minimum légal à bord de mon avion, et la mort évitée de très très peu, et interdiction de voler pendant deux ans...)

Tu as oublié l'assurance vie au cas ou

Oups! Tu as raison, je cours de suite chez mon cher assureur....

[Gordon]

Je crois qu'il faut être un peu naïf pour croire que le système GPS est gratuit!
Les fournisseurs de matos paient leur obole pour pouvoir vendre leur matériel non ??
Dans la vie, à part l'air que tu respires, il n'y a pas grand chose de gratuit!!

[Andy]

J'ai un Garmin 196. Je le traine de mon Virus à mon Skyranger, c'est un instrument fabuleux, si tant est qu'on sache l'utiliser, et surtout s'en passer....
Mais si je te racontais comment cet instrument à mis ma vie en danger plus que si je ne l'avais pas à bord....  

Car sans lui j'aurais interrompu certains de mes vols, à juste raison.

Dans certains cas, le GPS est un pousse-au-crime.  Alors en s'en mettant 2 à bord, on se sent encore plus invulnérable, et on transgresse les règles élémentaires de sécurité.
On vole même quasi IFR.

Voire même on les oublie les règles, faisant totalement confiance à la bête, on n'est même plus capable de se rendre compte qu'on vole plein nord alors qu'on devrait être plein sud, un simple trait sur la carte le démontrerait, mais on ne fait confiance qu'au bouzin relié aux satellites....

Hérétic, tu as en partie raison, oui cela peut te pousser à avoir trop confiance, c’était mon cas, mais mon Garmin 196 justement m’a aussi sorti d’un mauvais pas dans une expérience un peu limite que je vais citer sans trop user de votre patience.

D’un retour d’Albi vers Vinon sur mon terrain, c’était le matin et la météo prévoyait une couche secteur Montpellier, je me suis dit que c’était des rentrées maritimes comme souvent dans ce coin et qu’après Montpellier ça se dégagerait.
Je décolle D’Albi et arrivé au nord de St Afrique la couche commençait déjà vers 4500 pieds, je décide de passer dessus fort de mon GPS, car la région est montagneuse et un peu traumatisé par l’accident d’un pilote, voisin de hangar, qui s’est tué avec son ULM en percutant les montagnes au nord de Montpellier, justement à cause des rentrées maritimes, peut-être aurait-il dû aller plutôt vers la mer ? Il a pas fait le bon choix sans doute mais je n’était pas avec lui dans l’avion pour juger.

Bref je m’installe tranquillement sur la couche qui monte petit à petit, je suis à hauteur de Montpellier et déjà à 8500 pieds et depuis St Afrique avec mon petit Jodel sans horizon, sans bille aiguille et un compas que je sais faux de parfois 20°, mais un transpondeur et une bonne radio. Je commence à trouver le temps long, d’autant que les nuages commencent à se confondre avec le ciel devenu blanc et la fatigue s’installe. J’avais ma qualification VFR de nuit mais même la nuit on a des repaires, j’avais aussi l’expérience de traversées maritimes Corse ou Baléares où le ciel et la mer se confondent, avec du pilotage à l’horizon artificiel et je trouvais déjà ces vols pénibles avec la tête dans le guidon.

Passé Montpellier et toujours sur une couche parfaitement soudée, l’inquiétude me gagne, j’essaye de me maîtriser, tout va bien le moteur ronronne et j’envisage au pire et avec la précision du GPS de survoler la vallée du Rhône, là au moins il n’y a pas de montagnes, et de faire une percée. Sans horizon ? J’imagine vos yeux effarés !
Sur le GPS 196 il y a une maquette virtuelle qui peut servir un peu de bille aiguille en quelque sorte et qui doit marcher avec l’altération de cap, c’est à dire un degré à droite ou à gauche lui fait considérer que l’avion s’incline et la précision est très bonne donc au pire c’est ce que j’envisage. Mais je n’en suis pas encore là.

Je décide d’appeler Provence pour avoir une dernière météo sur Marseille.
Le contrôleur très pro et sympa, sentant sans doute des inquiétudes dans ma voix me prend un peu en charge et me dit qu’il appelle les parachutistes qui tournent en altitude à la verticale d’Avignon Pujaut, il me rappelle et me transmet le message des paras qui d’après eux sur Avignon il y a une couche éparse et que je ne devrais pas avoir de problèmes à trouver une trouée pour descendre. Je remercie encore ce contrôleur aujourd’hui, comme quoi ils peuvent aussi être très utiles dans des moments pareils.

Je poursuis donc jusqu’à Avignon et là sauvé, entre deux nuages j’aperçois la planète, tout heureux et réconforté je descend tranquillement et poursuis mon vol avec une arrivée sous le soleil à Vinon.
De St Afrique à Avignon sur un couche soudée et en Jodel, je peux vous dire que le temps semble long, en fait une centaine de nautiques et pour moi un peu plus d’une heure de vol.

La meilleure attitude aurait été sûrement de ne pas partir d’Albi et d’attendre une amélioration, première erreur, mais j’ai voulu rentrer chez moi plus vite.
Ne pas monter sur la couche ? Je n’aime pas naviguer en montagne quand c’est nuageux, surtout quand ça vient de la mer, cela peut descendre très bas et sur la temsi cette couche n’allait pas si loin.
Si j’étais passé dessous, je ne serais peut-être plus là pour vous raconter cette expérience et quoi qu’il en soit je suis content d’avoir eu quand même un GPS à bord.