L'Archéoptérix de la coupe Icare a été cassé sur très grosse erreur de pilotage, à l'époque le pilote avait diffusé son mea-culpa. Préparation baclée, pression de l'organisation et du public, facteur de charge et VNE dépassés...
Effectivement le fait d'inclure le parachute dans la masse à vide fausse la comparaison par rapport au Gheppio ou à la Luciole (y-at'il des Lucioles équipées parachute ? Pour pilotes de 40kg donc...).
Si on ne s'impose pas une vitesse minimale compatible avec le décollage/atterrissage, il devient très facile de décaler la polaire du bon coté. (Vitesse mini du Gheppio indiquée à 50km/h, donc pas du tout le même usage).
Si l'Archéoptérix n'était pas décollable à pied, effectivement ces performances pourraient être considérées comme moyenne.
Donc comparons du comparable, dans la (petite) gamme des planeurs décollables à pied, il semble bien un cran au-dessus.
Pour revenir au Gheppio, le concept est remarquable ! Démontable en seulement 2 morceaux... Alors que l'Archéoptérix se démonte de partout ! (fonctionnalité au détriment du poids).
L'avenir du vol à voile passe aussi par des machines comme ça, plus simples de mise en œuvre et non certifiées : si la certification était passée par là, il y aurait eu un mort à St-Hilaire.
Le seul défaut de ces machines, c'est le prix qui n'est pas concurrentiel avec les planeurs d'occasion disponibles actuellement. Donc le marché se restreint aux libéristes qui peuvent financièrement se le permettre, et qui ne savent pas qu'actuellement et au prix de quelques contraintes, le vol à voile certifié coute moins ! (pour 40-45 points de finesse max et encore 25 de finesse à 180 km/h) .
En tout cas je suis vraiment curieux d'essayer ce planeur, profiter de la micro-aérologie des parapentes mais dans un vrai planeur capable d'accélérer.
Avec un cahier des charges similaire à celui du Gheppio et des matériaux moderne, voici le résultat :
http://windward-performance.com/projects/sparrowhawk/Donc oui, il y a eu des progrès depuis ! (et il est démontable)
Sam