Reportages sur le Constellation

[PatG]

Trouvé sur http://www.flyingpilot.com/ , plusieurs reportages d'époque sur le (Super)Constellation.
Les reportages sur le même thème proposés par Youtube sont aussi très intéressants.
C'est en version originale NON sous-titrée alors l'intérêt pour les non-anglophones n'est peut-être pas évident.
En tout cas moi j'ai beaucoup aimé, étant trop jeune pour avoir connu cette époque.

[Plouchart Guy]

Personnellement , le plus bel avion de transport avec le Concorde !

[rantanplan à 5%]

C'est vrai qu'il est beau cet avion !

Tout le monde sait que c'était le meilleur trimoteur du monde !

Mon grand père (qui fut directeur d'un grand aéroport de France juste apres la deuxième guerre mondiale) l'appelait le "Super Consternation" ... suite à plusieurs crash qu'il a connu lorsqu'il était en fonction ...

[Leon Robin]

Le plaisir d'entendre l'inoubliable grondement des Wright Cyclone au ralenti, un régal !

............. Mon grand père  (qui fut directeur d'un grand aéroport de France juste apres la deuxième guerre mondiale) l'appelait le "Super Consternation" ... suite à plusieurs crash qu'il a connu lorsqu'il était en fonction ...

Tu fais probablement référence au crash du F-BAZZ en septembre 1953 près de Barcelonnette et, un peu avant un autre dans le massif du Mont Blanc. Dans ces accidents, comme dans d'autres, l'avion n'était pas en cause, mais les équipements (compas à induction pour le F-BAZZ), les procédures et peut être les équipages (collisions avec le relief en IMC à une époque où l'altitude de croisière des avions de ligne était inférieure à celle des reliefs sur le parcours).

Pour ce qui est du "trimoteur", cette même réputation a été faite au DC7C " le meilleur trimoteur du Pacifique " selon les équipages de la TAI qui desservaient l'Extrême-Orient à l'époque. DC7C et Super Constellation avaient en commun la motorisation. La faute incombait plus au Wright Turbo Cyclone qu'aux avions qui les utilisaient.

Les Constell et Super G ont d'ailleurs remarquablement bien encaissé ces difficultés grâce à une robustesse certaine, comme en témoigne le cas de celui qui s'est posé sans encombre avec son hélice plantée dans le fuselage, après une rupture dûe à une survitesse suite à une panne du moteur. Il y a aussi cet épisode d'un Constell qui, au départ de Casa je crois, a d'abord stoppé un moteur, puis deux. Il a alors fait demi-tour et un troisième moteur a déclaré forfait devant la surcroît de charge qui lui était demandé. L'avion a alors fini en N-3 en descente pour la plus longue approche directe de l'aviation civile probablement et a fini par se poser sans encombre, mais probablement pas sans sueurs froides chez son équipage. Cette anecdote m'avait été racontée par Emile Talbot, alors mécano nav sur Constell à Air France, avant son départ pour créer la SATI (précurseur de l'UAT puis UTA). Certainement la preuve que c'était un bel avion, selon l'adage qui dit " Bel avion vole bien "

[JBJ]

C'est un très beau reportage, merci pour le lien.
Il m'a par ailleurs permis de réaliser que l'ILS est une bien vieille invention, j'étais loin d'imaginer que la technologie datait d'avant-guerre.

[Alexis]

Très bien effectivement, merci !

[Duckman]

Ce genre de reportage est assez fascinant, la musique qui accompagne parait délirante aujourd'hui mais ce sont des témoignages de la fin d'une époque. Quand je vois la check-list avant décollage d'un constellation comparée à celle d'un B737 qui ne comporte que deux ou trois choses, c'est marrant à voir. J'ai eu l'occasion de voler au début de ma carrière comme "gamin" en B707 avec quelques uns de ces dinosaures ayant volé en DC7C . Tous m'ont dit et en particulier les mécanos que la gestion de ce moteur était épouvantable à cause du turbo. Si on laissait filer filer les paramètres, c'était inévitablement le N-quelque chose, comme vous dites souvent sur le forum. Cela doit venir sans doute d'un goût immodéré des polynomes associé à une vénération de l'ami Fourier. Ceci dit, c'est un bien bel avion et le bruit de ratatouille du moteur assez unique. A l'époque, on pouvait encore contempler le démarrage fumeux de ces moteurs du haut d'une terrasse ouverte et cela a suscité bien des envies et des vocations. Pour l'ILS, il date des années 40 en version opérationnelle mais il avait des défauts au niveau de la propagation. Je n'ai aucune idée des minimas de l'époque en approche avec les ILS première génération. Un historien du forum pourra peut-être trouver l'info quoique cela soit parfaitement anecdotique.

[Alexis]

Un historien du forum pourra peut-être trouver l'info quoique cela soit parfaitement anecdotique.

Je sens que Léon va pas tarder à nous fournir la photo de l'inauguration du premier ILS français, avec en prime une copie du carnet de vol du pilote de l'avion calibreur .

[Papa-Hotel]

[Pierre H.]

Je suis quelqu'un qui n'aime pas particulièrement les vieux coucous (je l'assume).

Mais ça ... c'est énorme.

Une GV de Constellation !!!!!! Impressionnant !

Je crois que j'aime tant l'aviation car c'est le seul (?) domaine qui constitue un tel concentré du génie technologique humain.

Le Concorde et le Constellation sont des avions qui peuvent me faire pleurer, ils véhiculent une telle histoire, une telle émotion ...

L'arrivée à New York, ça fiche les boules quand même ... c'est grandiose. L'Etoile de Paris !

J'en ai eu la chair de poule té.

Merci pour les liens !


PS : Notre Dame de la Garde vue d'un Super Constellation :



Je suis hors service pour 24 heures là

[Leon Robin]

Pour l'ILS, je vous ai trouvé ceci dans Interavia de 1948. Quand on lit le commentaire  ".... qui, d'apreès les recommandations de l'OACI, doit devenir un système standard international ..." on comprend que c'était plutôt nouveau à l'époque



Désolé, pas trouvé le carnet de vol du pilote de l'avion de calibration

[Gordon]

Merci d'avoir posté ces vidéos!
Le premier cockpit dont je me souviens de la visite, (quand j'étais tout tout petit ) est celui d'un Super Constell TWA lors d'un Paris (Le Bourget je crois) New York Idlewild. 16 heures de vol !! Souvenirs marquants, le bruit et les flammes des échappements. Comme sur les DC 6 d'ailleurs! Je suis très tenté de m'inscrire au club Breitling pour revivre un vol un jour !
Gordon, un peu nostalgique