Conseils pour la Corse

[Fuel Flow]

FuelFlow...

si le décollage est court, l'atterrissage semble bien long
après une approche bien plate.
Y a pas de traînée sur ta fusée en approche ?

Je ne freine pas à l'atterrissage pour faire demi-tour sur la raquette en bout de piste (c'est franchement limite de faire demi-tour sur la piste de 30 m de large avec un meilleur demi-tour de 27 m entre deux bords de piste), et pour ne pas secouer les passagers sur cette piste.

Atterrir court, je sais faire:
...



Si l'approche est plate, c'est une impression, car je la confirme toujours au vecteur vitesse sur le SVS.
Et avec les trainées, on peut plomber le plan, mais je garde cela pour mes approches en ULM, sauf pour les approches en 06 à La Môle, ou sur l'Ile d'Elbe par le nord...

PS: si la piste est encore moins large (moins de 27 m sans raquette), je peux faire ceci:

[Gaffozelis]

Pas mal, pas mal... !

[pat]

@ Fuel Flow

C'était donc toi à Annecy jeudi dernier ?

[zoiseau]

Attention à PROPRIANO : le sable n'est pas fin !

[Fuel Flow]

@ Fuel Flow

C'était donc toi à Annecy jeudi dernier ?

Oui, Annecy est ma deuxième base

[Fuel Flow]

Je retourne à Propriano mercredi... Si vous êtes sur place, j'arrive en fin de matinée...

[Léonard]

.................Précision (pour le sous-forum) : c'est une plage naturiste à l'origine ... donc on y trouve des naturistes et des pilotes !



Pour les pompes : elles ne sont plus aux normes, et le gestionnaire (commune) ne veut pas réinvestir autant. Donc la situation risque de durer et même de rester en l'état (hélas) ...

Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse.

Léo

[philippe pallu]

Le bimestriel "Piloter" actuellement en Kiosque consacre un long article à la Corse. Le voyage dont il est question a eu lieu en septembre 2011. Curieusement nous y étions à peu près en même temps. J'ai été étonné de voir les difficultés auxquelles ont été confrontés les auteurs : pénurie de 100 ll, contrôleurs tatillons, aérodromes fermés à la CAP ... Nous n'avons rein eu à subir de pareil. Les contrôleurs se sont montré très coopératifs et nous on laissé faire ce que l'on voulait.
J'avais écrit un court récit pour le bulletin du club. http://aeroclub.abbeville.free.fr/lib/e ... az:pg9.pdf
En voici un copier/coller.


Deux équipages sur deux avions du club, Kilo Lima et Bravo Echo, pour
une semaine vers l'île de beauté.

Dimanche 11 septembre : Abbeville Auxerre ; Auxerre Montélimar ;
Montélimar Calvi. Trois étapes d'environ 2 h chacune. Nous fuyons
devant le front froid porteur de pluies et de plafonds bas.
A Auxerre nous avitaillons sous une petite pluie mais un sac d'eau
nous tombe dessus à la remise en route. Je n'y vois plus grand chose
et Je suis prêt à faire demi-tour au point d'arrêt mais Jean-Jacques
m'assure que la visi sera bonne vers le sud est et qu'on peut y aller.
Effectivement après décollage on y voit plus clair et, une fois
franchi les reliefs qui nous séparent de la vallée de la Saône, c'est
gagné !
Avitaillement à Montélimar et décollage pour l'ultime étape via le
Ventoux, la Provence, Saint Tropez et la Méditerranée.
Atterrissage vers 17 h 30 à Calvi après une traversée maritime d'une heure.
Nous sommes heureux d'avoir fait ce voyage ; Une première pour chacun de nous.

Lundi 12 : Repos. Nous sommes hébergés à L'île Rousse chez Maryse et
Jean-Marie, qui possèdent une jolie maison avec un gîte.

Mardi 13 : Nos deux avions descendent à Ajaccio pour retrouver des
amis auxquels Jean-Marie a promis un baptême de l'air. Jean-Marie est
aux commandes. Déjeuner sur la plage de Porticcio et retour à
l'aéroport. Les deux avions emportent les amis pour un local d'une
heure sur le littoral. Retour vers Calvi en fin d'après-midi.
L'appareil photo chauffe !

Mercredi 14 : Nous avons prévu de faire le tour de la Corse.
Jean-Jacques et Dominique souhaitent inclure le cap Corse. Pour ma
part j'ai décidé de faire l'impasse pour de basses raisons
financières. Comme la météo prévoit des reliefs dégagés j'ai ma
petite idée. Plutôt que de faire le tour par la côte est, moins
spectaculaire et impliquant d'éviter la base de Solenzara, j'envisage
un cap plein sud au dessus du relief.
Décollage de Calvi pour longer le désert des Agriates au nord. A la
hauteur de Saint Florent, cap au sud pour monter en niveau afin
d'éviter le relief. Nous entendons à la radio que Dominique et
Jean-Jacques décident de faire la même chose. Bastia info nous demande
d'éviter une zone militaire active avec tirs réels. Nous montons entre
les sommets et passons Corte au niveau 75. Cette altitude paraissant
un peu juste pour se garantir des sommets avoisinants j'informe le
contrôle que je monte 2000ft plus haut au niveau 95. A ce moment la
vue est grandiose. Nous voyons pratiquement toute la Corse sous nos
ailes. à notre droite la Baie d'Ajaccio. Sur notre gauche la côte est
et vers le sud on devine la Sardaigne. A la hauteur des Aiguilles de
Bavella nous entamons une descente vers Porto-Veccio. Cap sur les îles
Lavezzi en passant au dessus des plus belles plages de l'île. Nous
découvrons l'extraordinaire site de Bonifacio puis nous nous posons à
Figari.
Casse croûte sur le tarmac pour éviter les tracasseries des contrôles
de sécurité.
Nous décollons pour rentrer sur Calvi non sans avoir fait un crochet
au sud pour admirer encore une fois le site de Bonifacio et des
Lavezzi. La côte ouest est superbe : Propriano, Baie d'Ajaccio, golfe
de Sagone, golfe de Porto avec les calanches de Piana et la réserve de
Scandola, golfe de Galeria. Puis c'est l'arrivée sur Calvi par les
points de report Sierra et whisky avec atterrissage face à la mer sur
la piste 36.

vendredi 16 : J'avais initialement prévu de rentrer en deux étapes
pour visiter de la famille et des amis à Cannes et Lyon. La météo en a
décidé autrement. Les prévisions pour le week-end ne sont pas bonnes
et nous décidons de rentrer directement sur Abbeville avec le Cessna.
Le matin les prévisions ne sont plus aussi bonnes que la veille. Un
front chaud est annoncé en fin d'après-midi avec des averses et des
orages isolés. Il ne faut pas traîner.
Décollage vers 10 h de Calvi pour Montélimar où nous comptons
avitailler. La traversée est aussi belle et aussi impressionnante qu'à
l'aller. Malheureusement le pilote n'est pas toujours disponible pour
admirer le paysage. Il faut gérer le vol dans une région inhabituelle
en évitant les pièges des zones réglementées. Comme à l'aller nous
sommes sous plan de vol obligatoire et les contrôleurs sont plutôt
coopératifs. J'ai tout de même le temps de voir le Luberon (tout
petit) la Montagne Sainte-Victoire et surtout le majestueux Mont
Ventoux qui est aujourd'hui dégagé des nuages.
A Montélimar la pompe est fermée et n'ouvrira pas avant 14 h 30. On
mange au restaurant et on repart aussitôt pour avitailler à Châlon.
Décollage de Châlon pour la dernière étape. Je pensais m'arrêter à
Coulommiers pour rendre la balise individuelle empruntée à un ami
pilote mais je suis fatigué et la météo peut encore nous jouer des
tours. Je zappe cette étape pour rentrer directement à Abbeville via
Troyes, Soissons, Noyon, Roye et Amiens. Nous arrivons peu avant 18h.
J'appelle ma fille à Lyon. Il pleut ! Nous avons bien fait de ne pas
traîner.
Nous avons tous le sourire. Nous sommes heureux d'avoir fait sans
incident ce beau voyage qui marquera nos vies de pilotes.

Notes :

- Les trois aérodromes que nous avons fréquentés en Corse, Ajaccio
Calvi et Figari, sont des plate-formes commerciales. Cela signifie
taxes élevées et handling obligatoire (on vient nous chercher à
l'avion en minibus et on nous dépose à l'aérogare, pas question de
divaguer à pied sur le tarmac près des avions commerciaux). On passe
systématiquement au contrôle d'embarquement comme les passagers
ordinaires. En tant que pilote j'ai pu passer tout de même mon couteau
suisse et mon Lethaermann. à Calvi j'ai payé 60€ pour 3 atterrissages
et 4 jours de parking. A Ajaccio c'est plus cher 60€ pour deux
atterrissages et quelques heures de parking.

- Le GPS facilite considérablement la navigation lorsque l'on vole
dans des régions qui ne nous sont pas familières. Il est bien plus
facile de réagir rapidement aux instructions des contrôleurs qui
demandent de modifier la route prévue pour se conformer aux impératifs
du moment. Cela n'empêche pas de suivre en permanence la route sur la
carte.

- Traversées maritimes : Des appréhensions avant, des frissons
rétrospectifs et du bonheur sur le moment. On a beau prendre des
précautions, le risque existe et la panne moteur est toujours
possible. Nous étions sous plan de vol en liaison permanente avec le
contrôle aérien. Nous portions nos gilets. Sur le mien j'avais un
petit miroir de survie, une lampe frontale et une balise individuelle.
Le Cessna avait à son bord un radeau de survie. Sur les conseils de
mon instructeur bien aimé, j'avais pensé acheter un simple canot
gonflable de plage. Bien moins cher et toujours mieux que rien. Je
n'en ai malheureusement pas trouvé à temps.
Il peut arriver que le voile atmosphérique rende la perception de
l'horizon incertaine. Dans ce cas on se retrouve dans des conditions
proches du vol sans visibilité avec tous les risques que cela
comporte. Je m'étais entraîné peu avant à cet exercice en compagnie de
Jérôme lors d'un vol Abbeville Epernay. Heureusement la visibilité est
restée excellente. L'horizon était bien marqué par des fines lignes de
nuages.

- Avec le recul on peut dire que nous avons eu beaucoup de chance avec
la météo. Les dates étaient bien choisies. La semaine suivante l'île
était balayée par des vents atteignant plus de 80 kts !

- Au total les deux avions auront accumulé 36 heures de vol en 6 jours.

- Les participants : Sur le Cessna F-HABE : Dominique, Jean-Jacques et
Jenny. Sur le DR400 F-GLKL : Philippe et Annie. Sur Place :Jean-Marie
et Maryse.

Des photos : http://picasaweb.google.com/aeroclub.ab ... 10916Corse

[MICHEL JANIN]

Oui, curieux ....... z'ont pas eu de chance surement .

J'y vais au moins une fois l'an , pas de soucis particulier ( gaffe parfois à la dispo du ravito quand même , mais il y a toujours une solution sur une des plateformes )

Les collègues qui ont convoyés notre dernier avion acheté en italie et transitant dernièrement par Bastia et Cannes n'ont eu aucun soucis .

[François_33]

Bonjour .
Je " deterre " un peu ce topic mais comme ça j évite d'en ouviro un autre !
Savez vous comment éviter un handling très cher sur le terrain d Ajaccio .
Savez vous si casavia est cher ( je n'arrive pas à les joindre ) et si laero club peut assurer ce service .
Je suis sur d'avoir eu une personne à l'aéroclub m'ayant proposer ce service il y a quelques mois mais impossible de retrouver son numéro !

Merci pour votre aide !

[Matthias]

Je rentre d'Ajaccio hier : Taxe atterrissage 55 euros + 9 € et quelques par jour de parking.
Le "handling" compris, consistant en un transfert en voiture du parking aviation générale au poste de police en sortie... et retour, bien sûr.

Faut être gentil avec M. Chalumeau qui est gars plein de ressources et de bons conseils !

Il a été particulièrement efficace lors d'une panne alternateur il y a un mois... recharge de batterie pendant la nuit, démarrage au groupe le lendemain sans un Kopek de plus !

En revanche, préférer les sanitaires de l'aérogare...

[François_33]

Je rentre d'Ajaccio hier : Taxe atterrissage 55 euros + 9 € et quelques par jour de parking.
Le "handling" compris, consistant en un transfert en voiture du parking aviation générale au poste de police en sortie... et retour, bien sûr.

Faut être gentil avec M. Chalumeau qui est gars plein de ressources et de bons conseils !

Il a été particulièrement efficace lors d'une panne alternateur il y a un mois... recharge de batterie pendant la nuit, démarrage au groupe le lendemain sans un Kopek de plus !

En revanche, préférer les sanitaires de l'aérogare...

Ah ça c'est de l'efficacité comme je l'aime !
Tu avais le parking aéroclub oubun parking en herbe ?
Qui est ce monsieur chalumeau ?
J'ai eu une personne on ne peut plus désagréable aujourd'hui au téléphone m expliquant que c'était pas un petit aérodrome ou on pouvait s'arranger, que c'était un aéroport international....
Quand je lui ai expliqué que les gros aéroports internationaux type Bordeaux et Nantes avaient des Aero clubs qui assuraient ce service il mat limite racroché au nez !
Le handling était opere par casavia ?
J'y vais 3 jours avec un biplace de MTOW < 500 kg.
Tu avais quoi comme avion toi ?
Merci beaucoup pour les infos tu me mets en joie !

[Matthias]

Parking aviation légère, en dur.

M Chalumeau est le gars de Casavia que tu as du avoir au téléphone.
Le téléphone ne remplace pas une poignée de main, un sourire amical et convivial...
Je vole en 172...
J’avais tenté de joindre l’aeroclub lorsque mon alternateur avait grillé en juin...personne ne répondait.
Il nous a Bien aidé, en recherchant le mécano local qui était en vacances, en rechargeant la batterie nous permettant de rejoindre le continent, nous conduisant directement à l’hotel etc...
Ça fait quarante ans que je traîne mes guêtres en Corse... l’amitié y est toujours sincère, l’acceuil veritable, mais ça passe par des étapes de reconnaissances mutuelles. Les Corses sont des grands timides.

[Leon Robin]

.................

Ça fait quarante ans que je traîne mes guêtres en Corse... l’amitié y est toujours sincère, l’acceuil veritable, mais ça passe par des étapes de reconnaissances mutuelles. Les Corses sont des grands timides.

+ ++++++ !
Idem. Je ne parle pas des aérodromes, mais de manière générale. Souvent, une "mauvaise expérience" d'un pinzuti fait suite à une prose de contact manquée. Dire que c'est mieux ailleurs est un des plus sûrs moyens d'y parvenir.
Dans l'ordre, les Corses détestent :

• qu'on ne leur dise pas bonjour (et qu'on les traite -avec désinvolture, ou qu'ils en aient l'impression)
• qu'on dénigre leur pays
• les gens toujours pressés

bref, le comportement, malheureusement fréquent de pas mal de touristes. En sachant cela, chaque séjour en Corse s'agrémente de rencontres et de moments dont on se souvient avec plaisir. On y rencontre plein de gens aui valent les paysages inoubliables de l'île.

[F-PPRQ-]

Dès qu'on est dans le Golf de Porto Vecchio sous la TMA, on ne capte plus le SIV Ajaccio
.

à cause des baballes dans les trous ? et le long des golfEs clairs, ça passe ?
JP