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Les Administrateurs
ambassadeur a écrit:Les américains y ont pensé en reprenant le SMA pour certains types de Cessna, mais la aussi... flop!
Philippe Warter a écrit:De ce que je sais, ce n'est pas directement le turbo qui est en cause, mais plutôt sa bride de fixation. Pour résumer façon bricolo du dimanche : c'est un gros serflex.
Il y avait déjà eu des soucis en France dûs à cette fameuse bride. J'avais d'ailleurs volé quelques heures avant la panne avec le 182 incriminé. Heureusement, le pilote aux commandes a réussi a se poser correctement dans une pinède.
Matthias a écrit:Et pourtant le DA62 est certifié à 20000 ft...
Aviathor a écrit:Matthias a écrit:Et pourtant le DA62 est certifié à 20000 ft...
Exactement. Cela dit, ce n'est pas le même turbo que le SMA.
Il y a des trucs intéressants qui se passent lorsque l'on monte au delà de l'altitude maximale du turbo. En raison du manque de "back-pressure" du fait que la pression atmosphérique en altitude offre moins de résistance aux gaz d'échappement qu'à basse altitude, et en raison du fait que taux de compression requis augmente en altitude, la turbine tourne de plus en plus vite avec l'altitude. A un moment donné, les ailettes (ou pales) s'allongent du fait des forces centrifuges (et des températures) et peuvent entrer en contact avec la paroie, ou la turbine entre en vibration... Le tout peut partir en mille morceaux et sortir par l'échappement ou être aspiré dans l'induction.
Pour des raisons météo, j'ai même entendu parler d'un pilote de test de Diamond qui serait monté au niveau 250 avec le DA62 pour aller à AeroExpo Lyon une année...
gma a écrit:Cependant, la "back pressure"... En Français contre pression à l'échappement, c'est pas qu'à 20 ou 25000 ft... Cela se passe dès 0 ft MSA.
C'est un "turbocompresseur"... Pas un "compresseur", pas un "surcompresseur" et pas un "turbo-compound"... Le régime d'entraînement ne dépend que de la pression en amont (c'est la base)...
Je rappelle juste qu'il y a une petite vanne (la wastegate), son rôle est de limiter la pression en amont du turbo en déviant les gaz directement dans la ligne d'échappement (vous savez, la "back pressure"...).
Si la "back pressure" avait été un problème pour un turbo, il y a longtemps qu'on aurait mis la soupape de l'autre côté.
Donc s'il vous arrive une mésaventure d'un turbo en surégime, c'est pas du fait de la "back-pressure to 20000 ft", mais juste du fait que la capsule barométrique de la soupape de décharge est HS ou mal étalonnée.
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