Le forum des pilotes privés

Tontonlyco a écrit:Mais ce n'est pas la raison principale de son existence, j'ai donc écrit "accessoirement"

Re n'importe quoi ! C'est clairement une de ses missions ! Donc pas "accessoirement" !

Il y a quelques semaines, un avion parti de chez nous avait contacté Lyon-Info, puis un peu bas entre les montagnes a disparu des écrans. Il ne répondait pas non plus par radio.

Appel au club du centre de recherche de Lyon-Mont-Verdun pour nous demander si on avait de ses nouvelles. C'était le déclenchement initial INCERFA !

C'est une de ses mission mais pas la principale sinon il s' appelerait "service de secours et d' information", et 99 % de son trafic radio n'est pas du secours

Gardez votre "N'importe quoi" stupide.

La stupidité n'est pas toujours où l'on croit. S'il fallait que le nom donne toutes les missions, on aurait des noms bien compliqués !

Finalement tu n'as pas changé : ta seule raison de participer est d'essayer de faire croire que tu as toujours raison ! Chassez le naturel, il revient au galop.

Et hop, en ignoré !

Bien sûr qu'en cas de nécessité l'on transmet un message d' urgence avec le SIV avec lequel vous êtes en contact, comme tous les autres services, l' approche, la tour etc...

Si vous tombez en panne pendant votre contact avec l' approche vous ne repassez pas avec le SIV pour lui dire.

Il n'y a pas de spécificité sauf pour le 121,5 MHZ qui est sa mission principale alors qu'elle est annexe pour les autres services.

Si le mot accessoire ne vous convient pas, remplacez le par "complémentaire," "annexe" ou autre.

S'il y a une mouche en vol à cet instant, elle a intérêt à être à l'écoute sur la fréquence

Accessoire ou pas, inutile d'entamer 50 pages de discussion. Tout organisme ATC répond aux situations d'urgence, même si ce n'est pas son activité première. Sauf à vouloir lancer une discussion byzantine, tout le monde a raison et le reste du monde n'en a cure. En cas d'urgence, on s'adresse à celui avec qui on est en contact ..... et on avise en fonction des circonstances, le souci premier étant l'efficacité. Rappelons au passage que "121.5" n'est pas un organisme ATC, mais une fréquence dédiée, veillée par tous les organismes, qui peuvent décider si besoin est d'y basculer le contact.

C'est tout à fait mon opinion et c'est le message que j' essayais de faire passer.

Bonjour,
Cas vécu l'année dernière, sur le retour Marennes/Redon: le SIV de nantes avec qui j'étais en contact pour le trajet me demande de passer sur 7000 et de quitter la fréquence en vue du terrain de Redon, ce que je fais et passe en même temps sur 123,5 pour ma procédure en l'air.
Au cours du changement de code transpondeur, pour afficher 7000 je suis passé par inadvertance sur 7700 le temps d'un éclair (mon transpondeur n'est pas très bien placé), je n'étais plus en contact radio avec le SIV à ce moment là. Un autre avion en l'air dans la région, en contact avec le même SIV avait été informé que le BISI avait lancé un message de détresse (!!!), alors que j'étais tranquillement vent arrière dans le circuit. Cet avion m'a entendu procéder sur la 123,5 et m'a fait part aussitôt des inquiétudes du SIV, inquiétudes vite levées quand j'ai rappelé le SIV pour lui indiquer qu'il n'y avait pas de pb !
Moralité: - Toujours en contact avec un SIV lors de mes "voyages" pour la sécurité (même quand ce n'est pas indispensable) mais sans encombrer inutilement ce service (comme trop souvent constaté surtout le dimanche !)
- Réactivité immédiate du SIV (au moins celui de Nantes) en cas de doute, et c'est réconfortant !

CQFD

Carrier a écrit:Je suis en général d'accord avec Warter, mais pas là.
Je suis souvent avec le SIV, c'est simple, pas cher, absolument pas contraignant, et ça peut rattraper une lacune dans la préparation du vol.
La ZRT planquée dans 12 pages d'AIP, le parc national qu'on a zappé, l'indisponibilité soudaine d'une piste, l'activité vol libre, souvent impossible à connaître autrement, sans compter les classiques infos de conflits potentiels, et bien sûr l'info MTO actualisée (soit par écoute des autres avions en contact avec le SIV, soit en demandant la dernière de...).
Souvent aussi, j'écoute sans me déclarer.
La curiosité n'est pas un vilain défaut en aviation, me semble-t-il.
Si je suis en local en BB Jodel, il va de soi que je ne contacte pas, les raisons précédentes n'existant plus ou de façon moins prégnantes.
Pour ce qui est du XPDR, vieux débat, je ne change pas d'avis: Quand il n'a pas été rendu indispensable par la règlementation, il reste utile: le contrôle peut localiser un perdu, indiquer le terrain le plus proche pour poser au plus vite et donner le cap à prendre, on peut indiquer une panne radio...
Equipé, on doit activer !
Les pilotes de lignes en short et en tongs, bof ! (Cela dit, j'en ai jamais vu)
Les PPL engalonnés et raybanisés, bof !

Aie, aie, on mélange un peu tout la....et le sujet part direct en vrille.
Ne melangeons pas contact radio (obligatoire ou non) avec un organisme de la CA, information aéronautique, classe d'espace, services rendus, regimes de vol, emport et utilisation du transpondeur, simplicité (?), cout (???), "ca peut rattraper des lacunes dans la préparation du vol" (la, je reve....).

Je ne peux que vous conseiller la (re)lecture de la réglementation:
A voir ici:
https://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/reglementation
En particulier:
SERA, partie 9 (page 93).
RCA3, Chapitre 6 (page 78).
"Le service d'information de vol ne dégage le pilote d'aucune de ses responsabilités notamment en ce qui concerne la préparation, la conduite du vol et la prévention des collisions."

N'oublions pas qu'un controleur aerien n'est ni un flic, ni une nounou....

Mais soyez rassuré, aucun service ne dégage la responsabilité du pilote... Dans tous les cas, le pilote est responsable.

Qui a déjà eu le temps de lancer un message PAN PAN ou MAYDAY suite à une panne de moteur?

Je n'en ai pas eu beaucoup, heureusement, 3 en 43 ans. Mais je suis sûr d'une chose (en dehors du fait que ça s'est bien terminé les 3 fois), c'est que je n'ai jamais lancé un seul message de détresse. En fait aucun message du tout.
A chaque fois, un oeil sur la position des commandes (gaz,réchauffe quand il y en a une, mixture quand il y en a une), et puis la décision de se poser et l'exécution immédiate.
Comme c'était toujours au décollage (cas le plus fréquent des pannes moteur), le choix a toujours été facile : droit devant!
Sauf une fois, contre-QFU, mais j'étais déjà à 400 ft, et il y avait 2 pistes parallèles. Mais de toute façon tout c'est joué en quelques secondes, 1 minute max.

Bref, je pense qu'un message de détresse sur une panne moteur ne sert pas à grand chose, ça va tellement vite qu'il vaut mieux consacrer ses ressources à la prise de décision et à l'exécution de cette décision.

la seule panne moteur vécue à ce jour est arrivée en 1993 quasi à la verticale du terrain de Chavenay: décrochage du vilebrequin d'un pied de bielle (Robin 3000 de moins de 50 heures !)

Ca vibrait tellement qu'on a tout coupé y compris la batterie et qu'on s'est posé comme à la parade (j'étais sac de sable) sans causer à personne, et bien content !

Et c'est normal. Quand on a ce genre de panne,, ça accapare toutes les ressources. Dans un cokcpit avec 2 pilotes de ligne formés CRM, il y en a sans doute un (le PNF) qui va causer dans le poste. En monopilote (du dimanche), sur petit avion, on a autre chose à faire.

Philippe Warter a écrit:Qui a déjà eu le temps de lancer un message PAN PAN ou MAYDAY suite à une panne de moteur?

Eh bien Dreameur, tu as dû rêver... !
Je n'ai nullement dit que le pilote pouvait s'affranchir de la préparation consciencieuse du vol envisagé, mais j'ai dit qu'une couille dans le potage était toujours possible...
Et qu'un SIV qui te voit au transponpon peut toujours te suggérer d'éviter tel ou tel truc que tu as zappé. Même si ce n'est pas bien de zapper, on est d'accord.

Carrier a écrit:Eh bien Dreameur, tu as dû rêver... !
Je n'ai nullement dit que le pilote pouvait s'affranchir de la préparation consciencieuse du vol envisagé, mais j'ai dit qu'une couille dans le potage était toujours possible...
Et qu'un SIV qui te voit au transponpon peut toujours te suggérer d'éviter tel ou tel truc que tu as zappé. Même si ce n'est pas bien de zapper, on est d'accord.

"Je suis souvent avec le SIV, c'est simple, pas cher, absolument pas contraignant, et ça peut rattraper une lacune dans la préparation du vol."

Je reve encore ou c'est bien toi qui a ecrit ca????
Mettons les choses au point: si c'est toi qui a ecrit ca, on n'est PAS d'accord du tout.

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Avez vous des nouvelles du SIV Montpellier ?

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