Merci luc, j'essaye de decrypter
Luc Lion a écrit:Le "ralentissement du temps" est une expression trompeuse en relativité.
Ce que la théorie explique, c'est que, si on considère deux évènements séparés (c'est à dire qui ne se produisent pas au même endroit et au même moment), parmi tous les référentiels à partir desquels on peut observer ces deux évènements il y en a un pour lequel les deux évènements se produisent au même endroit ; c'est ce référentiel qui se "déplace" avec la paire d'évènements que l'on nomme le "référentiel propre" de ces évènements.
La théorie montre que l'écart de temps qui sépare les deux évènement est le plus court justement pour ce référentiel propre pour lequel les évènement se produisent au même endroit.
Donc, pourquoi est-ce que le "ralentissement du temps" est une expression trompeuse ?
Parce que cette expression semble suggérer que toute mesure du temps est plus courte lorsqu'on se place dans ce référentiel.
C'est faux !
Ce temps "lent" ne concerne que les mesures du temps portant sur des objets immobiles dans ce référentiel.
Cette restriction est bien illustrée par le paradoxe des deux montres.
Deux personnes synchronisent leurs montres, s'éloignent, puis se croisent à grande vitesse.
La personne A regardant la montre de B s'exclame "ta montre retarde !".
La personne B regardant la montre de A s'exclame "Non, c'est ta montre qui retarde !".
Les deux ont raison.
En fait, le temps s'écoule plus lentement dans le référentiel où la montre est immobile.
Observée d'un référentiel extérieur (bien sûr en mouvement relatif rapide), le temps du référentiel de la montre est plus lent que le temps du référentiel extérieur.
Et donc, la montre retarde. Les deux montres retardent !
ok, les 2 montres retardent parce qu'elles sont passees au meme endroit une premiere puis une deuxieme fois et qu'elle ont suivi un parcours symetrique par rapport au point de rencontre, l'une par rapport a l'autre elles n'ont pas varie je suppose, non ?
je suppose qu'on parle de mouvements lineaires aussi, dans le cas d'un mouvement circulaire ca depend si le point de depart tourne ou pas, non ?
pour avoir une difference entre les montres il faut qu'il y ait un parcours plus long d'un cote que de l'autre, non ?
de meme si elles ne reviennent pas on mesure leur vitesse par rapport au point de depart, non ?
mais si elle arrivent d'on ne sait ou et qu'elles se croisent a vitesse constante il n'y en a pas une plus rapide que l'autre, leurs "temps" sont donc identiques, non ?
pour separer les "temps" comme dans la planete des singes il faut donc des accelerations differentes, non ?
et cela meme si l'acceleration est imperceptible pour le voyageur en utilisant l'effet boomerang par exemple, non ?
mais pour des objets completement separes dont les trajectoires ne se coupent pas et qui ne subissent apparement pas d'acceleration, y a t'il une difference de temps ? si oui comment peut-on savoir quelle est cette difference sans point de repere ou d'intersection des trajectoires ?
Luc Lion a écrit:Quant au "ralentissement du temps qui limite l'acceleration", en fait la fusée en accélération n'est PAS dans un référentiel inertiel.
Elle change de référentiel constamment.
A tout moment, son temps est plus lent que le temps des référentiels par lesquels elle est passée précédemment.
Vu d'un référentiel par lequel elle est passée antérieurement, les ∆v de son accélération constante sont de plus en plus petits simplement parce que les ∆t deviennent de plus en plus petits.
ok
Luc Lion a écrit:La vitesse reste inférieure à celle de la lumière, mais le ralentissement du temps propre s'accompagne d'une contraction des longueurs EXTÉRIEURES.
Donc si la fusée accélère jusqu'à avoir un facteur de Lorentz de, par exemple, 200 par rapport au référentiel de sa destination, elle verra une distance de 1000 années lumière comme n'étant que 5 années lumière.
si on place des bornes "fixes" sur le parcours de la fusee espacees de la longueur exacte de la fusee est-ce que les bornes seront plus rapprochees par comparaison, est-ce que le bout de la fusee rencontrera la borne suivante alors qu'elle n'a pas completement depasse la precedente ? est-ce que l'astre d'arrivee sera vu 2 fois plus gros ?
Luc Lion a écrit:Tu as raison lorsque tu dis que l'accélération peut être mesurée de l'intérieur du vaisseau.
Mais pas sa vitesse.
Vu de l'intérieur de vaisseau, sa vitesse vaut zéro.
Ce que l'on peut mesurer, c'est la vitesse des objets extérieurs, qui est inférieure à la vitesse de la lumière.
Lorsque tu proposes d'intégrer la vitesse, tu additionnes des ∆v qui sont chacun dans des référentiels différents ; tu additionnes des pommes et des poires.
Pour faire ce calcul correctement, il faut utiliser la formule de composition des vitesses (d'objets se trouvant dans des référentiels différents).
v(t+∆t) = ( v(t) + ∆v ) / ( 1 + v(t).∆v / c² )
Ce résultat est toujours inférieur à la somme v(t) + ∆v.
Et le résultat ne peut jamais dépasser la vitesse de la lumière. Il peut juste s'en approcher asymptotiquement.
oui, on ne ressent pas la vitesse, on voit le reste bouger
Luc Lion a écrit:Il y a simultanément contraction des distances EXTÉRIEURES et contraction du temps EXTÉRIEUR, donc dilatation du temps PROPRE (évènements colocalisés) et dilatation des distances PROPRES (points immobiles).
on "grossirait" donc par rapport a l'environement ? vu de l'interieur ou de l'exterieur ?
Luc Lion a écrit:Le lien, c'est que l'idée de la relativité générale est que un champs gravifique produit exactement les mêmes effets qu'une accélération relativiste constante (la fusée qui accélére indéfiniment).
meme si on accelere pas dans la direction de la gravite ? si oui les 2 se cumullent ?
Luc Lion a écrit:tu aurais une explication de "la masse relativiste" ? c'est quoi ce truc ?
La masse relativiste, c'est la masse telle qu'elle apparaît observée d'un référentiel extérieur.
Elle vaut:
m = γ . m0 = m0 . ( 1 / √(1 - v²/c²) )
où γ = 1 / √(1 - v²/c²) est le facteur de Lorentz.
La masse est augmentée (comme le temps) quand elle est observée d'un référentiel extérieur.
La masse minimum est celle observée du référentiel propre ; elle est donc aussi appelée "masse au repos" et se note "m0".[/quote]
c'est le fait qui rend tres difficile l'acceleration d'un corps de l'exterieur, plus il va vite plus il faut de force pour une meme acceleratoin apparente, c'est aussi ce qui rend impossible l'acceleration jusqu'a la vitesse de la lumiere qui parait pourtant finie, non ?
Luc Lion a écrit:Je dois tristement constater que, plus d'un siècle après sa découverte, la relativité restreinte reste considérée comme de la science de martien alors que son niveau de difficulté est du même ordre que la résolution des équations du second degré. C'est sans doute parce que, contrairement aux équations du second degré, les applications de la relativité sont limitées à des domaines très particuliers : satellites, astronomie, accélérateurs de particules, centrales nucléaires, physique quantique, ...
Je crois que je vais ouvrir un sujet dédié pour expliquer l'essentiel de la relativité restreinte en des termes et des équations simples.
Luc
legerement plus difficile qu'une equation du second degre quand meme, elle n'a pas ete enseignee en dehors de certains cursus, au mieux seulement evoquee et survolee, donc ignoree par la plus grande partie,
c'est effectivement pour beaucoup de monde, en particulier les "anciens", quelque chose "d'anecdotique"