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Delépine a écrit: Il suffit qu'existe une interaction entre matière visible ou invisible pour que la seconde soit ipso facto soumise à la relativité,
Tontonlyco a écrit:Je sais que Luc Lion n' aime pas répondre au commun des mortels, mais ces équations ne s' appliquent qu' à la matière visible de l' Univers c'est à dire 4% de la masse, pour le reste on ne sait rien.
Delépine a écrit:C'est 1 sur racine de 1 moins v² sur c².
Avec v/c = 0,999994 on trouve environ 289.
C'est le facteur dont à vitesse v la masse est accrue, le temps ralenti et les longueurs contractées.
Luc Lion a écrit:Le "ralentissement du temps" est une expression trompeuse en relativité.
Ce que la théorie explique, c'est que, si on considère deux évènements séparés (c'est à dire qui ne se produisent pas au même endroit et au même moment), parmi tous les référentiels à partir desquels on peut observer ces deux évènements il y en a un pour lequel les deux évènements se produisent au même endroit ; c'est ce référentiel qui se "déplace" avec la paire d'évènements que l'on nomme le "référentiel propre" de ces évènements.
La théorie montre que l'écart de temps qui sépare les deux évènement est le plus court justement pour ce référentiel propre pour lequel les évènement se produisent au même endroit.
Donc, pourquoi est-ce que le "ralentissement du temps" est une expression trompeuse ?
Parce que cette expression semble suggérer que toute mesure du temps est plus courte lorsqu'on se place dans ce référentiel.
C'est faux !
Ce temps "lent" ne concerne que les mesures du temps portant sur des objets immobiles dans ce référentiel.
Cette restriction est bien illustrée par le paradoxe des deux montres.
Deux personnes synchronisent leurs montres, s'éloignent, puis se croisent à grande vitesse.
La personne A regardant la montre de B s'exclame "ta montre retarde !".
La personne B regardant la montre de A s'exclame "Non, c'est ta montre qui retarde !".
Les deux ont raison.
En fait, le temps s'écoule plus lentement dans le référentiel où la montre est immobile.
Observée d'un référentiel extérieur (bien sûr en mouvement relatif rapide), le temps du référentiel de la montre est plus lent que le temps du référentiel extérieur.
Et donc, la montre retarde. Les deux montres retardent !
Luc Lion a écrit:Quant au "ralentissement du temps qui limite l'acceleration", en fait la fusée en accélération n'est PAS dans un référentiel inertiel.
Elle change de référentiel constamment.
A tout moment, son temps est plus lent que le temps des référentiels par lesquels elle est passée précédemment.
Vu d'un référentiel par lequel elle est passée antérieurement, les ∆v de son accélération constante sont de plus en plus petits simplement parce que les ∆t deviennent de plus en plus petits.
Luc Lion a écrit:La vitesse reste inférieure à celle de la lumière, mais le ralentissement du temps propre s'accompagne d'une contraction des longueurs EXTÉRIEURES.
Donc si la fusée accélère jusqu'à avoir un facteur de Lorentz de, par exemple, 200 par rapport au référentiel de sa destination, elle verra une distance de 1000 années lumière comme n'étant que 5 années lumière.
Luc Lion a écrit:Tu as raison lorsque tu dis que l'accélération peut être mesurée de l'intérieur du vaisseau.
Mais pas sa vitesse.
Vu de l'intérieur de vaisseau, sa vitesse vaut zéro.
Ce que l'on peut mesurer, c'est la vitesse des objets extérieurs, qui est inférieure à la vitesse de la lumière.
Lorsque tu proposes d'intégrer la vitesse, tu additionnes des ∆v qui sont chacun dans des référentiels différents ; tu additionnes des pommes et des poires.
Pour faire ce calcul correctement, il faut utiliser la formule de composition des vitesses (d'objets se trouvant dans des référentiels différents).
v(t+∆t) = ( v(t) + ∆v ) / ( 1 + v(t).∆v / c² )
Ce résultat est toujours inférieur à la somme v(t) + ∆v.
Et le résultat ne peut jamais dépasser la vitesse de la lumière. Il peut juste s'en approcher asymptotiquement.
Luc Lion a écrit:Il y a simultanément contraction des distances EXTÉRIEURES et contraction du temps EXTÉRIEUR, donc dilatation du temps PROPRE (évènements colocalisés) et dilatation des distances PROPRES (points immobiles).
Luc Lion a écrit:Le lien, c'est que l'idée de la relativité générale est que un champs gravifique produit exactement les mêmes effets qu'une accélération relativiste constante (la fusée qui accélére indéfiniment).
Luc Lion a écrit:tu aurais une explication de "la masse relativiste" ? c'est quoi ce truc ?
Luc Lion a écrit:Je dois tristement constater que, plus d'un siècle après sa découverte, la relativité restreinte reste considérée comme de la science de martien alors que son niveau de difficulté est du même ordre que la résolution des équations du second degré. C'est sans doute parce que, contrairement aux équations du second degré, les applications de la relativité sont limitées à des domaines très particuliers : satellites, astronomie, accélérateurs de particules, centrales nucléaires, physique quantique, ...
Je crois que je vais ouvrir un sujet dédié pour expliquer l'essentiel de la relativité restreinte en des termes et des équations simples.
Luc
Luc Lion a écrit: je n'ai aucun moyen de privilégier l'une ou l'autre théorie explicative des paradoxes de la masse sombre et de l'énergie noire.
De toute façon, ces mystères ne remettent pas vraiment en question la relativité restreinte mais plutôt la relativité générale.
Haflinger a écrit:
ce qui est brillant c'est de les ecrire, et pour "l'exactitude", jusqu'a present chaque progres a ete fait en s'appuyant sur un progres precedent, qui que soit celui qui marquera la prochaine etape et quelle que soit cette etape, ce ne sera pas en partant de rien
Tontonlyco a écrit:Haflinger a écrit:
ce qui est brillant c'est de les ecrire, et pour "l'exactitude", jusqu'a present chaque progres a ete fait en s'appuyant sur un progres precedent, qui que soit celui qui marquera la prochaine etape et quelle que soit cette etape, ce ne sera pas en partant de rien
Mais bien sûr, mais je voulais simplement souligner que nous sommes très loin de la compréhension du Monde alors que les lois de la physique que nous connaissons n' expliquent que 5 % de la masse de l' univers et pas grand chose ou rien sur le pourquoi de son existence.
L' essentiel nous est caché.
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