On en revient toujours au même point du débat :
On constate des phénomènes climatiques avec leurs conséquences : réchauffement entraînant fonte des glaces, hausse du niveau moyen de la mer, canicules plus fréquentes, etc ...
Mais on est fort logiquement incapable de déterminer la part que prend l'homme (enfin la pollution due aux activités humaines) dans ces changements climatiques.
Fort logiquement parce que la seule façon sure de la mesurer selon la méthode chère à M. Bernard consisterait à stopper toute pollution à l'échelle de la planète (l'interdépendance des phénomènes terrestres et atmosphériques rendant très aléatoire les expérimentations de laboratoire).
Et si on y arrivait (simple hypothèse), on aurait trois conclusions possibles : soit le réchauffement est naturel, soit il est dû à la pollution, soit il a les deux causes (proportions restant également à mesurer).
Maintenant, si on détermine qu'après avoir cessé de polluer le réchauffement continue dans les mêmes proportions, que fait-on? On se remet à polluer?
Bref, comme on aura toujours du mal à dire aux uns ou aux autres : "votre raisonnement est faux", quelque soit les moyens scientifiques mis en oeuvre, le mieux parait quand même d'appliquer le principe de précaution, et donc de diminuer au maximum la pollution générée par l'homme. Ce qui commence évidemment par arrêter d'écouter les "solutions" des écologistes (on a vu les résultats en Allemagne*) et par réfléchir un tout petit peu plus que de scander "stop au nucléaire".
* une étude chiffrée permettant de mesurer la connerie (il n'y a pas d'autre mot) des écolos qui ont eu un peu de pouvoir en Allemagne :
http://www.enviro2b.com/2018/04/25/redu ... allemagne/