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Re: L'aventure unique d'une vie...

MessagePosté: Vendredi 30 Avril 2010 20:05
de Jean-François GEAY
Encore, encore Image
J'aime, j'adore, j'en redemande.
Oui, encore, encore Image

NB pour Peter, EV, AL: il n'y a aucune connotations de quoi que ce soit dans ce message.... Image

Re: L'aventure unique d'une vie...

MessagePosté: Vendredi 30 Avril 2010 20:43
de gigi
Ces instants là sont certainement parmi les meilleurs qu'un pilote professionnel ait à vivre...

C'est génial de pouvoir les partager avec toi.
Profite-bien et dépêche-toi de nous faire vivre la suite !

Re: L'aventure unique d'une vie...

MessagePosté: Samedi 8 Mai 2010 22:39
de Fuel Flow
Voici la suite de fabuleux voyage:

Les cours de droit international, de sécurité international (j'ai eu peur... Il ne faut plus sortir de chez soi une fois que l'on a assisté à ce cours!), ainsi que des indispensables cours sur les RVSM et les MNPS, sont suivis le vendredi...

Le samedi soir, je prends l'avion pour le Brésil en compagnie d'un "Mentor Pilot". Il s'agit du pilote qui va suivre mes premières heures de vol sur l'avion, mais qui va surtout m'aider dans les différentes démarches administratives pour sortir l'avion du territoire brésilien, le faire entrer aux Etats-Unis pour le faire "américaniser" puis pour le ramener en France.
Autant la partie jusqu'aux Etats-Unis est connue pour lui (mais pas pour moi!), autant la suite du voyage est une découverte pour lui (comme pour moi!).

Nous atterrissons, après 10 heures de vol sur un Boeing 777 d'American Airlines, à 7h00 du matin sur l'aéroport de Sao Paulo. C'est une énorme mégapole dans un énorme pays. Nous avons à la sortie de la douane, un homme qui nous attend avec une belle affiche imprimée avec nos noms et le logo d'Embraer. Il s'agit d'un taxi, mandaté par Embraer, pour aller jusqu'au site de San Jose Dos Campos. C'est plus rassurant, on est sûr de ne pas monter dans un taxi douteux.

Après une heure d'autoroute, nous arrivons à San Jose Dos Campos, et nous sommes déposés devant un hôtel avec vue sur la ville.

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Après une douche, nous nous donnons rendez-vous pour un petit déjeuner, puis départ dans la foulée vers Embraer qui nous attendent...
Ah oui, ils nous attendent tellement que nous sommes largués par le taxi devant les portes closes d'Embraer. Je sais que c'est dimanche, mais on nous avait affirmé que la section "delivery" était ouverte 7 jours sur 7...

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Coups de téléphone, recherche d'un contact avec l'"aide" de la sentinelle de l'entrée qui parle le portugais exclusivement, que nous ne parlons pas du tout. Après une heure de gestes, nous arrivons à obtenir le numéros de téléphone de la personne d'astreinte, et qui parle anglais.
Bilan: nous sommes le 2 mai, et comme le 1er mai est férié et qu'il est tombé un samedi, alors la totalité des équipes d'Embraer s'est arrêté le samedi et le dimanche... Et si on avait su, on "aurait" pas venu! (sic Ti'Gibus)

On retourne à l'hôtel, et on profite de cette journée pour établir les plans de vols, vérifier que tout va bien, éditer les cartes qui nous manquent, ranger tout cela dans un ordre qui nous parait logique... Bref, on se donne une raison d'être là, et en fait c'est bien utile, car comme on ne se connaissait pas, cela nous a permis de nous mettre au point ensemble.

Le lendemain, re-belote, mais cette fois-ci, nous sommes attendus, et tout semble tourner comme une mécanique bien huilée et surtout bien habituée à cette procédure: réception à l'entrée, délivrance des badges, accompagnement dans les locaux et attribution d'un bureau avec ordinateur, imprimante, téléphone avec accès international, fax, papiers, stylos... et grande baie vitrée avec vue sur le hangar de réception et les avions. C'est là que je le vois pour la première fois... Il fait tout petit au milieu des autres phenoms, 170, 190, Lineage 1000, Legacy...

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Ca fait quand même bien plaisir de le découvrir. Commence ensuite la longue procédure des papiers, des signatures, des vérifications, de l'inspection. Nous ne pourrons pas voler dessus pour faire un vol d'essai, l'avion étant maintenant validé en immatriculation N. Nous n'avons plus le droit de voler dans l'espace aérien brésilien, sauf pour le vol de sortie du territoire. L'avion a déjà fait son vol d'acceptation préalablement par une société américaine, spécialisée dans ce genre de travail. Nous obtenons quand même le droit de faire un taxiage grande vitesse pour vérifier que tout va bien tout de même. C'est donc en fin de journée aéronautique que nous effectuons les essais. De retour de notre roulage, nous faisons faire les pleins complets pour le lendemain...

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Nous décidons de partir le lendemain matin, assez tôt, car la journée prévue est longue.
Le soir, nous sortons dîner avec un autre équipage qui est venu chercher un Phenom 300. Nous découvrons avec surprise les déclinaisons des pizzas, qui ferait pâlir les italiens...

Et c'est une pizza au chocolat, avec des fraises, des kiwis et de la glace à la vanille. Vous pouvez ne pas me croire, mais ce n'est pas mauvais du tout:

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Le lendemain matin, nous arrivons à l'ouverture du site, mais quelques petits ennuis de dernières minutes nous font perdre 20 minutes sur notre planning: un peu de pression dans les pneus, la bâche hydraulique, la bouteille d'oxygène... Le temps de voir le magnifique Phenom 300 partir:

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Lui, il a plus d'autonomie que nous et peut rejoindre Belem, l'aéroport de sortie du territoire brésilien, d'une traite, alors que nous devrons faire une escale carburant à Brazilia avant... Le Brésil est un pays immense!

Une petite photo avant le départ de l'équipage de choc...:

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Premier décollage, première impression: génial! Un grand plaisir... L'équipe qui nous a reçu est pas loin de la piste, ils nous saluent avec grands gestes, et nous ne pouvons pas résister à les saluer avec un petit battement d'ailes. Franchement, cette équipe d'Embraer est terriblement sympathique. Petit coup d'oeil sur l'aéroport (SBSJ) avant de s'éloigner:

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Déjà, l'immense pays se désertifie sous nos ailes, et devient de plus en plus vert sous nos ailes:

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L'avion est un vrai Jet, il monte, et chuinte, il réagit comme les gros... Je ne suis pas dépaysé, je suis même enchanté. Le cockpit prend toute son ampleur avec la lumière du jour, je ne suis plus dans le simulateur...

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Préparation de l'arrivée à Brazilia (SBBR), capitale du pays, sur l'aéroport international. Le trafic est intense, mais le Phenom s'intègre sans problème. Premier ILS, premier arrondi, roulage vers une société de handling pour refaire le plein. Ce premier vol a duré 1 h 43 avec une croisière au FL390 et une vitesse TAS de croisière de l'ordre de 380 kts. Impeccable!

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Escale courte, on doit repartir car nous sommes attendus par les douanes à Belem! Redécollage:

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Et déjà, nous approchons du Front Inter Tropical (FIT) qui va s'avérer assez peu actif. Il faut dire que l'on avait prévu de partir tôt, pour éviter d'être dans cette zone en plein dans l'après-midi qui est le pire moment ...

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Nous arrivons à Belem après un vol au-dessus de l'Amazonie sans aucun problème... Nous commençons à nous relaxer, car l'avion semble ne pas subir la règle assez commune des nouveaux avions, à savoir être perclus de petites pannes... Cela fait parti du déverminage!
Nous voilà en final sur l'ILS de Belem (SBBE):

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En survolant un bras de l'Amazone (le fleuve!):

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A droite, la ville de Belem qui, contre tout attente, semble immense:

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Une fois posé, on dégage par l'autre piste après un vol de 2 h 36. On se retrouve face à la ville:

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Une fois au parking, on est saisi par la chaleur et le taux d'humidité de l'air (100%). Il me faut attendre près de 10 minutes avant que mon appareil photo se mette en température pour que la buée disparaisse de l'objectif:

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On s'aperçoit qu'en dehors de l'intervention humaine, la forêt amazonienne est bien présente:

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Finalement, nous obtenons le papier sans lequel nous ne pourrions quitter le pays:

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Il est temps de repartir: nous allons faire un vol compliqué, car nous allons voler à la limite de l'autonomie de l'avion, soit plus de 3 heures. La destination suivante est Trinidad (TTPP), avec dégagement éventuel à Tobago (pas les avions!)... En cas d'impossibilité de rejoindre Trinidad, nous avons une ETP possible à Cayenne (Guyane Française). Bref, un vol tendu, mais sans souci car les solutions de repli sont là.

Après le décollage, nous passons au dessus de l'immense fleuve Amazone:

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Le vol nous amène au niveau 400, pour ne pas consommer trop de carburant... Nous faisons nos essais: Long Range ou pas Long Range... That is the question! Après un quart d'heure de calcul et d'essais, nous arrivons au résultat suivant: avec ce vent, le Long Range va 60 kt moins vite que la vitesse de croisière Max CRZ, et nous arrivons avec 10 lbs de plus... :shock: Le choix est vite fait, ce sera "A fond les manettes!!"... Tout va bien dans le meilleur des mondes!

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Malheureusement, tout a une fin: alors que nous approchons la frontière de la Guyane Française, une panne à prendre sérieusement en compte nous surprend:

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Elle est confirmé par la Fuel Status Page:

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On prend la Check-List... Rien! Et juste sur l'étape où le carburant est notre priorité! Juste avant la panne, nous avions remarqué que le carburant était bien équilibré, et chaque réacteur pompe dans son réservoir d'aile correspondant. Bon... On jette un coup d'oeil sur la MEL (Minimum Equipment List) qui n'ayant aucune valeur en vol, permet surtout de déterminer la gravité du manque de cet équipement, mais aussi si l'on va pouvoir repartir de l'aérodrome où l'on va poser les roues ou non. Dans le cas où il s'agit d'un NOGO, il peut être judicieux de choisir un aérodrome où l'on aura plus de chance d'être dépanné, surtout pour un vol comme le nôtre, où il n'y a pas de passager.
Or à la lecture de cette MEL, nous sommes surpris de voir que sur les deux sondes de niveau carburant existantes à bord de l'avion, seule une est obligatoire pour envisager un vol sans aucune intervention de la maintenance, mais avec la précaution de ne jamais faire de transfert carburant, et de partir avec les pleins complets sur les deux ailes.
Or, nous sommes parti avec les pleins complets (même un peu plus  :roll: ). Il n'y a donc pas péril dans la demeure, et nous décidons de continuer le vol comme prévu.

Au passage en zone française, je me suis fais un peu plaisir en parlant avec les contrôleurs français dans ma langue natale, au grand damne de mon "Mentor Pilot" qui ne comprenait rien à notre langue.

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Arrivée en zone de Trinidad, nous avons encore affaire à un fort trafic, mais le contrôleur n'a pas de radar. c'est donc à grand coup de Radial/Distance que le pauvre contrôleur est obligé de se débrouiller et de nous empiler les uns au-dessus des autres dans l'attente. Heureusement, notre sonde carburant s'est remise à fonctionner, et nous a permis de bien confirmer que nous avions encore suffisamment de carburant.

L'atterrissage s'est tout de même effectué après 3 h 09 de vol, ce qui est fort honnête car nous n'avions même pas encore entamé la réserve de dégagement. A peine au parking, nous avons pu assister au coucher du soleil, à côté de l'avion.

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Le temps de le protéger, et nous filons vers la douane et notre hôtel:

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Nous sommes assez fatigués, mais très heureux de cette première journée de vol sur ce nouvel avion qui va bien au delà de mes espérances, surtout pour le plaisir du vol...

Nous finissons à l'hôtel Carlton Savanah qui s'avère superbe, dans un tarif très intéressant, proche de celui d'un hôtel très moyen en France:

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Mais trop fatigué pour profiter de la piscine, nous sommes allés rejoindre les bras de Morphée dans des lits ultra confortables:

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Le lendemain, après un petit déjeuner rapide, retour à l'aéroport avec passage devant la ville:

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Nous essayons de partir tôt pour éventuellement arriver à Fort Lauderdale ce soir, mais c'est très tangent, car des douanes d'importation d'avion ont des horaires stricts d'acceptation des dossiers. Notre décision finale aura lieu à la prochaine étape: Saint Martin.

Décollage de Trinidad:

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On perd très rapidement la vue de Trinidad:

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Pour découvrir un florilège d'îles, toutes du style "paradisiaque" (je ne vous ai sélectionné que quelques-unes d'entre elles, car il y en a beaucoup):

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Alors que nous préparons l'arrivée à Saint Martin, grâce à ChartView (n'ayant pas trouvé ces cartes dans notre Trip Kit Jeppesen):

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Nous somme passés juste à côté de la Guadeloupe:

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Nous nous payons même le luxe d'une Vitesse Vraie (TAS) de 400 kts...

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Puis un volcan en activité légère  :roll: :

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Puis c'est l'approche de Saint Martin (TNCM)... Alors là, désolé, j'ai fait une approche manuelle à vue dans un paysage idyllique, et je n'ai pas pu prendre de photo, mais mon copilote, n'ayant pas grand chose à faire puisque que j'essaye au maximum de me mettre dans la peau de mon futur travail de mono-pilote, a pu faire des films en HD qu'il va bientôt mettre sur You Tube et dont je rajouterai les liens courant la semaine.

Mais ce que je peux vous dire, c'est qu'effectivement, il y a du monde sur la plage qui fait des photos alors que vos roues sont en attente de toucher le début de la piste. J'espère que l'une de ces photos ira sur le net, et que l'on pourra la retrouver!

Ce vol a duré 1 h 33.

Une fois au parking, j'ai pu faire quelques photos de l'avion, qui, si vous les juger belles, ne le sont que par sa situation et par les couleurs présentes, et non pas par la dextérité et l'approche artistique de la personne qui tient l'appareil photo:

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La tour de Saint Martin avec son gros radôme radar:

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Malheureusement, le camion carburant va mettre trop longtemps pour venir nous ravitailler, et nous ne sommes plus en mesure d'atteindre Fort Lauderdale avant l'heure limite aujourd'hui. Nous devons nous arrêter quelque part, cette nuit. Comme il est judicieux de se rapprocher de Fort Lauderdale pour être présent le matin, nous décidons de pousser jusqu'à Provinciales, notre prochaine étape carburant.

Un 727 cargo (avec des winglets!) a décollé devant nos yeux... Avec la montagne devant, je ne suis pas sûr qu'il puisse décoller à la masse maximum. De toutes façons, il est sûrement plutôt léger pour partir de Saint Martin. Et vu le vent, c'était pas possible de décoller face à la mer:

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Puis ce fut notre tour de partir face à la montagne, mais nous sommes léger... très léger...;)

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Encore une fois, un film de mon cher pilote accompagnateur viendra illustrer tout cela:

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Puis ce fut encore une succession d'îles sublimes:

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Puis nous finissons par survoler des eaux très peu profondes qui tirent sur un turquoise omni présent:

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Encore une approche vue (filmée) pour se poser après 1 h 44 de vol sur une des "Turks and Caicos Islands" à Providenciales (MBPV).
Ici en début de vent arrière droite:

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Une fois arrivés, nous sommes comme d'habitude, très bien accueillis. Il fait chaud, mais le sourire est sur nos lèvres. L'endroit est paradisiaque.

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Par contre, les prix sont loin d'être paradisiaques pour les hôtels... Après conseils, nous avons trouvé un complexe, qui fait des gros rabais car ils sont en plein travaux. En fait, cela nous va très bien, car les travaux sont en journée, et que nous serons plus là demain...

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La plage est magnifique, l'eau turquoise et ... chaude:

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Le complexe est sympa aussi:

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Par contre, il n'a vraiment pas grand monde: on comprendra le lendemain matin, en partant, car le bruit des travaux est infernal (disqueuses, marteaux-piqueur, perceuses,...). Je comprends alors pourquoi nous avons payé si peu cher...

Retour à la réalité de notre vrai rêve, et redécollage de Turcs and Caicos Islands:

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Vue sur notre complexe, sur la plage:

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Destination Fort Lauderdale (KFLL) en Floride, pour l'américanisation:

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La ballade est encore bien jolie... Allez, juste pour le plaisir des yeux:

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Cela se complique, un peu après avec des cellules orageuses sur le radar, et l'annonce à la radio de la fermeture de l'aérodrome de Fort Lauderdale, à cause de forts orages. Nous réduisons de suite la vitesse, et passons en consommation minimum.
A l'arrivée sur les côtes de Floride, nos yeux nous confirment ce que le radar avait vu depuis longtemps:

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Finalement, après un peu d'attente, l'aéroport rouvre, et nous nous posons après 1 h 47 de vol. La douane se passe bien, et nous recevons enfin le dernier papier manquant à la collection... L'avion est en total accord avec la réglementation, et plus de façon provisoire!

Mais nous apprenons que notre autorisation RVSM pour le Canada, l'Atlantique Nord et l'Europe n'est toujours pas arrivée. Nous ne pouvons donc pas partir demain. Nous profitons de cela pour faire réparer quelques points de détails, et la sonde de carburant, dont le problème devenait de plus en plus récurrent. Il a été d'ailleurs depuis trouvé qu'une des cosses de la prise sur la sonde était mal sertie, ce qui expliquait la panne intermittente: Merci à l'équipe d'Embraer Fort Lauderdale qui nous a très bien reçue.

Pour la petite histoire, nous avons loué une petite voiture qui nous a bien fait rire, toute cubique, assymétrique, et avec des pare-soleil qui ne permettent plus de voir grand chose sur la route, et tout cela avec un moteur 3 cylindres... Pas vu sur les routes françaises! Peut-être que les mines françaises l'ont refusé à l'importation pour mauvaise visibilité à l'avant avec les pare-soleil.... :lol:

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La suite au prochain épisode, bien sûr!

Re: L'aventure unique d'une vie...

MessagePosté: Samedi 8 Mai 2010 22:50
de Rhoditis
Merci mille fois....

Ceci dit c'est un peu salaud quand même...

Georges.

Re: L'aventure unique d'une vie...

MessagePosté: Samedi 8 Mai 2010 23:40
de ecuny
ben moi j'ai fais un local en dr 400.
je suis d'accord avec le voisin du dessus (de ce forum) c'est un peu salaud!!!!!

en tout cas merci pour ta persévérance.
ec

Re: L'aventure unique d'une vie...

MessagePosté: Dimanche 9 Mai 2010 00:19
de Andrej
Un scandale...

encore!

Re: L'aventure unique d'une vie...

MessagePosté: Dimanche 9 Mai 2010 02:09
de Jan TUTAJ
Pourquoi pas la route Sud : Recife-Sal , ça passe pourtant avec le fuel annoncé de ton tagazou, non ?

JanImage

Re: L'aventure unique d'une vie...

MessagePosté: Dimanche 9 Mai 2010 02:37
de Fuel Flow
Jan TUTAJ a écrit:Pourquoi pas la route Sud : Recife-Sal , ça passe pourtant avec le fuel annoncé de ton tagazou, non ?

JanImage

On s'est même pas posé la question pour trois raisons:
1 - La sortie par Belem est imposée par Embraer (je ne sais pas pourquoi! J'ai eu trop de choses à faire pour me poser cette question, et j'ai suivi les directives)
2 - L'avion est en immatriculation N, et nous sommes obligés de passer par les Etats-Unis pour l'"américanisation" avant toute exploitation. Avant ce processus, l'avion n'a que des papiers provisoires...
3 - C'est plus sympa, car l'autre voie (à part le survol de la patouille) je la connais déjà bien, et j'aime bien ce qui est nouveau. Image

Re: L'aventure unique d'une vie...

MessagePosté: Dimanche 9 Mai 2010 02:57
de Fuel Flow
Pas de regret, je viens de vérifier:
Recife - Dakar par le grand cercle: 1722 Nm
C'est bien au-delà de mes 1150 Nm de range...

J'avoue que je me suis demandé un moment après ta remarque: "Eh, pourquoi pas?"

Re: L'aventure unique d'une vie...

MessagePosté: Dimanche 9 Mai 2010 03:35
de Jan TUTAJ
Oui, et je viens de vérifier  Fernando de Noronha ( SBFN) -  Sal ( au cap vert, la route habituelle de tous les Embraer) GVAC, ça fait 1370 Nm, donc effectivement, ça ne passe pas. Ton tagazou a les pattes vachement courtes, dis-donc ...
Bon vol atlantique.
JanImage

Re: L'aventure unique d'une vie...

MessagePosté: Dimanche 9 Mai 2010 03:42
de Jan TUTAJ
Oui, et je viens de vérifier  Fernando de Noronha ( SBFN) -  Sal ( au cap vert, la route habituelle de tous les Embraer) GVAC, ça fait 1370 Nm, donc effectivement, ça ne passe pas. Ton tagazou a les pattes vachement courtes, dis-donc ...
Bon vol atlantique.
JanImage

P.S  à propos du poncif "îles paradisiaques" ... Je m'inscris en faux contre cette vision journalistique des choses : sur ces putains de plages, tu crames au soleil, le sable te rentre dans la raie des fesses, l'eau est salée, donc ça colle de partout, l'eau est en générale chaude donc tu peux même pas te rafraîchir en faisant un plouf dedans, tu es toujours mal assis et donc pour lire ton bouquin, tu attrapes vite des crampes ... Il y en a qui paient pour aller là, tant mieux ils nous font vivre, mais j'ai du mal à les comprendre. Les "îles paradisiaques" que je survole en ce moment ressemblent à ces clichés et les galériens de la mer qui s'y usent la santé 12 heures  par jour ne doivent pas considérer ça comme le paradis

Re: L'aventure unique d'une vie...

MessagePosté: Dimanche 9 Mai 2010 07:35
de jp trimouille
Mais... il y en a qui n'ont en effet jamais imaginé se fatiguer pour s'offrir ça...

Re: L'aventure unique d'une vie...

MessagePosté: Dimanche 9 Mai 2010 07:36
de Jan TUTAJ
Nous nous comprenons, donc ! Image

Re: L'aventure unique d'une vie...

MessagePosté: Dimanche 9 Mai 2010 08:20
de 4aplat
Fuel Flow a écrit:Pour la petite histoire, nous avons loué une petite voiture qui nous a bien fait rire, toute cubique, assymétrique, et avec des pare-soleil qui ne permettent plus de voir grand chose sur la route, et tout cela avec un moteur 3 cylindres... Pas vu sur les routes françaises! Peut-être que les mines françaises l'ont refusé à l'importation pour mauvaise visibilité à l'avant avec les pare-soleil.... :lol:



il y en a un peu en France de cette voiture et elle a une bouille sympa

Re: L'aventure unique d'une vie...

MessagePosté: Dimanche 9 Mai 2010 09:30
de pfiquet
4aplat a écrit:il y en a un peu en France de cette voiture et elle a une bouille sympa


Le contraire serait bien malheureux vu que c'est une "presque" Renault.