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Les Administrateurs
Rodger a écrit:Mon expérience de pilote en condition IMC me fait dire que le problème n'est pas tant le pilote et son expérience, mais les avions, dont nous disposons. J'ai pas mal d'heures avec un Cessna T210, bien équipé, radar météo, dégivré, HSI, oxygène etc...et je dois dire que j'ai eu pas mal de frayeurs, justement en me retrouvant dans des conditions givrantes au dessus de massifs montagneux, et où l'avion n'avait plus assez de puissance pour monter et où je ne pouvais plus redescendre à cause du massif. Le problème de l'IFR privé, c'est bien les avions dont nous disposons. Un jet passe les zones dangereuses, en quelques secondes, là ou un monomoteur, même turbocompressé, peine à 200 à 300 pieds/mn et dès qu'il commence à prendre du givre, il ne monte plus du tout. Le dégivrage au boudin n'arrange que très provisoirement le problème.
Et là je cite des expériences en T210 qui est quand même plutôt dans le haut de gamme des monomoteurs. Alors que dire des centaines de trapanelles en bois et toile qui forment l'essentiel des flottes d'aéro-club en France.
J'ai arrêté de piloter dans les années 90 car, justement je considérais à l'époque (et considère toujours) que nos avions ne sont plus du tout adaptés, car dotés d'une technologie d'entre les deux guerres. Quand je pense que j'ai fait mon école IFr avec un Cessna 172 RG, avec un carburateur, alors que déjà à la fin des années 80, la plupart des automobiles étaient équipés d'un allumage électronique et d'une injection direct.
Donc, avant de penser à voler en IMC, il va falloir repenser à une renaissance de la flotte.
outrereve a écrit:
Prise de décision tardive … et moi je rajoute, par manque d’entrainement… C’est comme toujours … quand tout va bien tout va …. Mais des que le petit grain de sable vient se mettre dans les rouages …. Donc pour revenir à l’IMC rating ; ce n’est pas avec en moyenne 12 heures de vol (en VFR) par an que les pilotes privé français auront suffisamment d’entrainement pour ne pas percuter la planète au moindre souci … Laissons cette idée au placard…et faisons de beaux vol en VFR ...
outrereve a écrit:Encore un petit détail … l’ayant expérimenté aussi en IFRmonomoteur …. C’est une erreur de croire que cela permettrai de voler plusfacilement par de mauvaises météos… Pourquoi ? C’est simple ; lespetits avions ne sont pas certifiés pour voler en conditions givrantes connues.Et lorsqu’il fait mauvais temps, c’est bien la première limitation qui apparaît..car même au printemps ou en automne, l’ISO 0 n’est jamais bien haut …. Et enété ?… les conditions permettent de voler en VFR… je ne parle pas de l’hiver… ISO 0 au sol …décollage interdit… Bref …
outrereve a écrit:45 heures dans les 3 derniers mois c’est …beaucoup …. Peut être pour un privé.. mais alors, si l’entrainement consistait à faire juste un nombre suffisant d’heures de vol.. Pourquoi le législateur à décidé depuis de nombreuses années, que les pilotes de ligne qui eux volent au minimum 50 heures de vol par mois .. ! doivent passer tout les 6 mois au simu pour s’entrainer aux pannes systèmes !!! Si il suffisait de voler pour être au top de la performance, alors cela ne servirait à rien de consacrer temps et argent tout les six mois au simulateur…. Je reste convaincu, que l’IFR est un domaine qui ne permet pas de demi-mesure. Il faut un entrainement digne de se nom et à ma connaissance l’IMC rating ne permet pas ce type d’entrainement. Je pense sincèrement que l’IMC rating est dangereux.
Léonard a écrit:On passe d'un extrême à l'autre ...
Dire que l'IFR sur avions monomoteurs même dégivrés même turbo même équipés n'est pas recommandé ne me semble pas réaliste.
Je suis en phase avec Gigi : L'IFR, ce n'est pas 100% en IMC et par -5° et un Iso 0 au-dessous de la MSA.
Il ne suffit pas d'un nuage et une tempé en-dessous de 0 pour prendre de la glace claire en 1'.
Léo
outrereve a écrit:Anecdote du givrage : après un vol IFR de 1h1/2 heures en Twin comanche une belle arrivée sur Toussus dans la crasse avec températures négatives.. Beau givrage combattu par les systèmes « dégivrage » et non « anti-givrage »… la différence est assez importante pour ceux qui savent de quoi je parle… atterrissage aux minima… roulage est arrivée au parking.. ouf !! Tranquillement je range ma doc… et je quitte l’avion après l’avoir fermé…. Je marche sur le parking et …… « boum » un bruit bizarre derrière moi … je me retourne et …. Je viens de m’apercevoir qu’un bloc de glace de la longueur du dessous de l’avion viens de se décoller et tombé à terre … !!!! Ce bloc de glace d’une épaisseur de 3 cm environ était collé à l’avion sur une zone non dégivrée… je n’ai aucune idée de la masse de ce bloc de glace !! Ok ,tout est bien qui fini bien …. Mais …. Ce genre de chose peut faire partie des petits grains de sables qui mène un avion à percuter la planète … (imaginez une panne moteur à la masse maxi, par exemple en remise des gaz aux minima..…. Etc etc !!!)… L’IFR en petit avion, oui … mais …
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