robur a écrit:Gilles131 a écrit:Bon, et l'empennage déporteur pousseur, alors?
![Image](http://www.pilotes-prives.fr/images/smilies/icon_e_wink.gif)
Un aile à grande incidence, une déflexion très forte …
Mon analyse est proche: voici un profil d'aile bien porteur, créant une forte déflexion ε qui baigne l'empennage:
Ne regardons maintenant que l'empennage, dans ses propres axes, liés à sa vitesse-air à lui Ve:
La force aérodynamique Fe qu'il crée se décompose normalement, en une "portance" Ze (perpendiculaire à la vitesse Ve) et une "trainée" Xe (selon l'axe de la vitesse Ve). La finesse de l'empennage est Ze/Xe, à laquelle correspond l'angle φ.
Mais la
même force Fe peut aussi être décomposée
selon les axes liés à la vitesse avion V:
Pour plus de clarté redressons la figure pour la réaligner avec la vitesse avion du premier schéma (on la fait pivoter de l'angle ε):
![Image](https://nsm09.casimages.com/img/2020/04/27//20042707544324755916765551.jpg)
Dans les axes avion, la "trainée" de l'empennage (Xe noire) est bien dirigée vers l'avant: l'empennage pousse l'avion.
Et ceci car la déflexion ε est plus grande que l' "angle de finesse" φ de l'empennage.
Donc pour avoir un empennage pousseur, il faut:
- Une forte déportance empennage
- Un empennage très fin (grand allongement, donc lourd)
- Une forte déflexion, donc un empennage très proche de la voilure (elle-même très porteuse), donc avec aussi un fort effet de sillage (perte de pression dynamique). Donc un empennage nécessairement très surdimensionné.
Ces critères sont en eux-même néfastes à la performance: je ne crois pas que l'on ait trouvé là la source du mouvement perpétuel...
Caramba, encore raté!