Le forum des pilotes privés

Leon Robin a écrit:
Bloom a écrit:......... 2L d'huile (au cas ou) (puisque l'huile se trouve globalement partout...) ..........

Détrompe-toi ! Se procurer un bidon d'huile à la station d'avitaillement d'un aérodrome relève de l'exception. Le seul endroit où tu as une chance d'en trouver, c'est dans un atelier d'entretien. Le problème, c'est que quasiment aucun atelier ne "vend" de l'huile, celle-ci étant uniquement utilisée lors des visites que l'atelier effectue sur les avions de ses clients. Aucun ne sera capable de te "vendre" un ou deux bidons.
Il m'est ainsi arrivé plusieurs fois - et je ne dois pas être le seul - de "dépanner" un pilote pris de court en lui faisant tout simplement cadeau du bidon nécessaire.

Comme dit un copain qui se reconnaîtra:
"Dans le coffre du Bücker, y'a juste la place pour la robe de soirée, les 10 bidons d'huile et la carte de crédit"

Bloom a écrit:Alors en effet, je n'ai jamais trouvé à "acheter" un bidon d'huile, mais les mécanos jouent le jeu...
Bon, avec 2L pour des parcours de quelques heures, je devrais m'en sortir, sinon, en effet, je prendrai d'avantage...

Effectivement, le bidon souple sera dans l'éventualité où l'avion serait au SP98.
Avec du 100LL la question ne se pose pas, il y en a presque partout

Il ne faut pas dramatiser, pour compléter un niveau d'huile un peu faible en voyage on peut utiliser de l' huile moto 4 temps achetée au Super U du coin.

L'important est que cette huile supporte les températures élevées, c'est le cas des huiles moto.

Tonton!!!

Oui je confirme à défaut d' huile pour Lycoming, en cas de necessité vous pouvez compléter avec de l' huile pour moto 4 temps elles sont faites pour supporter les hautes températures comme sur un Lycoming.

Ça marchera exactement pareil.

D'ailleurs André se dépanne en huile de castor.....

Même si tout a été dit, j'ai envie de rajouter mon grain de sel : je voyage pas mal pendant la belle saison, avec un bois et toile.
Je pars avec :
- une bâche étanche pour protéger verrières et cockpit
- quelques outils de base
- quelques bidons d'huile
- éponge et pulvérisateur pour nettoyer
- des cales
- un kit d'amarrage
- de la doc aéro en abondance puisqu'en VFR, il faut aller là où il fait beau, ce qui peut être bien différent de ce qu'on avait prévu
- une tablette avec une puce 4G pour se connecter partout. Nécessaire aujourd'hui avec le délire que sont devenus les Notams. Sert aussi à poser facilement des plans de vols

Concernant le choix des terrains, le sujet est vaste. Le plus souvent, le choix est guidé par la destination que l'on veut atteindre. Mais, l'avitaillement devient un réel problème et m'a amené plusieurs fois à changer mes projets, au profit de terrains avec automate. Leur nombre est en augmentation, peut être ce casse-tête disparaîtra t-il.De nombreuses restrictions sont aussi à la mode : terrain réservé aux basés pour xx jours ou semaines… Pierrelatte, par exemple, fermé en semaine à cause de drones.
Les places de hangar, ancien critère de choix, n'existent pratiquement plus. Donc, l'avion couche dehors. Je ne me préoccupe pas de savoir si l'a/d est clôturé ou pas, mais j'ai peut être tort (j'ai quand même installé des bouchons à clé).

Le prix des escapades, c'est en gros le prix des heures de vol, mais ça dépend bien fort de comment on vit en escale. Le transport, les restos, les hotels, les locations de vélos ou voitures, etc… augmentent bien sûr la note. Je ne réserve jamais le coucher à l'avance et me débrouille toujours avec Internet.

Dernier point, l'accueil sur les terrains. C'est insipide sur les terrains contrôlés, généralement sympa sur les terrains d'aéro-club, avec toujours des gens prêts à aider ou à nous véhiculer. Je pense, dans le sens des aiguilles d'une montre, à Aubenasson, Soulac, Granville. Escales super agréables. J'ai malheureusement connu aussi des attitudes hostiles (Le Mazet de Romanin et l'Alpe d'Huez). C'est consternant mais heureusement très rare.
Je termine par les terrains privés, pour lesquels un accord préalable doit être obtenu, généralement par téléphone auprès du proprio. Ca se passe donc forcément bien. C'est très dépaysant, souvent charmant. Une mention particulière pour Sadournin, dans le Sud-Ouest, avec une piste pas très longue et légèrement en pente. Le propriétaire loue des bungalows peu chers en bordure et prête une voiture ! Bon, faut aimer la nature. 2 jours avec l'avion devant la terrasse, quelques randos, quelques vols, quel pied !

Voir à ce sujet pour de bonnes idées :
- http://www.aero-hesbaye.be/Voyages/avisiter.htm

Je voyage depuis longtemps et c'est un bonheur toujours nouveau, même si je passe un temps de plus en plus important à préparer mes vols. Ca devient compliqué, le VFR.
A considérer que l'Europe est proche en avion. Les terrains des pays du Nord sont vraiment attrayants. Happy landings,
Michel Bianco

Wahoo, Génial

Merci de ton retour d'expérience...

C'est exactement ce que l'on veut faire... Se promener au gré de la météo et du vent en France (d'abord) et en Europe (ensuite...)
On commencera modestement là ou l'on a des amis, afin d'avoir moins à organiser au début, et puis on s'encanaillera avec le temps

A bientôt

PS : merci pour la liste (non exhaustive) des terrains sympas

Bonjour,
Vérifie quand même si les renseignements sont toujours d'actualité.
Brancion, par exemple était un endroit formidable pour ULM avec un hôtel splendide, mais je crains que ce ne soit fermé.
Idem pour le domaine de la Tuilière.
Nombre de pistes de cette liste sont réservées aux ULM.
Bref, informe-toi, c'est plus prudent

Marc

De manière générale, dès qu'un terrain n'est pas CAP, sans restrictions d'aucune sorte, un appel téléphonique permet de lever les doutes.
Ou de les confirmer.
Ce qui permet soit de partir sereinement, soit de modifier l'itinéraire.

Gilles131 a écrit:"Dans le coffre du Bücker, y'a juste la place pour la robe de soirée, les 10 bidons d'huile et la carte de crédit"

Et la brosse à dent.
Cela étant, je me vois mal mettre dans mon moteur autre chose que l'huile habituelle, pour flinguer un moteur de collection, c'est radical.

Jan

Jan Tutaj a écrit:
Gilles131 a écrit:"Dans le coffre du Bücker, y'a juste la place pour la robe de soirée, les 10 bidons d'huile et la carte de crédit"

Et la brosse à dent.

En tassant bien...

Jan Tutaj a écrit:Cela étant, je me vois mal mettre dans mon moteur autre chose que l'huile habituelle, pour flinguer un moteur de collection, c'est radical.

Mais si, mais si: demande à TontonLiPo, qui fait des compléments de plein à l'huile d'olive dans son triplan.

Gilles131 a écrit:....... Mais si, mais si: demande à TontonLiPo, qui fait des compléments de plein à l'huile d'olive dans son triplan.

Ou à l'huile de ricin qui elle aussi peut avoi un autre usage

Je confirme, pour faire un complément d'huile sur votre Lycoming si vous n'avez pas d'huile aviation vous pouvez utiliser de l'huile moto 4 temps (10W50 par exemple) qui sont des huiles prévues pour les températures élevées des moteurs à refroidissement par air, contrairement aux huiles pour moteurs à refroidissement liquide.

Il ne faut pas faire de fixation sur l'huile, ce qui compte c'est qu'il y en ait et qu' elle ne soit pas trop contaminée.

Tonton, lis Mike Bush et restes-en aux interférences entre 25 et 8,33.

Il s'agit de faire un complément éventuel en cas d'absence d'huile aviation pas de la remplacer en permanence essayez de réfléchir un peu.

Dans votre voiture vous avez certainement complété un jour, votre manque partiel d'huile Tartempion par de l'huile Duchmol, et que s'est-il passé: rien.

Et bien c'est pareil dans une tondeuse petite ou grosse qu'est un Lycoming.

Gilles131 a écrit:Tonton, lis Mike Bush et restes-en aux interférences entre 25 et 8,33.

Je ne suis pas sur, que tonton sache lire....
Juste bon pour écrire ce qu'il croit savoir...

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