Tontonlyco a écrit:Hier soir à 20h de retour du Versoud vers Millau passé Montelimar, mon GPS m'affiche "tension externe basse"
Je gigotte la prise allume cigare, dès fois que, mais rien de plus.
Je regarde l' ampèremètre: plus de charge.
Je passe sur la page du GPS qui affiche la tenson de batterie: 11,8V, bref de quoi s'inquiéter
J'étais au FL 85 avec une charmante dame de Provence Info, je lui signale la panne et lui indique que l'on va se poser, elle me propose Montélimar, mais je ne le vois pas et je suis haut, elle me dit: "Vous avez aussi Pierrelatte", je lui dis d'accord, coupe le transpondeur et ne conserve qu'une radio.
Allons pour Pierrelatte que j'arrive à identifier, arrivé verticale, impossible de trouver la manche à air, je tente une vent arrière 18 vu le vent du matin, en vent arrière ma vitesse sol est supérieure de 20 Kts à celle du badin c'est donc bon.
Atterrissage sans problème, quelqu'un nous fait des signes en bout de piste, c'est Monsieur Valette: vice Président et mécano du club, Provence Info l' a prévenu, il est venu spécialement de chez lui.
Le moteur est très chaud, il est tard pour intervenir, Monsieur Valette nous emmene à l'hotel.
Je passe la nuit à batir des hypothèses sur la cause de la panne, la plus classique sur les PA 28 étant la coupure d'un fil sur l' alternateur, mais plus grave, alternateur HS, ou coupure dans le bus du tableau de bord.
8h du matin Monsieur Valette est à l' hôtel pour nous emmener au terrain.
Nous décapotons et effectivement la cosse de retour à la masse du pont de diode de l' alternateur est mal montée, pourtant il sort de 100h..... comme d'habitude.
Montage d'une cosse neuve, essai et nous repartons sans problème vers Millau en évitant la centrale nucléaire, qui sinon aurait encore aggravé la situation.
Je remercie vivement Monsieur Valette pour son assistance totalement dévouée.
Si vous tombez en panne je vous recommande de le faire à Pierrelatte...
Ben dis donc! Quelle aventure!!...
Avec toute cette perturbation neurologique à essayer de déceler l'origine de la panne, arriver à trouver, que dis-je, "à identifier" l'aérodrome de Pierrelatte perdue dans la brousse et sans savoir d'où vient le vent s'il y en a (les manches à air sont rares sur les terrains de brousse!), chapeau bas pour la maîtrise de la situation pour le moins délicate et ce, jusqu'au parking!
Je n'ose à peine imaginer ce qu'on vécu les pilotes, non, les Aviateurs de la Postale à bord de leurs Bréguet XIV et autres Laté, survolant les déserts africains!