Le forum des pilotes privés

Tontonlyco a écrit:126Kg pour 17kWh soit l' équivalent de 4,5 Kg de 100 LL seulement c'est vraiment un progrès

Faut pas oublier le moteur, Tonton!
Un stock de kWh n'est rien s'il n'est transformable en énergie mécanique: un moteur branché sur une hélice, c'est pas totalement inutile.

Rajouter 100 Kg pour le moteur à essence si vous voulez cela ne change rien au rapport massique de l' énergie.

Si vous voulez avoir 4h d'autonomie, ce qui est raisonnable pour un avion, vous passez à 500Kg de batteries pour 17kWh ou...... 18Kg d'essence ...... si vous préférez.

dob a écrit:D'où l'intérêt de tester en exploitation, ce qui va être fait à Toussus.
Bientôt des retours d'expérience.

J'espère qu'il y a des champs autour (Le Château de Versailles peut être) car quand un des connecteurs batterie va lâcher après la 100e manipulation...

FbS a écrit:
Les cessnouilles c'est rustique, c'est pas ce qui vole le plus vite, mais c'est solide...

Exact, un Cessna 150 ou 152, 172 tu apprends à piloter dessus, tu peux aller partout dans le monde, tu en trouveras un, et tu pourras être lâché avec un mini d'HDV

Cela fait presque un siècle qu'on cherche des moyens de faire voler des avions à l'électricité. Voici un exemple (1919) d'expérimentation d'une technique particulièrement audacieuse pour recharger les batteries.
D'après ce que nous avons pu observer depuis, cette technique n'aurait pas rencontré le succès escompté.

L'électrique c'est très bien,..... il faut une grande rallonge, c'est tout ...

Tontonlyco a écrit:
Si vous voulez avoir 4h d'autonomie, ce qui est raisonnable pour un avion, vous passez à 500Kg de batteries pour 17kWh ou...... 18Kg d'essence ...... si vous préférez.

Quelle est la fiabilité des moteurs électriques, combien d'heures de fonctionnement continu sans révision et quels prix ?

Un moteur sans balai fait des milliers d'heures, on change les roulements c'est tout, avec balais c'est différent le collecteur s' use.

Comment est conçu l'alimentation du moteur de cet avion ? Soit on génère à partir du DC un courant triphasé (ou polyphasé) variable en fréquence et le moteur se passe de balais, ou on découpe le DC envoyé directement au moteur et il en faut.

Dans le premier cas le moteur est quasi inusable mais en cas de panne des onduleurs tout s' arrête comme sur les locos SNCF, dans le 2e cas si le hacheur lâche on envoie directement le DC dans le moteur qui continue ainsi à vitesse max.

Leon Robin a écrit:Cela fait presque un siècle qu'on cherche des moyens de faire voler des avions à l'électricité. Voici un exemple (1919) d'expérimentation d'une technique particulièrement audacieuse pour recharger les batteries.
D'après ce que nous avons pu observer depuis, cette technique n'aurait pas rencontré le succès escompté.

Un pilote de ligne

Tontonlyco a écrit:Un moteur sans balai fait des milliers d'heures, on change les roulements c'est tout, avec balais c'est différent le collecteur s' use.

Comment est conçu l'alimentation du moteur de cet avion ? Soit on génère à partir du DC un courant triphasé (ou polyphasé) variable en fréquence et le moteur se passe de balais, ou on découpe le DC envoyé directement au moteur et il en faut.

Dans le premier cas le moteur est quasi inusable mais en cas de panne des onduleurs tout s' arrête comme sur les locos SNCF, dans le 2e cas si le hacheur lâche on envoie directement le DC dans le moteur qui continue ainsi à vitesse max.

Cela presque tout le monde le sait, mais quel est la fiabilité de ces moteurs spécifiques et de son alim. c'est Siemens le fabricant, comme celui la ?:

http://www.futura-sciences.com/sciences ... que-55095/

L'expérience que j'ai eu il y a plus de 10 ans dans les hélicos électrique modèles réduits pour débuter en stationnaire on mettait une rallonge jusqu'à 2 m de haut, comme dit Bee gee mais en continu le moteur ou le variateur chauffait trop et grillait !!

Rotule a écrit:
Cela presque tout le monde le sait, mais quel est la fiabilité de ces moteurs spécifiques et de son alim. c'est Siemens le fabricant, comme celui la ?:

Je n'en sait rien du tout, le seul qui soit sûr c'est le moteur à balai que l'on peut alimenter directement en DC en secours, tout ce qui est onduleur finit par tomber en panne.

Tontonlyco a écrit:
Je n'en sait rien du tout, le seul qui soit sûr c'est le moteur à balai que l'on peut alimenter directement en DC en secours, tout ce qui est onduleur finit par tomber en panne.

Les moteurs universels à balais ou charbons ne sont pas "sûrs" ils ont de plus un mauvais rendement et génèrent des parasites et interférences.

La FFA s'amuse... à jeter nos sous par la fenêtre...et ce n'est pas la première fois...

Rotule a écrit:

Tontonlyco a écrit:
Je n'en sait rien du tout, le seul qui soit sûr c'est le moteur à balai que l'on peut alimenter directement en DC en secours, tout ce qui est onduleur finit par tomber en panne.

Les moteurs universels à balais ou charbons ne sont pas "sûrs" ils ont de plus un mauvais rendement et génèrent des parasites et interférences.

Oui mais ce sont les seuls que l'on peut alimenter directement en courant continu (universels ou à aimants permanents),  les parasites qu'ils génèrent, de basses fréquences sont plus facilement filtrables que ceux des onduleurs à fronts raides.

Tontonlyco a écrit:

dob a écrit:D'où l'intérêt de tester en exploitation, ce qui va être fait à Toussus.
Bientôt des retours d'expérience.

J'espère qu'il y a des champs autour (Le Château de Versailles peut être) car quand un des connecteurs batterie va lâcher après la 100e manipulation...

Il existe deux versions: "quick change" et "quick charge".
C'est la version "quick charge" qui a été retenue, précisément pour éviter les manipulations multiples. Inconvénient: ça génère des temps morts entre deux vols. (+ ou - une heure).