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Re: Au sujet de l'amélioration nos aéroclubs...

MessagePosté: Mercredi 26 Avril 2017 20:40
de Tontonlyco
gma a écrit:Tonton, croyez moi, ça marche dans la brousse Africaine, au fond de l'Oural et à Chicago... C'est un langage universel.

Et bien dans le Massif Central ça marche pas.

Re: Au sujet de l'amélioration nos aéroclubs...

MessagePosté: Jeudi 27 Avril 2017 10:07
de Haflinger
Tontonlyco a écrit:
gma a écrit:Tonton, croyez moi, ça marche dans la brousse Africaine, au fond de l'Oural et à Chicago... C'est un langage universel.

Et bien dans le Massif Central ça marche pas.


il faut un niveau minimum de civilisation

Re: Au sujet de l'amélioration nos aéroclubs...

MessagePosté: Jeudi 27 Avril 2017 11:08
de popele3
Tu es vilaine avec TataConti !

Re: Au sujet de l'amélioration nos aéroclubs...

MessagePosté: Jeudi 27 Avril 2017 17:58
de papacharly
Relatif au problème de moyens de locomotion à l'arrivée sur un terrain :

Ile d'yeu : location de vélos ou de voitures mises à disposition à l'aérodrome.
Quiberon : vélos à louer sur place
belle-ile : téléphoner au resto "Le grand large à 3 ou 4 km de l'aerodrome. Ils viennent vous chercher et vous ramène gratos, même si le resto n'est pas donné.
Oléron : on téléphone et les vélos sur place son réservés.
Arcachon : des vélos ont étés mis gratos à disposition un temps. Loueur de voiture en face de l'aérodrome. J'en ai eu aussi mis à disposition à Andernos ou j'ai même pu coucher, (il y a longtemps certes) sous l'aile de l'avion et le club m'avait mis son local avec douches à disposition.
La Rochelle : bus en face la sortie de l'aéroport avec une sortie rapide pour l'aviation générale. 1€50 je crois pour aller en centre ville manger sur le port.
Dans des tas d'autres endroits, taxi entre 8 et 12 euros. Si on vole à trois ou quatre ça ne fait pas trop cher ...
Sans parler de ces aérodromes où l'on trouve parfois une personne sympathique qui veut bien vous déposer en ville pour peu qu'on aille vers eux avec l'envie d'échanger
Et ceux sur lesquels il y a un resto super sympa ou on mange souvent bien, voire même très bien et pour pas trop cher, qui n'oblige pas à aller en ville. (Granville, Cholet, Libourne, Royan, Le havre, Dinan, etc ...)
Bref il y a des solutions si on s'en occupe un peu ,et ce n'est sans doute pas la raison qui empêche les pilotes de voler un peu plus loin de leurs bases.
Bons vols

Re: Au sujet de l'amélioration nos aéroclubs...

MessagePosté: Jeudi 27 Avril 2017 19:04
de Max89000
papacharly a écrit:Relatif au problème de moyens de locomotion à l'arrivée sur un terrain :

Ile d'yeu : location de vélos ou de voitures mises à disposition à l'aérodrome.
Quiberon : vélos à louer sur place
belle-ile : téléphoner au resto "Le grand large à 3 ou 4 km de l'aerodrome. Ils viennent vous chercher et vous ramène gratos, même si le resto n'est pas donné.
Oléron : on téléphone et les vélos sur place son réservés.
Arcachon : des vélos ont étés mis gratos à disposition un temps. Loueur de voiture en face de l'aérodrome. J'en ai eu aussi mis à disposition à Andernos ou j'ai même pu coucher, (il y a longtemps certes) sous l'aile de l'avion et le club m'avait mis son local avec douches à disposition.
La Rochelle : bus en face la sortie de l'aéroport avec une sortie rapide pour l'aviation générale. 1€50 je crois pour aller en centre ville manger sur le port.
Dans des tas d'autres endroits, taxi  entre 8 et 12 euros. Si on vole à trois ou quatre ça ne fait pas trop cher ...
Sans parler de ces aérodromes où l'on trouve parfois une personne sympathique qui veut bien vous déposer en ville pour peu qu'on aille vers eux avec l'envie d'échanger
Et ceux sur lesquels il y a un resto super sympa ou on mange souvent bien, voire même très bien et pour pas trop cher, qui n'oblige pas à aller en ville. (Granville, Cholet, Libourne, Royan, Le havre, Dinan,  etc ...)
Bref il y a des solutions si on s'en occupe un peu ,et ce n'est sans doute pas la raison qui empêche les pilotes de voler un peu plus loin de leurs bases.
Bons vols


sans compter Oui-car et autres applis permettant de louer un véhicule à un particulier pour un tarif en général très avantageux et en des endroits ou il n'y a pas de loueur pro...

Re: Au sujet de l'amélioration nos aéroclubs...

MessagePosté: Jeudi 27 Avril 2017 19:59
de JAimeLesAvions
Merci PapaCharly renseignements très utiles.
A Royan il y avait l'an dernier des vélos à la tour qu'on pouvait louer/emprunter je ne sais pas.

Re: Au sujet de l'amélioration nos aéroclubs...

MessagePosté: Vendredi 28 Avril 2017 08:05
de sylvainR
papacharly a écrit:Relatif au problème de moyens de locomotion à l'arrivée sur un terrain :


J'ajouterais Bourges où j'ai été agréablement surpris en arrivant là-bas un midi pour déroutement météo: restaurants/boulangeries juste en face de l'aérodrome, y'a juste à traverser la route. La ville est à 20-30 min à pied et il y a le bus qui y mène.

Re: Au sujet de l'amélioration nos aéroclubs...

MessagePosté: Vendredi 28 Avril 2017 10:04
de papacharly
La liste des restos sur aérodrome testés n'était pas exhaustive, on peut y ajouter, entre autres et comme ça me revient :
Bordeaux Saucats, Le havre, le Touquet, Morlaix, Aubenas, Troyes, Cahors, Auxerre, La Roche sur Yon, Poitiers, Blois,  Amboise où le club vous fera à manger si vous appelez avant et j'espère que c'est toujours d'actualité. Ajouter à cela tous ceux que je n'ai pas encore pratiqué ou oublié dans ma liste. Cela nous laisse de nombreuses sorties "restos sur pistes" possibles avec quelques potes tout au long de l'année.
Bons vols Image

Re: Au sujet de l'amélioration nos aéroclubs...

MessagePosté: Vendredi 28 Avril 2017 10:12
de Manu
Auch, Gaillac.

Manu

Re: Au sujet de l'amélioration nos aéroclubs...

MessagePosté: Vendredi 28 Avril 2017 10:27
de Geoff35
papacharly a écrit:La liste des restos sur aérodrome testés n'était pas exhaustive, on peut y ajouter, entre autres et comme ça me revient :
Bordeaux Saucats, Le havre, le Touquet, Morlaix, Aubenas, Troyes, Cahors, Auxerre, La Roche sur Yon, Poitiers, Blois,  Amboise où le club vous fera à manger si vous appelez avant et j'espère que c'est toujours d'actualité. Ajouter à cela tous ceux que je n'ai pas encore pratiqué ou oublié dans ma liste. Cela nous laisse de nombreuses sorties "restos sur pistes" possibles avec quelques potes tout au long de l'année.
Bons vols Image


Pour Amboise je m'y suis posé en novembre dernier, c'etait toujours le cas :)

Re: Au sujet de l'amélioration nos aéroclubs...

MessagePosté: Vendredi 28 Avril 2017 10:31
de papacharly
Merci. J'avais entendu dire du bien sur celui de Auch.
Ajoutez vos restos préférés. Et je ferais une collecte des infos et publierai la liste. Cela existe déjà mais là l'expérience parlera.
Restos sur place ou d'un accès rapide et facile.

Re: Au sujet de l'amélioration nos aéroclubs...

MessagePosté: Vendredi 28 Avril 2017 10:38
de gma
Dans vos transits vers le nord, ajoutez Valenciennes (très bien), Merville (complet Lima 3 via Tango 7 et vous êtes au pied du resto), Lens (le Hurricane bar).

Re: Au sujet de l'amélioration nos aéroclubs...

MessagePosté: Vendredi 28 Avril 2017 11:51
de benjamone
Manu a écrit:Auch, Gaillac.



Albi (sur le circuit auto), pour compléter...

Re: Au sujet de l'amélioration nos aéroclubs...

MessagePosté: Vendredi 28 Avril 2017 11:55
de Leon Robin
Pas certain que connaître les restaus ouverts et leur qualité soit la solution au problème exposé initialement.

La question de fond reste posée : comment diminuer le taux d'abandon en cours de formation et dans les années qui suivent l'obtention du PPL.

Re: Au sujet de l'amélioration nos aéroclubs...

MessagePosté: Vendredi 28 Avril 2017 15:59
de papacharly
OK Léon. Je laisse le problème des restos un moment de côté et je reviens au sujet principal du post.

L'abandon en masse des pilotes après le passage de leur PPL, à l'évidence relève de multiples causes qui, entre autres, sont :

1) Si un certain nombre de gens sont capables de se financer entre 8000 et, en gros 12000 € pour se payer une licence, il faudra piloter par la suite, régulièrement et souvent si l'on veut un niveau de sécurité satisfaisant. Passer le PPL  n'est donc pas une dépense ponctuelle, mais un engagement à des dépenses régulières. Je ne sais pas si tous ceux qui se décident à devenir pilote privé en ont conscience. Les responsables de club font-ils les explications nécessaires à ce sujet lors de l'inscription,je n'en suis pas sûr non plus. Ils ne vont pas se priver d'un"client" en le décourageant par avance.

2) Lassitude : Voler coûte cher et si c'est pour faire toujours la même chose, cela ne met guère souvent, plus d'une ou deux années pour que notre pilote se rende compte qu'il dépense beaucoup d'argent pour un plaisir de moins en moins évident. Sans parler du stress qui, à chaque nouveau vol, s'installe petit à petit dans la tête d'un pilote qui vole 12 à 15 heures par an. On ne sort plus de ce que l'on connait. Le stress augmente de même que la lassitude, et le plaisir diminue. Cercle vicieux qui amène immanquablement à l'abandon.

3) Le coût : il est réel et la seule question que l'on doit se poser, c'est :  est-il possible de le faire baisser, et si oui comment?  Je réponds à cela qu'il y a quelques solutions. Sans baisser un coût mensuel souvent incompressible pour le pilote, il me semble possible de faire plus d'heures pour le même coût.

  • Choix des machines par le club. Voler sur des machines moins chères. On n'est pas obligé de faire des tours de pistes, seul dans un avion à quatre places avec un moteur de180 ou 200 CV. On change de machine, au moins en local et on combat l'ennui en pilotant des machines différentes.
  • Quand on veut voler plus loin, on vole à plusieurs. Partir à 3 ou 4 dans un avion où chacun met une heure de sa poche, ça ouvre des horizons. Cela ne coûte pas plus cher, mais on est plus longtemps dans l'avion,on profite de l'expérience de pilotes qui peuvent être plus chevronnés, on va plus  vers l'inconnu et au final on prend plus  de plaisir dans une sécurité accrue. On partage avec d'autres. Humilité obligée cependant ...
  • Au niveau du club, le principe du tarif horaire unique est-il le seul possible ? Achat de blocs d'heures, tarif dégressif ? Assumer régulièrement une partie des frais fixes et en contrepartie se voir appliquer un tarif horaire réduit permet (j'en ai l'expérience) de voir réduire le coût final horaire à partir d'un certain nombre d'heures. Cela a été tenté  à Angers, et si cela n'a pas marché j'ai la conviction que c'est parce que ce système tarifaire a été imposé à tout le monde.  Il me semble possible d'offrir le choix d'un tarif à l'heure (plus élevé) ou la prise en charge d'une partie des frais fixes en contrepartie d'un prix de l'heure réduit.
4) A la charge du club : Contre les avis de certains lus dans ce post, je rejoins l'idée que la présence de nombreux clubs différents sur une même plateforme ne se justifie pas toujours. Certes il y a des clubs historiques dont les spécificités et/ou la taille ne permettent pas les fusions, mais dans combien de cas, la présence de plusieurs clubs ne relève-t-elle pas de l'incongruité la plus absolue, ayant souvent pour origine de simples problèmes de personnes qui ont oublié la notion de l'intérêt général. Mutualiser les moyens en machines,  locaux ou  moyens humains permet toujours d'améliorer l'offre sans augmenter les coûts. La fusion, lorsqu'elle est possible, est sûrement un bon moyen d'améliorer la situation d'autant plus facilement, que dans ce cas, elle n'a pas pour vocation d'accroitre une rentabilité destinée à quelques crocodiles qui guettent...
Des clubs fusionnés, ce sont pour tous, des machines plus nombreuses et différentes, mieux utilisées, des présences accrues pour l'accueil, des hangars moins chargés, des rencontres nouvelles. Bref des différences au bénéfice de tous.

Tout le monde a bien compris que le chantier qui vise à limiter l'abandon de l'activité par de trop nombreux pilotes est immense, et que si une solution unique et universelle existait, cela se saurait. Il  faut s'attaquer  au problème sous de multiples angles en se disant que chaque avancée, si minime soit-elle est importante. Encore  faut-il ne pas avoir en face de soi des responsables ou des pilotes qui, à chaque proposition nouvelle, se réfugient par avance dans un refus poli, un hypocrite "ce n'est pas possible" ou un timide "je ne crois pas que ça va marcher". Qui ne tente rien n'a rien.
Bons vols.