Ah ben justement je l'ai fait le Versoud. Très instructif (draft du récit ci-après) mais un seul et unique voyage n'a pas permis d'explorer toutes les options.
- Si on arrive sur le terrain encore trop haut, il est tout à fait possible d'obtenir du contrôle une intégration standard pour perdre son altitude tranquillement.
- La finale n'oblige pas à éviter le survol des pavillons de l'axe (seule la montée initiale oblige à une alteration de cap).
- Les gens de l'aéroclub du Dauphiné sont sympa, le bureau de l'agent de la CCI est à côté dans le même bâtiment (pour payer la taxe).
- Le restaurant est effectivement très bon, mais il faut réserver à 9H00 pour midi.
Reste une interrogation sur la façon d'entrer dans la vallée lorsque le plafond est sous 4000 ft QNH.
- Comment se passe la traversée de la TMA de Lyon ? (ils font toujours suivre les cheminement VFR ? Il y en a un nouveau à l'est d'ailleurs)
https://www.sia.aviation-civile.gouv.fr ... 217_fr.pdf- Est-il encore possible de passer par Grenoble ? Par le Sud de Grenoble ?
- Chambery au Nord est-il préférable ? Je l'ai fait pour repartir, mais je suis monté aussi haut que possible sans géner l'approche de Genève (5000 ft QNH de mémoire).
Comme AD de dégagement, mieux vaut choisir Chambery (Challe les eaux ?) ou Grenoble Isère (ce qui m'intéresse, ce sont les expériences sur les problématiques pour retourner à l'avion ensuite).
"Je peux vous proposer 8000 ou 9000."
Légèrement surpris par des altitudes correspondant à des niveaux de vol IFR, je choisis la plus basse pour anticiper ma descente finale.
Ma principale crainte, une dégradation météo sur la région grenobloise, ne s'était pas concrétisée et je pouvais rester haut et faire une trajectoire directe à travers la TMA de Lyon sans interférer avec le trafic commercial.
Bientôt, j'apperçu d'ailleurs sous mon aile un liner en montée, sens opposé, émergeant quelques milliers de pieds plus bas entre les nuages éparts.
Et je passais avec Grenoble.
Le massif de la Chartreuse apparu finalement devant moi, barrant l'accès au terrain du Versoud. Une vallée d'altitude suivie d'un col y semblait me tendre les bras, mais ma connaissance limitée des lieux m'incita à ne pas changer mes plans : commencer dès a présent la descente et contourner le massif en longeant Grenoble.
En dépit de la réduction de vitesse, la vallée apparut rapidement et l'ATIS du Versoud devint audible sur la fréquence secondaire de veille.
Je quittais Grenoble sur la fréquence principale et contactait le Versoud qui me proposa derechef une finale 04.
Je cherchai la piste des yeux et la découvrit bien plus proche que je ne l'imaginais alors que j'étais encore à 3000 pieds d'altitude.
La vallée du Grésivaudant apparaissait comme un mouchoir de poche pour le non-montagnard que j'étais.
Le contrôleur me lança un salutaire "Si vous voulez, vous pouvez faire une verticale et vous reporter en vent arrière".