Le forum des pilotes privés

Bonjour

Le badin ,comme le GPS est un aide au vol pas un instrument ou on a le nez rivé dessus , piloter en vol a vue, c'est dehors que cela se passe , un pilote doit avoir des repaires visuelles capot horizon
et senstion du manche il faut arretter de constament tripoter la trime sur D112 ou un Piper pour chaque petit changement d'asiette de 2 minutes , cela prive le pilote des senations du manche
quand tu est bien habitué trim ajusté au neutre dans la descente la sensation du manche t'indique quand tu t'enfonce
quand un pilote descent dans une piste taillé dans la foret, large de 70 pieds en terre avec des buisson sur les bords de piste , quand un petit con ne s'est pas exiter en 4 roues a faire des sillons dans la sable..
Tu est obliger de glisser , piste dans un trou et pas longue
L'altimetre te renseigne sur pas grand chose la piste n'est pas repertorié, la carte te donne en gros l'altitude de la colline proche..
Tu n'as pas l'oportunité de regarder ton badin , tu surveille les grand sapins qui dépasse les autres audessus dans ton approche tu vise en plein milieu dans l'axe de la piste (meme pas regarder les bouts d'aile ) tu garde la main sur la poigner a gaz au cas ou tu rentre dans du sable mou pret a mettre un coup de moteur pour ne pas passer sur le nez..
Le sens du vent tu l'évalue de la facon dont l'avion crabe quand tu examine la piste avant d'atterrie
l'avantage c'est que une fois descendu dans cette lisiere de grand arbres tu est a l'abri du vent de travers..

au début du siecle les pilotes volaient avec des avions pratiquement sans instrument cokpit ouvert le vent dans le visage leur indiquait la vitesse , il ne faut pas croire qu'il avait des avions facile a piloter
la plupart mal centré , sous motorisé , pas de roulette pas de frein , un grand nombre de pilote actuel n'arriverait pas a piloter ces avions ..
Maintenant pas de radio dans un avion il ne devient plus pilotable ,

André

Manu a écrit:

TiTi05 a écrit:Je suis d'avis que poser un Rafale sans badin ça doit etre bien différent !

Voire même impossible : l'avion étant instable, il ne peut pas voler sans ses calculateurs. La vitesse est une information indispensable pour les lois de pilotage. Donc sans badin, la question de la poursuite même du vol ne se pose pas. Le pilote n'aura probablement pas le temps de comprendre ce qui lui arrive.

Manu

Il faudrait peut être distinguer la panne de l'instrument et la panne de l'ensemble de la chaine anémométrique et donc le manque d'info du (des calculateurs). Il y a fort à parier que les infos (au niveau calculateurs) sont redondantes car sinon l'avion serait effectivement inpilotable.

Si c'est une panne instrument la situation n'est pas pour autant catastrophique car les pré-affichages ça marche aussi comme sur les "petits" avions et l'utilisation de l'incidencemétre prends alors tout son sens car c'est déjà un instrument majeur en situation normale sur ce type d'avion, notamment sur aile delta et entre autre à l'attéro.

Mes propos ne sont peut être pas adaptés au "Rafale" que je ne connais pas mais font référence à des aéronefs un peu moins récents.

Patrick

TiTi05 a écrit:......... Je suis d'avis que poser un Rafale sans badin ça doit etre bien différent !

Je me demande si sur le Rafale (et avions du même genre), l'indicateur d'incidence n'est pas encore plus important ?

L'incidencemètre est rare sur les petits avions, pourtant c'est un instrument qui y trouverait tout son sens, notamment en instruction, phases de décrochage, décollage, vol lent, virages... Il y a sans doute un problème sur les monomoteurs à hélice tractrice, le souffle hélicoïdal perturbe le flux d'air et il est difficile de placer un incidencemètre en bout d'aile. Mais il en existe qui sont couplés à la prise de pression dynamique. Ce n'est finalement qu'une petite girouette couplée à une résistance variable et un afficheur à deux francs six sous.

Le C152 a un avertisseur de décrochage qui fait office d'incidencemètre en produisant trois ou quatre tonalités de plus en plus aigües au fur et à mesure qu'on se rapproche de l'indicence de décrochage.

Leon Robin a écrit:

TiTi05 a écrit:......... Je suis d'avis que poser un Rafale sans badin ça doit etre bien différent !

Je me demande si sur le Rafale (et avions du même genre), l'indicateur d'incidence n'est pas encore plus important ?

Effectivement, avec ces avions disposant en plus d'un viseur tête haute avec visualisation de l'énegie totale, l'incidencemètre en devient presque archaïque. La "désorientation spatiale" invoquée permet de ne pas mettre l'avion en cause et de laisser un doute sur la cause du crash (Souvenez vous Sharm-al-sheik). Sur un Rafale (ou tout autre avion de chasse), si on a un doute en basse altitude, on cabre, on met la P.C. puis on réfléchit. Pilote expérimenté et désorientation spatiale son antinomique.
J'ai volé enrhumé, le nez bouché, les oreilles dans le sac (une otite baro traumatique après une décompression cabine à 30 000 ft), j'ai eu des moments de doute quant à mon attitude, je me suis raccroché au basique que l'on nous avait enseigné à coup de pompes dans le cul. Ca marche.
L'explication est ailleurs.

Je rejoins Dédé fortyfour et les autres qui sont d'acc sur le fait de cacher les instruments!
Sur le Cub, un instructeur me cachait le badin et le compte tours en tour de piste!! Cela apprend à mieux sentir l'avion , si j'étais tro lent en finale , je le sentais s'enfoncer, donc correction aux gaz!! si mon repére de point d'aboutissement s'effaçait sous le capot, c'était que j'étais trop rapide!! donc, réduction!!
C'est très formateur!
Maintenant sur un Rafale, ça doit être légèrement différent , non ??

Le carton sur un instrument, de préférence le badin, est un grand classique. Sur C150, un de mes instructeurs avait la spécialité de le pratiquer en exigeant ensuiteune approche pleins volets. Lorsqu'il enlevait le cache en trèèèèèèès courte finale, il fallait absolument que l'aiguille soit sur 52 kts.

flyjodel a écrit:L'incidencemètre est rare sur les petits avions,............ Ce n'est finalement qu'une petite girouette couplée à une résistance variable et un afficheur à deux francs six sous.

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Il en existe également, pour nos avions, sans aucune pièce mobile mais simplement avec des prises de pressions (dynamique, statique, extrados, intrados) une boite avec un microprocesseur qui malaxe tout cela,  un afficheur doublé d'alarmes sonores. Cela marche trés bien et trés démonstratif sur l'approche du décrochage dynamique

Deux défauts toutefois: C'est pas donné et  l'indication devient erronée si une des pressions est fausse (dynamique par hasard!..) donc en cas d'ennui sur le tube pitot (toujours par hasard!) tu ne peux pas utiliser l'incidencemètre en lieu et place du badin.

Patrick