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Re: Payer pour voler : cela a-t-il encore un sens ?

MessagePosté: Mercredi 25 Février 2009 22:13
de dandyroll
pilote privé a écrit:Et quand tu expliques tout cela à un type de l'extérieur, il te dit qu'il faut être vraiment timbré pour rester dans ce système.


Timbré de voler, à n'importe quelle prix et n'importe quelle contrainte. le système est ainsi fait. La liberté de voler actuellement est du coté ULM, le problème c'est que j'aime voler partout, dans les zones controlé, dans les zones pas controlé, haut, bas, et à masse max 4 personnes à bord, vertical centrale nucleaire ( à altitude autorisé bien sur) , par vent fort et sous facteur de charge, mais si cela continu je viendrait à l'ULM, j' adore la façon dont ils protègent leur précarré un peu façon OAPA américaine. Ils ont la classe de leur liberté.

Re: Payer pour voler : cela a-t-il encore un sens ?

MessagePosté: Mercredi 25 Février 2009 22:17
de outrereve
dandyroll a écrit:
pilote privé a écrit:Et quand tu expliques tout cela à un type de l'extérieur, il te dit qu'il faut être vraiment timbré pour rester dans ce système.


Timbré de voler, à n'importe quelle prix et n'importe quelle contrainte. le système est ainsi fait. La liberté de voler actuellement est du coté ULM, le problème c'est que j'aime voler partout, dans les zones controlé, dans les zones pas controlé, haut, bas, et à masse max 4 personnes à bord, vertical centrale nucleaire ( à altitude autorisé bien sur) , par vent fort et sous facteur de charge, mais si cela continu je viendrait à l'ULM, j' adore la façon dont ils protègent leur précarré un peu façon OAPA américaine. Ils ont la classe de leur liberté.


L'ULM oui .... Mais pour combien de temps ?? L'EASA regarde ces gens là avec beaucoup d'attention en ce moment ......

Re: Payer pour voler : cela a-t-il encore un sens ?

MessagePosté: Mercredi 25 Février 2009 23:06
de Manu
Je l'ai déjà dit, mais l'EASA a sorti des AD sur les ULM, alors que juridiquement une AD fait partie intégrante du certificat de type. Ca en dit long.

Petit à petit les ULM se verront réglementés. Seule la France tient à sa limite à 450 kg, mais sous la pression des autres pays elle passera à 600 kg. Elle n'aura pas le choix, puisqu'avec cette nouvelle limite, plus aucun constructeur ne proposera une machine étudiée à 450 kg pour un si petit marché.

Et là, adieu le statut ULM.

C'est à mon avis inéluctable.

Manu

Re: Payer pour voler : cela a-t-il encore un sens ?

MessagePosté: Mercredi 25 Février 2009 23:43
de Hérétic
Pourquoi inéluctable?

Tu as déjà été à Blois, au salon de l'ULM? Pour un petit marché, l'offre est pléthorique.
N'oublions pas non plus que la France doit presque représenter la moitié des pilotes ULM d'Europe, donc son poids compte.

Tout ce qui est en-dessous de la barre des 450 Kg est hors-champs de l'EASA, d'où justement le combat français pour maintenir cette masse max. Donc la législation ULM dépend actuellement de l'administration aéro de chaque pays de l'union, et c'est tant mieux pour la France.

Certes des constructeurs (pays de l'Est) tentent de faire remonter la masse max, ils n'ont pas compris que ce qui fait le succès de l'ULM c'est sa règlementation allégée, et que si celle-ci remonte alors fini de fabriquer des appareils sous régime déclaratif. En bref ils se tireraient une balle dans le pied, car fabriquer un appareil certifié est une autre paire de manches en terme de coûts, d'autant plus que le marché du certifié se réduit.
Ou alors ils ont compris, mais sont inaptes à fabriquer léger...donc demandent que les masses remontent.

Z'ont qu'à fabriquer pour la LSA, ou la future ELA...

Le danger pour L'ULM serait qu'un jour l'EASA décide une méga normalisation de tout ce qui vole en Europe, et que tous les aéronefs quelle que soit leur masse dépendent de ses services. Là l'ULM français à beaucoup à perdre, mais ce n'est pas d'actualité.

NOTA: que des administrations absusent de leur pouvoir est un fait quotidien, il suffit de voir la charge des tribunaux administratifs en France. Si l'EASA s'occupe de ce qui ne la regarde pas (AD pour l'ULM), alors il existe aussi des juridictions européennes pour les contrer.

Re: Payer pour voler : cela a-t-il encore un sens ?

MessagePosté: Jeudi 26 Février 2009 00:04
de Gator
Faut pas se fermer les yeux, un jour les technocrates (càd les parasites qui vivent de nos activités en les poluants de "leurs" règlements) se jetteront sur nous, et Dominique Mereuze le dit et dit qu'il reste en permanence sur la ligne de front...
J'en arrive à rêver que, le moment venu, notre mouvement se révolte et offre un front uni et jusqueboutiste à ces parasites néfastent à l'homme en général et aux pilotes en particulierpour notre cas.

Re: Payer pour voler : cela a-t-il encore un sens ?

MessagePosté: Jeudi 26 Février 2009 00:21
de Nicolas
Pour rebondir sur l'article cité, d'après les premiers statistiques du CRA 12, les pilotes volent autant, mais moins chère et moins puissant, avec une explosion des heures de vol sur les avions de 100ch à 120ch... ils volent pour se faire plaisir... ils voyagent peut être un moins.. Après ce n'est qu'une région aéronautique, c'est subjectif..

Nico.

Re: Payer pour voler : cela a-t-il encore un sens ?

MessagePosté: Jeudi 26 Février 2009 00:25
de PatG
Je suis dans ce cas-là.
Je vole pour moins cher avec un budget constant, voire légèrement supérieur aux années précédentes.
Résultat: je vole plus.
Pourvu que ça dure!

Re: Payer pour voler : cela a-t-il encore un sens ?

MessagePosté: Jeudi 26 Février 2009 00:39
de Philippe Warter
Et ça n'empêche pas de voyager. Mes plus grands voyages (Dakar, Europe du Nord), je les ai fait en Amba et PA19, tous deux montés en Continental 90 CV. ( le meilleur moteur du monde, c'est un canadien qui le dit).

Re: Payer pour voler : cela a-t-il encore un sens ?

MessagePosté: Jeudi 26 Février 2009 00:42
de Nicolas
Philippe Warter a écrit:Et ça n'empêche pas de voyager. Mes plus grands voyages (Dakar, Europe du Nord), je les ai fait en Amba et PA19, tous deux montés en Continental 90 CV. ( le meilleur moteur du monde, c'est un canadien qui le dit).



Oui, mais tu avoueras que c'est rare, ce qui voyagent maintenant c'est en Cirrus full option, jantes alu..etc, rare sont ce qui voyagent en "antiquité" ;)

Nico.

Re: Payer pour voler : cela a-t-il encore un sens ?

MessagePosté: Jeudi 26 Février 2009 01:17
de jp²
Manu a écrit:
outrereve a écrit:et en fait, certainement, le loisir le plus chère ... à l'heure. .. !!


Juste par curiosité, regarde combien coûte à l'heure le karting par exemple. C'est pourtant loin d'être élitiste.

Manu
le Simu de formule 1 ....   80 euros .............................................................................................. le 1/4  dheure ...

Re: Payer pour voler : cela a-t-il encore un sens ?

MessagePosté: Jeudi 26 Février 2009 10:12
de PatG
La dernière fois que j'ai fait du karting c'était 90 euros/h (facturé par tranches de 10 minutes).
Mes collègues ont eu du mal à croire que je vole pour moins cher.

Re: Payer pour voler : cela a-t-il encore un sens ?

MessagePosté: Jeudi 26 Février 2009 10:31
de Salusse
PatG a écrit:La dernière fois que j'ai fait du karting c'était 90 euros/h (facturé par tranches de 10 minutes).
Voilà qui remet quelques pendules à l'heure. Idem pour le jet ski et autres fantaisies à moteur.
Pour ma part, je serais resté en club si j'avais pu voyager. Et nul besoin que ce soit avec un Cirrus full option, tout bon 160 ou 180 ch fait l'affaire. Mais quand je dis voyager, ce n'est pas faire un aller et retour en quatre jours quasi non-stop, vers un point éloigné, une fois par an (pour le raconter ensuite dans les magazines, histoire de récupérer trois sous). Voyager en avion, c'est voyager, avec la possibilité de laisser l'avion au parking aussi longtemps qu'on en a envie. En club, dans l'état actuel des choses, c'est absolument impossible, même en hiver. Qui dit : partir une semaine, dit : au moins 15 à 20 heures de vol obligatoires, et encore hors saison. Dans ces conditions, comment maintenir la motivation, après avoir fait et refait tous les vols de proximité ? Ce n'est pas seulement une question de coût, puisque les membres ont de l'argent, au moins de quoi voler un peu (ceux pour qui c'est trop cher ne peuvent malheureusement pas passer le PPL, mais c'est un autre débat). C'est ce manque de flexibilité que les clubs doivent résoudre. Les 120 ch sont bien "mutualisés" pour l'écolage. Il faut trouver comment "mutualiser" les 180ch de voyage (sans attendre la solution de la catégorie des ULM, non adaptés). Mais ce n'est que mon avis.

Re: Payer pour voler : cela a-t-il encore un sens ?

MessagePosté: Jeudi 26 Février 2009 10:54
de dob
Salusse a écrit:
PatG a écrit:C'est ce manque de flexibilité que les clubs doivent résoudre. Les 120 ch sont bien "mutualisés" pour l'écolage. Il faut trouver comment "mutualiser" les 180ch de voyage (sans attendre la solution de la catégorie des ULM, non adaptés). Mais ce n'est que mon avis.



++ 1 !

Re: Payer pour voler : cela a-t-il encore un sens ?

MessagePosté: Jeudi 26 Février 2009 11:04
de PatG
dob a écrit:
Salusse a écrit:
PatG a écrit:C'est ce manque de flexibilité que les clubs doivent résoudre. Les 120 ch sont bien "mutualisés" pour l'écolage. Il faut trouver comment "mutualiser" les 180ch de voyage (sans attendre la solution de la catégorie des ULM, non adaptés). Mais ce n'est que mon avis.



++ 1 !


Y'a erreur de citation. C'est pas moi qui ait dit ça mais Salusse.

Re: Payer pour voler : cela a-t-il encore un sens ?

MessagePosté: Jeudi 26 Février 2009 11:04
de Ponce
jp² a écrit:
Manu a écrit:
outrereve a écrit:et en fait, certainement, le loisir le plus chère ... à l'heure. .. !!


Juste par curiosité, regarde combien coûte à l'heure le karting par exemple. C'est pourtant loin d'être élitiste.

Manu
le Simu de formule 1 ....   80 euros .............................................................................................. le 1/4  dheure ...


Il y a aussi le parachutisme, 25 € pour 40 à 50 secondes de chute : ça fait cher de l'heure ! (je sais, le calcul est simpliste puisque ne prenant pas en compte l'avionage, la montée, le pliage, etc. mais quand même)

Pourtant, beaucoup poursuivent l'activité en dépit de tous les problèmes administratifs et structurels très semblables à ceux de l'aviation légère. La raison en est simple : que ce soit dans une antique trapanelle ou avec un vieux pépin sur le dos, on est si bien là haut !