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Re: Le Parc de Forêts à 3.300 ft AGL

MessagePosté: Jeudi 2 Janvier 2020 19:41
de gma
JaÇum a écrit:Faut-il garder le transpondeur à bord ? Cela ne l'encourage pas vraiment !


Sinon tu affiches 2000...Image

Re: Le Parc de Forêts à 3.300 ft AGL

MessagePosté: Jeudi 2 Janvier 2020 20:49
de ambassadeur
Avec le mode S c’est du flicage.

J’imagine nos fonctionnaires qui reçoivent quelques centaines de FPL tous les week-ends de la part de pilotes d’aeroclub Qui vont rendrent visite aux copains de terrains voisinsImage

Au bilan, toujours des libertés en moins ...

Re: Le Parc de Forêts à 3.300 ft AGL

MessagePosté: Jeudi 2 Janvier 2020 21:11
de Bob
Aviathor a écrit:Il existe cependant autour de Paris, en dessous de la TMA (classe A), du sol jusqu'au niveau 75, de vastes zones de planeurs où la "pénétration strictement réservée aux pilotes des aéroclubs signataires d'un protocole avec l'organisme gestionnaire et à leurs invités dûment instruits". Il s'agit des LF-R3100, 3101, 3103, 3104, 3105...



Je n'ai regardé qu'une seule zone, la R3106 Bailleau. Elle commence à 4500 ft et non pas le sol, jusqu'au FL65.
Cette zone permet aux planeurs de Bailleau de monter en classe A (TMA Paris partie 5 qui commence à 4500 ft) (a priori avec peu de contraintes, mais je ne connais pas le protocole, je connais très bien par contre ceux qui concernent Lyon !)

Je ne vois pas bien quels VFR sont gênés (en classe A !).

En dessous de 4500 ft, je suppose que c'est du E voire du G.

Re: Le Parc de Forêts à 3.300 ft AGL

MessagePosté: Jeudi 2 Janvier 2020 22:20
de Bob
En cherchant un peu j'ai trouvé ça :

Il serait intéressant de trouver la carte citée dans le point n°2 !


Charte du Parc national de forêts
Livret 3 : Modalités d’application de la réglementation en coeur de parc national (MARCoeurs)
Annexé au décret créant le Parc national de forêts

Pages 59-60/100
Modalité 34 relative au survol

1. Le survol à une hauteur inférieure à 1 000 mètres du sol (3300 pieds) est soumis à autorisation du directeur de l’établissement public dans les cas suivants :
1° mission de service public réalisée par l’établissement public ou pour son compte ;
2° mission scientifique ;
3° réalisation de travaux autorisés ;
4° mission publique de couverture photo-aérienne ;
5° mission de maintenance d’équipements d’intérêt général ;
6° prises de vues filmées ou photographiques à des fins de promotion du Parc national.
L’autorisation peut comprendre des prescriptions relatives aux périodes et aux lieux de vol et de pose, au nombre et à la fréquence des rotations.

2. Le survol à une hauteur comprise entre 400 mètres et 1 000 mètres du sol (respectivement 1300 et 3300 pieds) est autorisé dans des couloirs aériens reportés sur une carte approuvée par le conseil d’administration après avis du conseil scientifique et avis conforme du comité régional de gestion de l’espace aérien Nord Est, sans préjudice des dispositions prévues au Réseau Très Basse Altitude (RTBA) en vigueur.
Cette cartographie est transmise aux autorités compétentes.


3. Le survol à une hauteur inférieure à 400 mètres (1300 pieds) est autorisé pour les phases de décollage ou d’atterrissage au départ de sites aménagés existants et régulièrement utilisés à la date de publication du décret. Ces sites sont reportés sur une carte approuvée par le conseil d’administration après avis du conseil scientifique sans préjudice des dispositions prévues au RTBA en vigueur.
Cette cartographie est transmise aux autorités compétentes.

4. Le survol en parapente à l’occasion de vols dits « de distance » est subordonné à une information, dans les 48 h qui précèdent, du directeur qui peut s’y opposer lorsque la protection de la faune le nécessite.

5. Le survol à une altitude inférieure à 1 000 mètres du sol des aéronefs militaires effectuant un entraînement est autorisé. Toutefois, le survol à une altitude inférieure à 1 000 mètres du sol des hélicoptères militaires effectuant un entrainement est interdit entre février et juillet, sauf autorisation du directeur de l’établissement public.
Cas des aéronefs motorisés sans personne à bord :

6. L’usage de drone dans le cadre d’activités de loisirs est interdit sauf dans les enceintes closes ou à proximité immédiate des habitations et en limitant le survol à celles-ci.

7. L’usage de drone lié à des activités agricoles est autorisé exclusivement dans et au-dessus des espaces agricoles, en dehors des secteurs où la présence de cigogne noire est avérée.

8. L’usage de drone pour la gestion des milieux naturels, des activités scientifiques ou artistiques, ou pour réaliser des images télévisuelles, filmées ou photographiques peut être autorisé par le directeur. L’autorisation fixe le cas échéant, les périodes, les lieux et la durée.

9. L’usage de drones à des fins d’entraînement militaire est autorisé dans les zones réglementées LF-R5 en vigueur.

Re: Le Parc de Forêts à 3.300 ft AGL

MessagePosté: Vendredi 3 Janvier 2020 00:17
de Aviathor
Bob a écrit:
Aviathor a écrit:Il existe cependant autour de Paris, en dessous de la TMA (classe A), du sol jusqu'au niveau 75, de vastes zones de planeurs où la "pénétration strictement réservée aux pilotes des aéroclubs signataires d'un protocole avec l'organisme gestionnaire et à leurs invités dûment instruits". Il s'agit des LF-R3100, 3101, 3103, 3104, 3105...



Je n'ai regardé qu'une seule zone, la R3106 Bailleau. Elle commence à 4500 ft et non pas le sol, jusqu'au FL65.


Au temps pour moi. Ça commence à 2500’ au plus bas

Re: Le Parc de Forêts à 3.300 ft AGL

MessagePosté: Vendredi 3 Janvier 2020 00:22
de Aviathor
ambassadeur a écrit:Avec le mode S c’est du flicage.


Même avec le mode A ils peuvent te suivre jusqu’à ta destination et t’y cueillir. Voir même sans radar secondaire, se contentant du retour primaire.

Re: Le Parc de Forêts à 3.300 ft AGL

MessagePosté: Vendredi 3 Janvier 2020 11:16
de ambassadeur
Ce n’est pas faux!

Mais mon immat ne s’affiche pas.

Incitation à avoir le transpondeur sur OFF en classe G !?...

Re: Le Parc de Forêts à 3.300 ft AGL

MessagePosté: Vendredi 3 Janvier 2020 11:27
de Aviathor
ambassadeur a écrit:Incitation à avoir le transpondeur sur OFF en classe G !?...


C'est illégal. Dès que tu as un transpondeur opérationnel installé dans l'avion, tu es tenu de le mettre en marche. Il faut se rappeler qu'il y a un nombre croissant d'avions légers qui sont équipés de systèmes d'information trafic (TIS ou TAS), et qu'en éteignant le transpondeur, tu empêches cet équipement de te détecter, et tu te prives donc d'une barrière de sécurité.(Note: j'écris "tu" sans sous-entendre que ambassadeur éteint son transpondeur)

SERA.13001 Operation of an SSR transponder
(a) When an aircraft carries a serviceable SSR transponder, the pilot shall operate the transponder at all times during flight, regardless of whether the aircraft is within or outside airspace where SSR is used for ATS purposes.

Re: Le Parc de Forêts à 3.300 ft AGL

MessagePosté: Vendredi 3 Janvier 2020 11:40
de FbS
C'est exact, et éteindre le transpondeur ne vous évitera pas une prune, ou une visite par un avion de chasse si vous vous égarez la ou il ne faut pas. Les radars primaires de nos amis militaires sont très performants et savent meme identifier le type d'appareil.

Re: Le Parc de Forêts à 3.300 ft AGL

MessagePosté: Vendredi 3 Janvier 2020 12:33
de mc²
JaÇum a écrit:Faut-il garder le transpondeur à bord ? Cela ne l'encourage pas vraiment !


Si on vole tout près des limites, le transpondeur et l'enregistrement d'une trace GPS peuvent aider à se disculper.
Sinon c'est votre parole contre celle du gardien de parc avec ses grosses jumelles qui vous dénoncera dès qu'il peut lire l'immatriculation en donnant une estimation très personnelle de la position et de l'altitude (en France la présomption d'innocence est très théorique et la charge de preuve est souvent à l'accusé).
Noter que près des nombreux parcs nationaux alpins les transpondeurs ne sont souvent pas visibles à basse altitude.
Il se peut aussi que les poursuites soient engagées après l'effacement des enregistrements des trajectoires.

Re: Le Parc de Forêts à 3.300 ft AGL

MessagePosté: Vendredi 3 Janvier 2020 13:35
de PhM
Aviathor a écrit:Il faut se rappeler qu'il y a un nombre croissant d'avions légers qui sont équipés de systèmes d'information trafic (TIS ou TAS), et qu'en éteignant le transpondeur, tu empêches cet équipement de te détecter, et tu te prives donc d'une barrière de sécurité.(Note: j'écris "tu" sans sous-entendre que ambassadeur éteint son transpondeur)

Je dirais que c’est irresponsable ! C’est un peu comme éteindre ses phares d’automobile la nuit pour éviter d’être vu de la maréchaussée.

Re: Le Parc de Forêts à 3.300 ft AGL

MessagePosté: Vendredi 3 Janvier 2020 14:48
de Manu
FbS a écrit:et savent meme identifier le type d'appareil.

Je suis preneur d'une explication…

Manu

Re: Le Parc de Forêts à 3.300 ft AGL

MessagePosté: Vendredi 3 Janvier 2020 14:56
de FbS
Le signal renvoyé est une image de l’objet éclairé - avec les capacités de traitement dont on dispose de nos jours, une reconnaissance d’image identifié le type d’appareil

Les ondes radar sont tout comme la lumière des ondes électromagnétiques , de résolution inférieure (au plus fin égale à la longueur d’onde de l’ordre de 3cm), mais suffisant pour cette identification


De nos jours, de plus, les radars ne se contentent plus d’envoyer une « purée » avec un gros magnétron, mais sont des antennes dites « à synthèse d’ouverture » , émettant un signal plus fin , et sachant récolter aussi d’autres longueurs d’onde. Par exemple, la réflexion de la « lumière » émise par les émetteurs TV. Ce qui permet par exemple aux radars de nos chasseurs d’identifier une cible sans se faire identifier eux mêmes , un radar ordinaire étant par nature un gros phare bien lumineux

Re: Le Parc de Forêts à 3.300 ft AGL

MessagePosté: Vendredi 3 Janvier 2020 20:14
de JaÇum
Ça fait plaisir de lire cela... m'étant déjà fait croisé ou dépassé par en dessous par des lampes à souder !!!
Et bien sûr hors RTBA.

Re: Le Parc de Forêts à 3.300 ft AGL

MessagePosté: Vendredi 3 Janvier 2020 22:57
de Jacques HM Cohen
Cette analyse de la perturbation d'un émetteur sol de type TV ou autre a permis il y a longtemps aux radaristes de différents pays de suivre les F117 supposés furtifs. En Serbie, les russes en ont shooté un pour l'exemple pour le compte des Serbes... depuis les chats et les souris ont changé plusieurs fois de jouets, mais le principe de base reste le même. Mais comme l'après-guerre est terminée et que nous sommes plutôt rentrés dans l'avant-guerre comme disait le regretté G Wolinski, les farces et attrapes des uns ou des autres ne se mettent plus sur la place publique. Les seules choses publiques sont la détection d'un drone iranien d'une centaine de kg en forme d'aile volante volant à moins de 300 pieds et 150km/h à peine par les israéliens après qu'il ait survolé sans pb une base US en jordanie puis mis le cap vers chez eux, et les drones djihadistes "d'inspiration" plus US qu'iranienne d'ailleurs du genre plutôt ulm qui ont tenté une demi douzaine d'attaques par grappes sur une base russe en Syrie. Tous ont été abattus en approche sauf un qui a pu endommager un chasseur bombardier Sukhoi.
Aucun n'avait de transpondeur, ce qui n'a pas empêché leur détection!
Un souvenir personnel ancien, du temps où il y avait bien plus de bases aériennes chez nous, je me présente en albatros à 1000 ft et 50 kt maxi à 5 minutes ( soit à peine 3-4 nm compte tenu du vent..! ) pour dire que je vais contourner la ctr, histoire de ne pas inquiéter donc sur mes intentions totalement pacifiques car je n'avais pas non plus de transpondeur ! Le contrôleur militaire prend en pitié l'escargot volant, et me dit de traverser en rappelant à tel et tel point de report. En route, il me rappelle pour m'indiquer "dans 30sec un alfajet 5OO ft sous vous de la droite vers la gauche". Il me voyait en fait très bien malgré le métal limité à 35kg de moteur et une poutre longeron en alu genre poteau de réverbère de 10m de long et ma faible vitesse.